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Le poème musical

Ecrit par Didier Ayres , le Lundi, 17 Juin 2013. , dans La Une CED, Etudes, Les Dossiers

 

Une étude de Didier Ayres sur : Le Temps ouvre les yeux, Gérard Pfister, Editions Arfuyen, 2013, 12 €

 

Je me trouve devant ma page avec l’objectif de rendre compte de la troisième reprise de la lecture des poèmes de Gérard Pfister, parcours varié et appétant. J’ai pris le parti d’une courte étude de ces neuf grands chapitres composés chacun de distiques aventureux et spirituels, indexés uniquement par des chiffres, sans titres. Un détour indirect ici est utile pour la compréhension de ce que je veux dire. Et cela est rendu possible grâce au sous-titre du livre, Oratorio (sorte d’opéra sacré), qui souligne le destin que le poète espère à son livre. Et c’est très bien choisi de parler de musique au sujet de cette expérience patiente et originale et qui ne se perd pas dans la fonction d’un système formel, mais arrive à toucher tout le temps et produire un effet très intéressant.

52.dimanche (XXI)

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 15 Juin 2013. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

dimanche 20 mai 2012

 

la fonction de la réalité

la réalité fonctionne peut-être comme un drame, une sorte de passage à soi, par un frottement du derme, une chose enveloppante qui fait lien avec l’extérieur

cependant, le mot réalité n’est peut-être pas bien choisi à cet égard, il aurait fallu dire, l’impression de réel, comme une sorte de couture d’avec la réalité

car la réalité est égale à elle-même, mais si on s’arrête un instant à cette frontière, à ce derme, on ne trouve qu’un assemblage de sentiments, de sensations associées qui construisent empiriquement ou reconstruisent la réalité

52.dimanche (XX)

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 08 Juin 2013. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

dimanche 13 mai

 

le mandala

je ne raconterai pas l’histoire qui me lie à ce mandala – lequel se trouve sur le mur d’angle de mon bureau – mais ce à quoi il me fait réfléchir

j’écrivais, hier, que méditer est une affaire d’obscurité et j’ajoute aujourd’hui, qu’en définitive, la lumière n’est qu’une partie seulement de la méditation, la plus belle peut-être, la plus en suspens, mais non pas la question essentielle

or, le mandala bouddhique que j’ai ici – et deux petits bouddhas tibétains sur le bureau, en vérité – le mandala, donc, peint dans une dominante vert-de-gris, orné ça et là de petites figurines roses ou blanches, ocres avec de petits filets d’écru pour rythmer le diagramme, est, comme on le sait, un support de méditation

52.dimanche (XIX)

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 01 Juin 2013. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

le dimanche 6 mai 2012

 

je suis gêné de parler de mon engagement littéraire, alors que se joue aujourd’hui le sort politique de différents peuples

mais, je trouve que l’art de l’écrivain doit être capable de tenir devant, ou plutôt sous les ronces, comme j’appelle les affaires du monde

alors cela dit, il me reste à trouver et à réfléchir

hier soir, comme je cherchais quelque chose pour ce matin, j’ai pensé que je pouvais parler du discours lui-même

et puis ce matin, comme jugeant cette corbeille de fruits à dominante jaune cadmium, je me suis dit que cette relation du discours avait son importance

52.dimanche (XVIII)

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 25 Mai 2013. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

le dimanche du 29 avril 2012

 

éthique

éthos (dans le sens anthropologique) : caractère commun à un groupe d’individus d’une même société

vous pardonnerez cette citation un peu technique, de ce qui va occuper en partie la lettre d’aujourd’hui, mais cette définition m’est venue ce matin comme pour amorcer ma communication d’aujourd’hui

éthique au principe d’écrire

par exemple dans le livre de 1941 de Jean-Paul Sartre, lequel écrivait son traité de phénoménologie quand la France vivait des heures sombres de son histoire, tout autant que la déambulation américaine de Kerouac, qui s’est arrêtée à mon avis sous l’effet de la reconnaissance publique, et l’assèchement de l’écrivain