Le passage secret, sans doute, c'est celui des mots, venus du corps, de l'enfance, du silence, les mots transfusés par "secret", au fil des nuits fertiles, entre songe et sommeil.
Le livre, constitué de cinq sections, aborde le mystère de la création poétique, cette "fabrique" essentielle des mots, ces réponses à la quête incessante, "à la nuit du corps", ces petits répons aux "rêves" de nos jours.
La poète, ivre de couleurs qu'elle décline à la trame du recueil, incise la peau qui recouvre le langage pour en découvrir l'essence :
"Il y a un trou dans les mots"
(p.67)
"nous nous perdons partout
mais nous nous obstinons"
(p.66)