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Articles taggés avec: Ayres Didier

52.dimanche (XI)

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 30 Mars 2013. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

le 11 mars 2012

 

le rassemblement, l’uni

pourquoi cette double épithète en en-tête ?

de fait, sans doute, parce que c’est une tâche impérieuse, comme celle d’un soin ou d’une réparation

on rassemble, au sens propre, la bonne famille du langage – quelques mots qui ont parfois le génie de « la table de dissection » d’Isidore Ducasse dit Lautréamont – pour construire une sorte d’arche, de pontil, et jeter là le sens qui prend vie, comme une petite rivière souterraine

rassembler l’idée et le dit de l’idée, sans préférence pour finir, pour une école ou une autre

52.dimanche (X)

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 23 Mars 2013. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

 

dimanche 4 mars

 

la schize

pardonnez-moi tout d’abord de m’avancer à écrire cette épître en étant si peu renseigné sur Jacques Lacan, et de n’utiliser le néologisme dont est fait le titre, que parce que son étymologie grecque me va

car, fendre, séparer, c’est une belle entrée en matière pour décrire cela à quoi je m’applique

l’écriture est une sorte de doublure, un monde abstrait qui habite l’intérieur du monde, comme un vêtement

52.dimanche (IX)

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 16 Mars 2013. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

ce dimanche 26 février

la coupure

je cherchais aujourd’hui à explorer, à regarder d’un peu près ce qu’est le désir d’écrire, et j’ai trouvé ce mot : la coupure

oui, le désir et son aspect en arrêt devant l’objet consommé, comme une page est « brûlée » en quelque sorte par l’encre qu’elle reçoit

et comme je dis brûlure, désir et brûlure, il est logique de penser à la coupure, à ce que fait le coupant de la page dans le continuum du réel

de cette façon, l’impression d’une maison de papier – comme j’ai parfois aussi des impressions de sommeil, ou de maisons de langue – fait un îlot, une coupure dans l’étoffe de la journée

La présence et les machines

Ecrit par Didier Ayres , le Mardi, 12 Mars 2013. , dans La Une CED, Etudes, Les Dossiers

 

À propos Des Laines qui éclairent de Pascal Commère, Obsidiane et Le temps qu’il fait, 2012, 28 €

 

« Visible dans le mot – invisible »

P. Commère

 

 

Pour la deuxième fois en peu de temps – avec un premier article pour la revue Décharge –, je suis à ma page pour explorer le livre substantiel que Pascal Commère a publié en 2012, et qui représente une partie importante de l’œuvre poétique de l’auteur.

52.dimanche (VIII)

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 09 Mars 2013. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

ce dimanche 19 février 2012

suspendre

une lettre de Didier Ayres

laissez-moi disserter encore un peu de l’activité d’écrire qui est, à mon sens, un moment spéculaire, une manière de réfléchir sur l’activité alors qu’elle est effective

et même si je suis pris par la belle lumière bleue qui éclate dans la ruelle ce matin, il ne m’est pas impossible de regarder par-devers moi, pour rédiger cette épître

oui, comme si c’était purement absolu

une activité dévolue à se reconnaître elle-même, pour elle-même, accompagnée, ici, d’une part de réel, comme est cette petite lueur matinale de la rue, comme la trace d’un objet physique autour duquel tournent l’esprit, la pensée et l’écriture de la pensée