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Ramsay

 

Les éditions Ramsay sont fondées en 1976 sous la forme d'une SARL par Jean-Pierre Ramsay, qui les cède en 1982 à Gaumont. Elles se démarquent à la fin de l'année 1982 par la publication de la Bicyclette bleue, qui deviendra rapidement un best-seller. Après un long passage à vide et la menace que fait peser sur la maison d'édition le procès intenté en contrefaçon contre Régine Deforges par les ayants droit d'Autant en emporte le vent, elle est cédée aux éditions Régine Deforges. À la suite du dépôt de bilan et de la liquidation judiciaire des éditions Régine Deforges en 1992, les éditions Ramsay sont rachetées par les éditions Michel Lafon, puis en 1998 par le groupe Vilo.

(Wikipédia)

 

 

Il faut tuer Wolfgang Müller, Thierry Poyet (par Patryck Froissart)

Ecrit par Patryck Froissart , le Vendredi, 24 Juin 2022. , dans Ramsay, Les Livres, Recensions, La Une Livres, Roman

Il faut tuer Wolfgang Müller, Thierry Poyet, mars 2022, 286 pages, 19 € Edition: Ramsay

 

Pourquoi ?

Oui, pourquoi faudrait-il tuer Wolfgang Müller ?

Wolfgang Müller, au moment où il entre en scène en ce roman, est, nonagénaire ayant toute sa tête, l’un des pensionnaires les plus âgés d’un EHPAD du Berry qui porte l’enseigne « Les Jours Tranquilles ». Mais cette tranquillité vient à être dérangée par les visites de plus en plus inquisitrices de Julienne Bancel, jeune journaliste ayant pour dessein de rédiger une série d’articles sur le parcours a priori original de cet ancien militaire allemand qui, après la capitulation du Troisième Reich et après avoir été, en tant que prisonnier de guerre, ouvrier agricole forcé dans des fermes du Cantal, a fait le choix, une fois libéré, de rester en France, d’abord comme ouvrier chez Michelin, puis comme professeur d’allemand jusqu’à sa mise à la retraite en 1983.

« Il avait toujours été un grand lecteur, et s’il préférait les biographies, les récits historiques retenaient son attention […] a fortiori les romans consacrés à la seconde guerre, qui faisaient la part belle aux grandes figures du régime nazi ».

Le dîner de l’exposition, Michèle Dassas (par Fawaz Hussain)

Ecrit par Fawaz Hussain , le Mardi, 07 Juin 2022. , dans Ramsay, Les Livres, Recensions, La Une Livres, Roman

Le dîner de l’exposition, Michèle Dassas, 281 p., 19 € Edition: Ramsay

 

D’emblée, tout en douceur, et avec une écriture veloutée, Michèle Dassas situe l’action de son roman dans le temps et l’espace. On est en juillet 1858, à l’aube de la révolution industrielle en Europe et la gare du Nord, telle que nous la connaissons, n’existe que depuis dix ans. Les premiers trains en partent bruyamment, enveloppés d’une épaisse fumée noire, fin prêts pour des pointes de vitesse atteignant les 54 km par heure. La romancière multiplie ainsi les détails qui témoignent d’un minutieux travail de documentation sur l’esprit de l’époque servant de toile de fond à un fait divers scandaleux, le dîner de l’exposition, que  relaye largement la presse. Aurélia, la protagoniste du roman, gratifie d’une pièce de « cinq centimes » le porteur qui l’aide à transporter sa lourde malle sur son chariot. Le couple anglais avec lequel elle partage son compartiment se déplace avec une bonne, « des couverts en argent armoriés et différents aliments enroulés dans des linges ». On est au milieu du xixe siècle, et bourgeois et aristocrates ne badinent pas avec l’étiquette.

À la lumière de Renoir, Michèle Dassas (par Fawaz Hussain)

Ecrit par Fawaz Hussain , le Mercredi, 12 Janvier 2022. , dans Ramsay, Les Livres, Recensions, La Une Livres, Biographie, Roman

À la lumière de Renoir, Michèle Dassas, 293 pages, 19 € Edition: Ramsay

Dès l’avertissement de sa « biographie romancée », Michèle Dassas déclare s’inspirer largement du livre de Jeanne Baudot, Renoir, ses amis, ses modèles, paru en 1949. Mais comme nous le savons, et malgré les abondantes références qu’elle énumère, et auxquelles elle puise, la romancière réserve une part importante à son imaginaire, cette « sève de tout roman ». Elle le fait en comblant les lacunes dans ce qu’on sait de la vie de cette artiste et peintre française née en 1877 à Courbevoie et morte en 1957 à Louveciennes.

Or, si l’on ne compte plus les monographies consacrées ces derniers temps à des peintres très célèbres comme Giacometti, Picasso, le Caravage et d’autres, moyennant des nuits et des nuits passées par leurs auteurs dans de grands musées nationaux et européens, ce n’est pas le cas de Michèle Dassas, qui se penche sur la vie et l’œuvre d’une femme et d’une artiste peu connue, du grand public en tout cas. Elle se distingue de cette vague à la mode et souhaite réparer une injustice. Les presque trois cents pages de son texte ressuscitent la complice que représenta Jeanne Baudot pour Renoir pendant plus de vingt-six ans. Elle se glisse dans la peau de son héroïne pour revivre avec elle une époque riche en courants artistiques et littéraires, et qui connut bien des soubresauts.

Le Bosco Kerpalud, Luc Corlouër

Ecrit par Pierrette Epsztein , le Mardi, 28 Juin 2016. , dans Ramsay, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Roman

Le Bosco Kerpalud, octobre 2015, 250 pages, 19 € . Ecrivain(s): Luc Corlouër Edition: Ramsay

 

 

C’est l’histoire d’une vie, ce sont aussi des histoires de vies, c’est le récit d’hommes et de femmes qui endurent les fracas du temps, les fracas de l’Histoire avec force, courage et détermination.

Si vous souhaitez vous engager dans une aventure en haute mer, si vous souhaitez embarquer sur un paquebot de commerce, alors, larguez les amarres de votre quotidien, plongez dans le dernier roman de Luc Corlouër, Le Bosco de Kerpalud paru en 2015 aux éditions Ramsay. Vous en sortirez différents.

Ce récit est une aventure tirée de faits réels. À travers l’équipée d’une existence, celle d’un Breton né à la fin du XIXe siècle, nous abordons la trajectoire de maints marins de l’époque qui ont dédié leur vie à la mer. Ils n’avaient pas le choix. C’était leur destin, c’était aussi un appel car la mer est une amante fascinante.