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Les Dossiers

Journées de Lyon des auteurs de théâtre 2014 - Rencontre avec David Léon

Ecrit par Marie du Crest , le Lundi, 15 Décembre 2014. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

Les journées de Lyon des auteurs de théâtre constituent désormais un moment phare de la vie et de l’édition du théâtre contemporain. En effet, elles organisent le plus important concours d’écriture dramatique d’expression francophone. Cette année, le jury a retenu six textes dont celui de David Léon, Un jour nous serons humains, publié aux éditions Espaces 34. Le 28 novembre, la médiathèque de Vaise à Lyon accueille David Léon pour une mise en espace de son texte Un jour nous serons humains. A cette occasion, je m’entretiens avec lui de son parcours et de son travail d’auteur dramatique.

 

Marie du Crest : Tout d’abord, quel sens donnez-vous à votre participation aux journées de Lyon ?

 

David Léon : C’est la première fois que je participe aux Journées de Lyon. Par le passé, je leur ai envoyé plusieurs de mes textes. L’année dernière, Sauver la peau a été repéré. C’est en tout cas une manifestation importante de la vie théâtrale d’aujourd’hui qui met en lumière mon texte. Cet éclairage permet à la fois une reconnaissance auprès des professionnels mais aussi d’un public élargi. Et cette reconnaissance est relayée au niveau national.

Marcel Duchamp ou le Grand fictif : essai de mythanalyse du « Grand verre », Jean Clair

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Mercredi, 10 Décembre 2014. , dans Les Dossiers, Etudes, La Une CED

 

 

Marcel Duchamp ou le Grand fictif : essai de mythanalyse du « Grand verre », Jean Clair, Éd. Apostasis, 160 pages, 20 €

(le commander : apostasis.com)*

 

Le Grand Verre, qui a pour nom originel : La Mariée mise à nu par ses célibataires, même, est une œuvre éminemment complexe, cryptique, onirique, de Duchamp, composée de deux panneaux de verre assemblés, œuvre qui a occupé l’artiste plus de dix ans, dès 1912, et qu’il a laissée inachevée en 1923.

Bilingue - Do not go gentle into that good night (1951), Dylan Thomas (1914-1953)

Ecrit par Line Audin , le Samedi, 06 Décembre 2014. , dans Les Dossiers, La Une CED, Documents

 

Do not go gentle into that good night,

Old age should burn and rave at close of day ;

Rage, rage against the dying of the light.

 

Though wise men at their end know dark is right,

Because their words had forked no lightning they

Do not go gentle into that good night.

 

Good men, the last wave by, crying how bright

Their frail deeds might have danced in a green bay,

Rage, rage against the dying of the light.

L’avant-scène théâtre : la trace écrite du théâtre vivant

Ecrit par Marc Michiels (Le Mot et la Chose) , le Jeudi, 04 Décembre 2014. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

Après une longue période de direction de Robert Chandeau et Jacques Charrière, Christian Dupeyron leur succède, rejoint ensuite par Bernard Loiseau puis Élie Schulmann. Danielle Dumas prend alors les rênes de L’avant-scène théâtre en 1986, jusqu’en 2001, mais reste Rédactrice en chef jusqu’en 2004, date à laquelle le critique dramatique et directeur de journaux Philippe Tesson reprend la revue. Il imagine alors une nouvelle formule en poursuivant plus que jamais sa vocation d’accompagner le théâtre de son temps.

 

Marc Michiels pour Le Mot et la Chose a donné la parole à Olivier Celik, Directeur délégué, Rédacteur en chef, et Violaine Bouchard, Secrétaire de rédaction.

Lever de rideau !

 

Le Mot et la Chose : Olivier, qu’est-ce qui vous a mené dans votre parcours à occuper les fonctions de Directeur délégué et Rédacteur en chef et comment voyez-vous l’évolution du métier, notamment dans l’univers théâtral ?

Les Degrés de l’incompréhension, Max de Carvalho

Ecrit par Didier Ayres , le Vendredi, 07 Novembre 2014. , dans Les Dossiers, La Une CED, Documents

 

Les Degrés de l’incompréhension, Max de Carvalho, éd. Arfuyen, octobre 2014, 158 pages, 14€

 

« alors l’heure en elle-même s’efface »

Comment aborder l’étude de ce beau livre des Cahiers d’Arfuyen, qui sort de la plume de Max de Carvalho, le traducteur de Herberto Hélder, le grand poète portugais ? Oui, comment en venir à l’essentiel, à ce qui reste de l’écume du temps et du poème ? Comment décrire le précipité – au sens des sciences physiques – des sentiments que j’ai éprouvé à la lecture de ce recueil de vers ? Et bien d’abord en regardant la scansion, comment l’ouvrage est élaboré en parties, titres, sous-parties, sous-titres qui, pour finir, dresse un tableau d’aspect proustien, qui m’a beaucoup touché.