« … son pied glissa et, à l’instant suivant, plouf ! elle se trouvait plongée jusqu’au menton dans l’eau salée. Sa première idée fut qu’elle était, par suite de circonstances inexplicables, tombée dans la mer. “Dans ce cas, se dit-elle, je pourrai prendre le train pour faire le voyage de retour” (Alice était allée au bord de la mer une fois dans sa vie, et, par une généralisation hâtive, elle en avait conclu que partout où l’on va sur les côtes anglaises on trouve un grand nombre de cabines de bain trempant dans l’eau, des enfants en train de creuser des trous dans le sable à l’aide de pelles en bois, puis une rangée de pensions de famille et, derrière ces pensions de famille, une gare de chemin de fer). Cependant, elle ne tarda pas à comprendre qu’elle se trouvait dans la mare formée par les larmes qu’elle avait versées lorsqu’elle avait deux mètres soixante-quinze de haut ».
Lewis Carroll, traduction H. Parisot
Jules de Montalenvers de Phrysac, noté dans le Livre de mes Mémoires