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Jeunesse

Tassadit, la petite potière et Tassadit, la petite bijoutière, Sadia Tabti

Ecrit par Nadia Agsous , le Samedi, 07 Juin 2014. , dans Jeunesse, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Maghreb

. Ecrivain(s): Sadia Tabti

Tassadit, la petite potière, Sadia Tabti, éditions Dalimen, Collection Les Carnets de l’ArtMémoire, Alger, 2013, 42 pages

Tassadit, la petite bijoutière, Sadia Tabti, éditions Dalimen, Collection Les Carnets de l’ArtMémoire, Alger, 2014, 64 pages

 

Deux contes des temps modernes…


Tassadit, la petite potière, et Tassadit, la petite bijoutière sont deux récits, courts, en prose et illustrés, que l’on pourrait aisément ranger dans le registre des « contes ». Imaginés, écrits, illustrés par Sadia Tabti et publiés par les éditions Dalimen, dans la collection Les Carnets de l’Artmémoire, ces contes « des temps modernes » situent l’action des protagonistes, la petite Tassadit et les personnages qui gravitent autour d’elle, dans une double temporalité : à la fois au présent et au passé. Le recours à ce dernier est élaboré par le truchement de la mémoire et de l’Histoire.

Adam et Thomas, Aharon Appelfeld

Ecrit par Anne Morin , le Lundi, 24 Mars 2014. , dans Jeunesse, Les Livres, Critiques, La Une Livres, L'école des loisirs, Israël

Adam et Thomas, traduit de l’hébreu par Valérie Zenatti, illustré par Philippe Dumas, 151 pages, 15 € . Ecrivain(s): Aharon Appelfeld Edition: L'école des loisirs

 

Premier livre pour enfants d’Aharon Appelfeld, Adam et Thomas est une fable sur la guerre et la persécution, le versant pour enfants de l’histoire d’Aharon Appelfeld lui-même qui a vécu, enfant, une longue période dans la forêt pour échapper aux traques nazies.

Cela commence comme un conte : la mère d’Adam entraîne son fils dans la forêt avec un sac plein du minimum vital. Avec la consigne de s’arranger pour la journée, et d’aller se cacher chez une certaine Diana si sa mère ne revient pas le chercher à la nuit. Mais la forêt n’est pas hostile : « N’aie crainte – lui dit sa mère –, tu connais notre forêt et tout ce qu’elle contient » (p.7). Ce sera l’antienne qui traversera tout le livre, ressassée par Adam.

A la nuit, au lieu de chercher refuge chez Diana, Adam fausse le cours des choses (?), préférant faire confiance à son destin et aux ressources de sa chère forêt, avoir confiance en le retour de sa mère, y croire.

Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis, Luis Sepulveda

Ecrit par Cathy Garcia , le Mercredi, 03 Juillet 2013. , dans Jeunesse, Les Livres, Recensions, La Une Livres, Métailié, Contes

Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis, illustrations de Joëlle Jolivet, avril 2013, 80 pages, 11 € . Ecrivain(s): Luis Sepulveda Edition: Métailié

 

Vous vous souvenez de L’histoire d’une mouette et du chat qui lui a appris à voler ? Et bien, Luis Sepúlveda nous revient avec une nouvelle histoire de chat aussi belle que la première. Une histoire sensible, pleine de douceur et de bons sentiments, qui font du bien au cœur et à la tête.

« Je pourrais dire que Mix est le chat de Max mais je pourrais aussi indiquer que Max est l’humain de Mix. Cependant, comme la vie nous enseigne qu’il n’est pas juste que quelqu’un soit le propriétaire d’une autre personne ou d’un animal, disons alors que Max et Mix, ou Mix et Max, s’aiment l’un l’autre ».

Max et Mix vivent à Munich, dans une rue bordée de grands et beaux marronniers. Max est un petit garçon et Mix un chaton. Chacune de leurs aventures est l’occasion d’une leçon d’amitié et les deux amis grandissent heureux ensemble. Mix devient un beau chat « adulte, fort et vigoureux », et Max « un adolescent qui se rendait chaque matin à l’école à bicyclette », tandis que Mix allait courir sur les toits et chacun veillait sur la liberté de l’autre, comme le font les vrais amis.

Chien pourri, Colas Gutman

Ecrit par Cathy Garcia , le Mardi, 18 Juin 2013. , dans Jeunesse, Les Livres, Recensions, La Une Livres, L'école des loisirs

Chien pourri, illustrations Marc Boutavant, mai 2013, 55 pages, 8 € . Ecrivain(s): Colas Gutman Edition: L'école des loisirs

 

Que peut-on attendre de la vie, quand on est né dans une poubelle ? Des puces, des mouches, une terrible odeur de sardine et un affreux pelage, genre vieille moquette râpée ? Et bien oui, c’est ça la vie pourrie de Chien Pourri. Il est tellement pourri, qu’il fait fuir les enfants et qu’on n’en voudrait même pas pour paillasson. Chien Pourri n’a donc pas d’amis. Enfin si, un seul, c’est Chaplapla, autre estropié de la vie, passé sous les roues d’un camion à l’âge de trois mois. Chaplapla aime bien Chien Pourri mais malheureusement non seulement il est moche et il pue la sardine, mais Chien Pourri est aussi très bête…

On joue à chat ? Ben non, je suis un chien. Alors à chat perché ? Ben non, je ne suis pas un arbre.

Alors que peut-on bien attendre de la vie dans de telles conditions ? Un maître ! Le jour ou Chaplapla lui apprend que les chiens ont des laisses parce qu’ils ont des maîtres, Chien Pourri n’a plus qu’un rêve en tête, en avoir un, lui aussi. Alors, il quitte son ami et sa poubelle, pour se lancer dans le vaste monde, disons la vaste ville, à la recherche d’un maître. Il ne doute pas une seconde de pouvoir en trouver un, car Chien Pourri est certes puant, moche et bête mais il est aussi doux, serviable et affectueux.

Planète Larklight, Philip Reeve

Ecrit par Cathy Garcia , le Vendredi, 24 Mai 2013. , dans Jeunesse, Les Livres, Recensions, La Une Livres, Iles britanniques, Folio (Gallimard)

Planète Larklight, illustré par David Wyatt, traduit de l’anglais par Jean Esch, janvier 2013, 415 pages, 18,30 € . Ecrivain(s): Philip Reeve Edition: Folio (Gallimard)

 

 

Nous sommes en plein cœur du XIXème siècle, la construction du Crystal Palace est en cours pour accueillir la première grande exposition universelle à Londres. Arthur Mumby et sa sœur, qui ont perdu leur mère, vivent seuls avec leur père, un scientifique spécialiste en xénologie, sur une lointaine orbite. Et ceci, littéralement, car Arthur et Myrtle habitent Larklight, une étrange maison-vaisseau un peu délabrée, qui appartenait à la famille de leur mère, avec pour s’occuper d’eux et de la maison quelques domestiques mécaniques d’un modèle un peu ancien, dont un automajordome en forme de chaudière nommé Raleigh, et des Porcs Voltigeurs, parfaits pour le ménage. Tout cela n’a rien d’exceptionnel à une époque où, grâce à Isaac Newton, les voyages dans l’espace sont des plus communs et les planètes et l’éther fort habités par toutes sortes de créatures. Les vaisseaux se déplacent tout naturellement grâce à l’alchimie et il y a des comptoirs de commerce un peu partout.