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Baker Street

 

Venue des éditions du Seuil, Cynthia Liebow fonde les éditions Baker Street en 2008. D’origine américaine, la jeune femme s’attache à publier les auteurs anglophones qui lui sont chers (Stephen McCauley, Robert Littell, Antonia Fraser, Joanne Harris…) mais aussi un panel d’auteurs français qui ont su la toucher, tels Eliette Abécassis ou Madeleine Malraux. Outre la qualité des textes, la maison souhaite véritablement prolonger et étendre la vie des oeuvres en permettant l’interaction du livre et d’autres moyens d’expression, du cinéma au théâtre en passant par les expositions et les tables rondes. L’échange entre les arts est au coeur de ce processus, allié à la volonté de faire des livres qui soient moteurs de changement dans la société.

La production des éditions Baker Street allie fiction et essais et son nombre de parutions annuelles, qui était de 5 à 6 à ses débuts, a aujourd’hui pratiquement doublé. Le succès est aussi au rendez-vous pour les évènements nombreux et variés organisés par la maison autour de ses livres.

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Une belle saloperie, Robert Littell

Ecrit par Yann Suty , le Jeudi, 18 Avril 2013. , dans Baker Street, Les Livres, Recensions, Polars, La Une Livres, USA, Roman

Une belle saloperie, traduit de l’américain par Cécile Arnaud, Editions Baker Street, 18 avril, 316 pages, 21 € . Ecrivain(s): Robert Littell Edition: Baker Street

 

Un hommage aux classiques. Avec Une belle saloperie, Robert Littell s’offre un petit plaisir à l’ancienne, un polar dans la tradition de Raymond Chandler. Ça pourrait être un polar des années 50. Sauf que ça se passe aujourd’hui.

Le héros du livre est d’abord un nom : Lemuel Gunn. Avec deux « n ». Déjà tout un programme !

Il a tout d’un héros de hard-boiled. Vétéran de la CIA, il s’est reconverti comme détective privé après avoir été viré dans des circonstances troubles de l’agence gouvernementale. C’est un dur à cuir solitaire, qui est né cinquante années trop tard.

Le monde actuel ? Il n’est pas fait pour lui et il n’a aucune envie de s’y soumettre. L’ordinateur ? Une ineptie et bien trop compliqué à l’usage. Sa voiture est un vieux modèle des années 50… auquel il ne vaut mieux pas toucher sinon l’homme se fâche !

Ses principes, aussi, appartiennent à une époque révolue.