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Articles taggés avec: Gosztola Matthieu

L’Amour en moins, et autres nouvelles, Pierre Vandrepote

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Jeudi, 12 Juin 2014. , dans La Une Livres, Les Livres, Critiques, Apogée, Nouvelles

L’Amour en moins, et autres nouvelles, janvier 2014, 176 pages, 17,00 € . Ecrivain(s): Pierre Vandrepote Edition: Apogée

 

 

Nouvelles pudiques, où la syntaxe épouse le frémissement d’êtres qui se cherchent, se trouvent, s’évitent, se perdent, se retrouvent, s’oublient, ne s’oublient jamais.

Parce que chaque nouvelle est courte, l’auteur parvient à faire vibrer le non-dit, comme il fait vibrer l’absence que ses histoires convoquent, avec la façon qu’il a de faire cheminer son style.

Le non-dit, l’auteur le sculpte comme un bois, et les vibrations qui épousent le muscle du bois – suite à l’envol des phrases – déchaînent l’harmonie. Une musique – sourde, presque éteinte, mais néanmoins intense – s’élève, et nous étrangle la gorge, parfois, tant l’émotion, à la lecture, dit son nom.

The Tree of Life de Terrence Malick, ou Comment donner corps au Sacré (2/2)

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Mardi, 27 Mai 2014. , dans La Une CED, Les Dossiers, Côté écrans

 

Maintenant, un public de cinéphiles français est-il capable d’un tel décrochement de l’intrigue et de ses justifications incessantes (et incessamment théorisées depuis la Nouvelle vague) – autour d’un noyau constitué grosso modo par le « social », toile de fond débordante, car anxiogène et asphyxiante, articulée filmiquement, en liens profonds et insécables, avec le désir et le rêve de l’ego, d’un ego – pour la gratuité d’une contemplation sans visée autre qu’elle-même…

Les cinéphiles français ont un rapport au sacré (ne serait-ce qu’à la possibilité du sacré) extrêmement dévoyé… ; il est plus souhaitable (conformiste) de construire un cinéma sur le pourrissement de la société et la dénaturation des consciences individuelles plongées dans le magma de l’histoire (une histoire perçue comme ontologiquement déstructurante pour l’individu – ce n’est pas pour rien si Entre les murs et Bowling for Columbine ont recueilli la Palme d’or) que de chercher à produire un cinéma (que d’aucuns qualifieront d’esthétisant ou de pédant) qui n’a pour objet que de produire de la beauté.

The Tree of Life de Terrence Malick, ou Comment donner corps au Sacré (1/2)

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Vendredi, 23 Mai 2014. , dans La Une CED, Les Dossiers, Côté écrans

 

Alors que le prochain film de Terrence Malick, Knight of Cups, ne devrait pas (trop) tarder, il nous paraît utile de nous replonger dans ce qui fut sans conteste son plus monstrueux, son plus passionnant (car questionnant) opus : The Tree of Life. Nous avons donc quelque peu modifié une étude que nous avions fait lire en son temps sur le site Reflets du temps (qu’il en soit ici remercié).

L’avant-dernier film de Terrence Malick est un film sur le sacré, et la façon dont le sacré s’inscrit en profondeur dans la nature, alors que cette dernière est tenaillée par la violence qui la pousse à vouloir toujours grandir au mépris de ce qui l’entoure, oubliant alors l’essentiel, d’ouvrir les yeux, simplement, et de prendre conscience de cette beauté qui l’entoure et qui la constitue en propre, immense, cette beauté dont l’amour (sans quoi « la vie passe comme un éclair » est-il dit dans The Tree of Life, ce qui demeure sans doute la plus belle phrase du film) est la déclinaison la plus sensible. Cette beauté qui est aussi bien le fait des planètes, de l’immensité de l’univers, des océans, de la réalité des éruptions volcaniques, que de la minuscule voûte plantaire d’un bébé.

La douleur des bêtes, la polémique sur la vivisection au XIXe siècle en France, Jean-Yves Bory

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Vendredi, 16 Mai 2014. , dans La Une CED, Bonnes feuilles

 

« La vivisection, résume Jean-Yves Bory, s’est constituée au XIXe siècle en pratique professionnelle. Suscitant un véritable engouement, elle n’a cessé de se développer jusqu’à devenir un paradigme institutionnalisé en 1880 ».

 

En quoi consistait la vivisection au XIXe siècle ?

 

Gluge

Professeur à Bruxelles

Enfonçait des aiguilles

Dans la tête de

Lapins

Tu me dis tout

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Vendredi, 09 Mai 2014. , dans La Une CED, Ecriture, Création poétique

 

 

 

 

 

Tu voulais que j’écrive

Sur toi tu

 

Me répétais que tu voulais

Que j’écrive pour ne pas

 

Écrire sur toi mais pour

Parler de toi quand je