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Ah ! Les hommes, par Sylvain Gau-Gervais

Ecrit par Sylvain Gau-Gervais , le Jeudi, 30 Novembre 2017. , dans La Une CED, Ecriture, Création poétique

Au pied du pisse-pas-là,

buvez vos érotisantes 8.6,

et des femmes passent lasses :

vous restez, reliques d’un temps assis.

 

Votre regard passif, pour insistant

n’a pas mépris l’air du temps

que fument les femmes d’après l’histoire,

existentiel encens, gloire –

Aube, par Sylvain Gau-Gervais

Ecrit par Sylvain Gau-Gervais , le Mardi, 31 Octobre 2017. , dans La Une CED, Ecriture, Création poétique

La caresse de l’aube déjà-fanée,

jour de mai, encore un, un de plus, non de juin,

fait passer les années,

poudre au zef, à la Sein’, comme fume le foin ;

 

ces soirs-matins où le soleil se décorsète

et vient nous rire au nez,

j’oublierais presque combien la Fortune est bête

et s’offre à tout benêt.

Cui bono, par Sylvain Gau-Gervais

Ecrit par Sylvain Gau-Gervais , le Samedi, 06 Juin 2015. , dans La Une CED, Ecriture, Création poétique

 

 

 

 

 

L’aride romance des cœurs meurtris

qui portent le germe fécond qu’on ne féconde

point, pondu avarié dans les franges fangeuses,

a ses fondements dans des absences au monde.

Connaissez-vous la peur de vous heurter au manque,

Ah ! ma gauche

Ecrit par Sylvain Gau-Gervais , le Mardi, 12 Mai 2015. , dans La Une CED, Ecriture, Création poétique

 

 

 

 

 

À ma gauche (je suis dans le sens de la marche),

Tolérance est prônée, Ouverture et Respect

(respect de qui, de quoi, je suis bien circonspect…),

grands discours à l’appui, etc. Mais l’arche

entre mots et pratique, entre parler et faire :

où donc ? Métissage – mais pour les autres, allons !

(prêt à mettre le prix pour s’agréger au loin)

Les foies

Ecrit par Sylvain Gau-Gervais , le Mercredi, 11 Mars 2015. , dans La Une CED, Ecriture, Création poétique

 

 

 

 

Nous sommes faits de morts. De pères morts, de dabes

par contradiction, ces mais exquis comme mets,

ces incorporations de dépouilles, kebabs,

idées, étcé. Vivre : crever lentement et

tout le long d’abîmes abscons

que l’on s’échine à ne pas voir

comme ils sont. Nous ne sommes bons

qu’à nous illusionner. À boire

de tout le mirage de ne pas voir, louiah !