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Articles taggés avec: Host Michel

Le scalp en feu - VI

Ecrit par Michel Host , le Jeudi, 23 Janvier 2014. , dans Chroniques régulières, La Une CED, Les Chroniques

 

« Poésie Ô lapsus », Robert Desnos

 

Le Scalp en feu est une chronique irrégulière et intermittente dont le seul sujet, en raison du manque et de l’urgence, est la poésie. Elle ouvre un nombre indéterminé de fenêtres de tir sur le poète et son poème. Selon le temps, l’humeur, les nécessités de l’instant ou du jour, ces fenêtres changeront de forme et de format, mais leur auteur, un cynique sans scrupules, s’engage à ne pas dépasser les dix pages pour l’ensemble de l’édifice. À l’exception de ce Scalp VI ! Lecteur, ne sois sûr de rien, sinon de ce que le petit bonhomme, là-haut, ne lèvera jamais son chapeau à ton passage car, fraîchement scalpé, il craint les courants d’air.

Enfin, Le Scalp en feu est désormais publié simultanément, ou successivement, le hasard décidant de ces choses, sur les sites de Recours au Poème et de La Cause Littéraire.

décembre 2013 / janvier 2014 – Michel Host

Carnets d'un fou - XXIII

Ecrit par Michel Host , le Jeudi, 16 Janvier 2014. , dans Chroniques régulières, La Une CED, Les Chroniques

Rétrospectivité / Prospectivité / Objectivité / Subjectivité / Invectivité / Perspectivité / Salubrité

 

N’est-ce pas d’ailleurs ce qui nous fascine tant chez les chats : cette impression qu’ils donnent de si parfaitement maîtriser le Temps ?

Denis Grozdanovitch, Petit traité de désinvolture

 

Ces Carnets d’un fou sont un tissu d’observations et de réflexions. Tissu déchiré parfois, car enfoui dans le sépulcre de l’impubliable : deux éditeurs, craintifs, ont fait marche arrière tant les timides et rares audaces qu’il enveloppe leur ont paru devoir contrarier leur bonne réputation, leur chiffre de vente et leur belle complicité avec la chronique littéraire parisienne. Seule une publication en revue est donc accessible à ces notations. La Cause littéraire, après La Vie littéraire, les accueille à son tour : qu’elles en soient remerciées. Ravaudages et reprises, donc ! Mis sur le métier en 1999, on y verra défiler des « vues » d’un passé de quelques années auxquelles, ici ou là, des commentaires touchant à notre proche actualité fourniront d’autres perspectives. Nous attendons monts et merveilles de ces travaux d’aiguille. – Michel HOST

Voeux pour 2014 par notre président, Michel Host

Ecrit par Michel Host , le Lundi, 13 Janvier 2014. , dans La Une CED, Ecriture, Création poétique

 

 

Acceptez

Amis et Amies

mes Vœux

les plus

lunaires

afin que l’an

2014

vous soit

moins polaire

et plus chinois

Correspondance 1927-1938, Stefan Zweig/Joseph Roth

Ecrit par Michel Host , le Lundi, 06 Janvier 2014. , dans La Une CED, Etudes, Les Dossiers

 

 

Correspondance 1927-1938, Stefan Zweig/Joseph Roth, traduit de l’allemand et préfacé par Pierre Deshusses (1), Éditions Payot & Rivages, Collection Bibliothèque Rivages, 475 pages, 25 €

 

Une amitié, une époque, deux errances


« Vous savez bien ce que représente le temps, une heure est un lac, une journée une mer, la nuit une éternité, le réveil un enfer, se lever un combat pour retrouver la lucidité et effacer la fièvre d’un mauvais rêve ».

Joseph Roth, le 22/01/1936

La mère Michel a lu (17)

Ecrit par Michel Host , le Mardi, 12 Novembre 2013. , dans Chroniques régulières, La Une CED, Les Chroniques

 

La Mère Michel n’a jamais perdu son chat. Elle le tient attaché, ne le lâche pas de l’œil. Le félin est un livre, il n’a pas d’âge. D’hier, d’aujourd’hui, de toujours, il miaule derrière la porte.

 

L’Esprit des Lettres, recueil d’articles, vol. I (1948-1952), vol. II (1952-1965), Jacques Laurent, Éditions de Fallois, préfaces de Christophe Mercier, respectivement 415 et 390 pp., 22 € chaque volume

 

L’intelligence et le rire du temps de Jacques Laurent

« J’ai l’orgueil de penser qu’une partie de mon œuvre, si notre civilisation dure, passera le cap des décennies et peut-être des siècles. Si j’ai très peu de vanité dans ma vie terrestre – je n’en ai aucune –, j’ai un orgueil non pas pour moi, mais pour mon œuvre. J’aime ce que je fais. Mon œuvre est un ami, auquel je souhaite une vie éternelle », Jacques Laurent, Entretien (vers 1970)