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Les Dossiers

Rencontre avec Boualem Sansal, « 2084. La fin du monde »

Ecrit par Nadia Agsous , le Jeudi, 08 Octobre 2015. , dans Les Dossiers, Etudes, La Une CED

 

Après Le Village de l’Allemand et Rue Darwin, Boualem Sansal, écrivain algérien, revient sur la scène littéraire avec un septième roman intitulé 2084. Cette fiction qui prend la forme d’une dystopie met en scène un empire totalitaire, l’Abistan, le « pays des croyants où Yölah, Dieu, a élu et délégué Abi pour l’assister dans la colossale tâche de gouverner le peuple des croyants ». Récemment, les éditions Gallimard ont publié dans leur collection Quarto une série de six romans publiés entre 1999 et 2011. 2084 figure sur la liste de plusieurs Prix : Goncourt, Renaudot et Médicis.

 

Dans votre roman, vous projetez vos lecteurs dans un univers qui a sombré dans le totalitarisme religieux. Vous décrivez l’Abistan comme un empire absolument terrifiant. Qu’est-ce que l’Abistan ?

Quelques questions à Marc Pautrel

Ecrit par Philippe Chauché , le Mercredi, 16 Septembre 2015. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

 

La Cause Littéraire : Marc Pautrel vous semblez aimer les petits livres, comme vos deux précédents romans, « Polaire » et « Orpheline », votre dernier opus « Ozu » est un court roman, bref et vif, dans tous ces cas c’est un choix littéraire ?

 

Marc Pautrel : La brièveté, c’est plus un état de fait qu’un choix. J’aimerais écrire des romans plus longs, mais il semble que le format court soit ma meilleure forme d’expression. Pendant l’écriture, quand je relis mon premier jet du texte, à chaque fois je coupe tous les passages moins intenses, les moments où rien n’arrive, tout ce qui obscurcit la compréhension et disperse le lecteur. Je resserre toujours, je cherche à procurer des émotions intenses et donc il faut que je sois précis, efficace, que j’aille à l’essentiel, mais évidemment, à force de couper des passages, à la fin il ne reste plus que 80 pages de texte.

« Topographie et Histoire Générale d’Alger » - Rencontre avec la nouvelle traductrice

Ecrit par Nadia Agsous , le Mardi, 15 Septembre 2015. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

 

Topographie et Histoire Générale d’Alger, Les Editions du Menhir, mars 2015, traduction et présentation de Fred Romano, 19,90 €

 

L’actrice, écrivaine et journaliste Fred Romano, vient de traduire et de publier une version inédite de l’ouvrage intitulé Topographie et Histoire Générale d’Alger qu’elle attribue à Miguel de Cervantès et non à Diego de Haedo comme cela a été précisé dans la version de 1870 (1).

 

Rencontre avec la traductrice de cette nouvelle version :

 

Vous venez de publier une nouvelle version de « Topographie et Histoire Générale d’Alger ». Qu’est-ce qui distingue votre livre de la version de 1870 ?

Balenciaga, magicien de la dentelle, master of Lace

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Mardi, 07 Juillet 2015. , dans Les Dossiers, La Une CED, Documents

 

Dir. Catherine Join-Diéterle, Amalia Descalzo et Sophie Henwood-Nivet, Balenciaga, magicien de la dentelle, master of Lace, préface d’Hubert de Givenchy, bilingue (français/anglais), coédition Cité internationale de la Dentelle et de la Mode, Calais/Somogy éditions d’Art, avril 2015, 128 pages, 150 illustrations, 25,00 €

 

« L’ère moderne est parlante, professait Paul Valéry*. Nos villes sont couvertes de gigantesques écritures, la nuit même est peuplée de lettres de feu. Dès le matin, des feuilles imprimées innombrables sont aux mains de tous. Il suffit de tourner un bouton dans sa chambre pour entendre la voix du monde. Que peut-il résulter de cette grande débauche ? »

Oui, qu’en peut-il résulter ?

Faisons silence.

Pour laisser place à la musique, au miracle de la musique ?

Un peu de beauté (4ème et dernière partie)

Ecrit par Yasmina Mahdi , le Vendredi, 26 Juin 2015. , dans Les Dossiers, Etudes, La Une CED, Côté Arts

 

Réalisme symbolique (19ème siècle)

Portrait de la sœur de l’artiste (1887, 96x74,5 cm) (1) de Fernand Khnopff (1858-1921)

Quand l’artiste Fernand Khnopff peint sa sœur Marguerite, son double, une jeune fille énigmatique apparaît, en pied, dans une robe immaculée. 400 ans plus tard, telle La Dame à la Licorne de Raphaël, elle ne nous livre qu’une part d’elle, une bouche fermée, un regard fuyant et un visage tourné sur le côté. Elle tient son bras ganté, ne dénude aucune partie de sa chair. La couture du milieu de la robe suture le buste, la poitrine haute. Tous les blancs – de l’ivoirin des longs gants au laiteux de l’étoffe – sont traités de manière liliale. La sœur inspiratrice du Beau s’élève comme une colonne lactescente, dans un environnement clair où, à la hauteur du cœur, un objet rond, en or, est accroché au mur.