« Pourquoi gémir, ô mon âme ? », extrait du Psaume 42… Pourquoi écrire mes plaintes, mes ressentiments, mes regrets ? Alors, aujourd’hui, cela semble se calmer… Le voyage vers La Réunion et ma chère sœur – mon âme sœur –, accompagné par maman, m’attend et m’apaise.
Ecrire est un dérivatif aux voyages, aux rencontres humaines. Et le grand voyage, celui annoncé par le facteur par « Nos condoléances », est inscrit dans mon stylet, dans cette page.
J’ai posé une goutte de café sur une feuille blanche : elle imprime sur les deux faces de la feuille son auréole brun-marron. L’écriture à lire dans les deux faces : recto et verso ?
Le droit et l’avers, pas sur la tranche. L’écriture est « imminemment » plane et physique. Longtemps, j’ai cherché et trouvé dans la polysémie du droit des raisons d’exister.
Ce jour, je réalise, je rends compte qu’il y a l’avers des choses… la face cachée de la Lune, le côté obscur de la force, la dépression et le Grand Mal. Ce n’est pas trop tôt ! A quarante-huit ans !