Madelaine avant l’aube, Sandrine Collette, éditions JC Lattès, août 2024, 252 pages, 20 €
Sandrine Collette m’étant inconnue, je projetais un contenu régionaliste, voire Canadien. Couverture Club des Lecteurs : jolie petite fille sur la joue de laquelle on a tracé quelques lignes boueuses mais élégantes, vent dans les cheveux et regard sérieux, sourcils froncés, vers un futur encore à préciser. Un côté campagnard, pull fait main, une brindille, des bleus des verts, un fond flou. La photo (car c’est une photo, ce qui rend les premières pages plus difficiles à situer) n’utilise que la moitié de l’espace. Nulle part, nul temps. Le premier chapitre (de cinq, tout très court) engage mal l’affaire : intitulé « prologue » nous voyons tout de suite qu’il se passe en fait bien après tous les événements importants qui vont nous être rapportés, il en est la conséquence. Par-dessus la trame historique (?) l’auteur ne rechigne pas à utiliser les poncifs du polar. Avec Cut directorial pour le suspense.