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Les Dossiers

Mythic 27

Ecrit par Yann Suty , le Jeudi, 03 Octobre 2013. , dans Les Dossiers, La Une CED, Documents

 

27 ÉCRIVAINS ÉCRIVENT 27 LIGNES SUR 27 ARTISTES DISPARUS À 27 ANS, MIS EN IMAGE PAR DES GRANDS ARTISTES D’AUJOURD’HUI


Mythiq 27, Gotham Lab, 196 pages couleurs, 32 €


27 ans serait-il un âge maudit ? La disparition de nombreuses personnalités à cet âge (Amy Winehouse, Janis Joplin, Kurt Cobain, Jim Morrison, Brian Jones, Jean-Michel Basquiat, Jimi Hendrix) a donné naissance au Club 27.

Le nom proviendrait d’un malentendu lors d’un échange entre la mère de Kurt Cobain et l’agence Associated Press, peu après la mort de son fils, lorsqu’elle aurait déclaré : «Maintenant, il est parti et a rejoint ce club stupide. Je lui avais dit de ne pas le rejoindre». Même si elle pense aux artistes fauchés en plein vol, le journaliste entend le chiffre 27. Le Club 27 est né et devient un phénomène planétaire, un mythe.

Six questions à Gérard Pfister, éditeur

Ecrit par Didier Ayres , le Mercredi, 02 Octobre 2013. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

 

 

Entretien réalisé par Didier Ayres le 5 septembre 2013

 

C’est dans un café parisien que j’ai rencontré Gérard Pfister, pour lui poser quelques questions sur la maison d’éditions Arfuyen qu’il a créée en 1975 et qu’il dirige avec son épouse, entre le Lac Noir, Paris et Strasbourg.

 

Concernant les tout débuts des éditions Arfuyen, pouvez-vous décrire en quelques mots ce que vous aviez à l’esprit lorsque vous avez créé la revue qui portait ce nom ?

Alain Morin, Pour quel temps inconnu ?

Ecrit par Didier Ayres , le Vendredi, 27 Septembre 2013. , dans Les Dossiers, La Une CED

 

Poésie asilaire


Comme je reçois à la même date trois livres des éditions Rougerie, lesquelles continuent leur travail d’impression et de diffusion avec un courage exemplaire, je profite de ces lignes pour partager mon sentiment au sujet de deux livres de feu Alain Morin. Cet auteur, que peu connaissent, laisse une impression « métaphysique » comme l’écrit Y. Bonnefoy, quand pour ma part, j’ajouterai, d’une espèce d’ordre supérieur. Par exemple, ce beau poème de Purgatoire : Toi qui vois/ exaspéré d’amour,/ Archange du plaisir/ toi dont le regard/ transperce la beauté,/ je te rends grâce/ homme magique/ aux rêves par milliers. Avec comme exergue : A G…, 4 ans d’internement. Et là est une espèce de secret, un « corps-espace » comme l’écrit Alain Morin, une « liturgie du temps », en tous cas, un hic et nunc très frappant et solitaire.

Entretien avec Florence Trocmé, rédactrice en chef de Poezibao et du Flotoir

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Samedi, 21 Septembre 2013. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

 

 

Matthieu Gosztola : Pouvez-vous revenir sur la création de Poezibao. Quelles sont les raisons qui ont préludé à ce choix ?

 

Florence Trocmé : à l’origine de Poezibao, il y a un constat et un désir. Le constat (qui n’a fait que devenir plus évident depuis) fut que la place de la poésie se restreignait comme peau de chagrin dans l’espace des medias. Emblématique peut-être à cet égard, sa quasi disparition de France-Culture. Le désir : tenter, modestement, de pallier cette carence en partageant avec d’éventuels lecteurs des textes poétiques. Dans cette optique, le germe fut un almanach poétique, créé en 2001, à ma demande, par Isabelle Aveline, sur son site aujourd’hui disparu Zazieweb.

Pierre Dhainaut ou le pouvoir d'interroger

Ecrit par Didier Ayres , le Lundi, 16 Septembre 2013. , dans Les Dossiers, Etudes, La Une CED

 

 

A propos de Rudiments de lumière publié par les éditions Arfuyen, juin 2013, 11,50 €

 

Au milieu de l’été qui nous trouve, chacun, pris par la « vacance » et donc ouvert et très sensible aux événements intérieurs, je vous propose quelques notes sur le dernier recueil du poète Pierre Dhainaut, recueil de vers et de prose tour à tour fin et élégant. Cette poésie, outre la langue très délicate et claire – ce qui est bien dans la tradition française depuis Boileau –, est une forme d’adresse à l’intelligence du lecteur, à la fois par le biais de la sensibilité et par l’intellection que l’on peut prêter à la découverte de ces textes. Il en va ainsi de ces réflexions sur la nature, sur la mort, sur l’enfance et les enfants par exemple, qui n’autorisent aucune paraphrase.