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Parle-moi du sous-sol, Clotilde Coquet

Ecrit par MCDEM (Murielle Compère-Demarcy) , le Mercredi, 17 Septembre 2014. , dans La Une Livres, La rentrée littéraire, Les Livres, Critiques, Roman, Fayard

Parle-moi du sous-sol, août 2014, 216 pages, 17 € . Ecrivain(s): Clotilde Coquet Edition: Fayard

 

Avec citation d’un extrait de Cycle de Mickaël Bonneau, parution in La Cause Littéraire, Août 2014 création poétique.

(…)

à l’épicerie le pain est sec les fruits sont blets le tiroir-

caisse est vide

derrière le comptoir l’employé soutient

la classification des fonctions

l’harmonisation des statuts

en cas de problème contactez le service des primes

(…)

Mickaël Bonneau, Cycle

Je marche (suite) (poème chanté/compté à voix haute) 2

Ecrit par MCDEM (Murielle Compère-Demarcy) , le Jeudi, 11 Septembre 2014. , dans La Une CED, Ecriture, Création poétique

 

Je marche dans le pas des chevaux

où des haleurs les tirent

toujours plus loin / toujours plus haut

Des tombereaux d’étoiles

parsemés d’orge & d’orages

charriés dans le crin des ridelles /

Dans le flot des autans /

aux crinières d’argent /

aux crinières des gerbes dispersées dans le vent /

dans le blé des poèmes

– Les chants de Poésie / avant tout / en avant

Les Temples de l’Oubli, Christian Amstatt

Ecrit par MCDEM (Murielle Compère-Demarcy) , le Lundi, 01 Septembre 2014. , dans La Une Livres, Les Livres, Critiques, Poésie

Les Temples de l’Oubli, Poèmes assortis de Photographies de l’auteur, éditions Couleurs de rimes, 43 p. 8 € . Ecrivain(s): Christian Amstatt

 

Si la porte d’Apollon ouvre Les Temples de l’Oubli, en première de couverture et en lieu de photographie prise par l’auteur lui-même

Si la porte d’Apollon ouvre ce recueil – on se dit que la déesse grecque de la Mémoire et mère des Muses, Mnémosyne, doit elle aussi veiller sur ces temples tant,

Ici, la Mémoire & la Poésie se touchent.

Et nous touchent,

jusqu’à éveiller ou réveiller des souvenirs telles des pierres levées sous les pas en connaissance, ou non, du pays ici chanté.

Dans Les Temples de l’Oubli, Christian Amstatt nous parle d’un pays d’éternité, en l’occurrence de la Grèce, dont le prologue dessine d’emblée le visage poétique ou le fait réapparaître : « (…) on sait que notre poésie plonge ses racines au plus profond de la Grèce antique – d’ailleurs le mot de poésie vient du grec Poiésis qui signifie créer, fabriquer… »

Louise, Julie Gouazé

Ecrit par MCDEM (Murielle Compère-Demarcy) , le Vendredi, 29 Août 2014. , dans La Une Livres, La rentrée littéraire, Les Livres, Critiques, Roman, Léo Scheer

Louise, août 2014, 161 pages, 18 € . Ecrivain(s): Julie Gouazé Edition: Léo Scheer

 

Ce premier roman brille par son écriture en lignes brisées, bousculant d’entrée de jeu la linéarité du récit :

Juin 1995. Lyon. Dans quelques semaines, Louise aura dix-huit ans. Ce week-end est le dernier avant l’épreuve de philo. Son amoureux s’appelle Marc. Louise a des parents, Marie et Roger, et une sœur.

Le ton est donné. Lapidaire. Objectif /objectal. Qui va devenir, au fil du récit, grinçant. Apprentissage de la vie.

La succession d’instantanés en accéléré, cadencés, nous plongent dans les années 95 et dans l’univers grandissant de Louise, « le Soleil » sur qui repose le cours du cercle familial bousculé, presque rompu dans la continuité quasi-parfaite de son cercle, par le Malheur injecté par ce qui arrive à l’étoile : la grande sœur de Louise, l’astre référent tombé de sa course solaire. Alice, l’aînée, l’icône pour Louise, est malade : Alice est alcoolique.

L'Homme sans maladie, Arnon Grunberg/Fleur de province, Christian Larrède

Ecrit par MCDEM (Murielle Compère-Demarcy) , le Mercredi, 20 Août 2014. , dans La Une CED, Les Chroniques

 

L’Homme sans maladie, Arnon Grunberg, éd. Héloïse d’Ormesson, août 2014, rentrée littéraire, 256 pages, 18 €

Fleur de province, Christian Larrède, éd. Les Soleils bleus, mai 2011, 124 pages, 14 €

 

Pourquoi évoquer en parallèle ces deux romans parus, l’un en mai 2011 pour Fleur de province, l’autre l’été 2014 pour L’Homme sans maladie ?

Apparemment, rien ne rassemble particulièrement ces deux romans au point de les inscrire ensemble dans l’en-tête d’un article critique sur des impressions de lecture. Et pourtant…

En débutant ma lecture de L’Homme sans maladie de l’auteur néerlandais installé à New York, Arnon Grunberg, mes souvenirs de lectrice m’ont reportée spontanément vers la lecture plus ancienne de cet autre roman lu deux ans auparavant, Fleur de province, roman de l’homme de média avant tout passionné de musique et d’écriture, auteur français, Christian Larrède.