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Entretiens

Interview Caroline Riegel : « j’étais la seule à pouvoir le faire », par Michel Tagne Foko

Ecrit par Michel Tagne Foko , le Mardi, 28 Février 2017. , dans Entretiens, Les Dossiers, La Une CED

Nous recevons aujourd’hui une femme au grand cœur, humaniste et globe-trotteur, écrivain aux multiples récompenses, et aujourd’hui réalisatrice d’un premier documentaire aux multiples distinctions, appelé Semeuses de Joie. Le film a obtenu, entre autres, le Prix spécial Ushuaïa TV, Diable d’or 2016 au festival international du film alpin des Diablerets, Grand Prix du Jury au festival Retours du Monde, Grand Prix du public au festival Regards D’altitudes, Prix du public au FIFMA 2015, etc.

 

Michel Tagne Foko : Qu’est-ce qu’on ressent quand son premier documentaire reçoit de nombreux prix ?

 

Caroline Riegel : Beaucoup de joie, un peu de fierté et le sentiment d’être encouragée. Mais c’est surtout les réactions du public, les échanges lors des nombreuses conférences, les relations qui en découlent, les mots des spectateurs et la joie partagée avec les nonnes lorsqu’elles étaient en France qui ont été une incroyable récompense aux efforts et à l’énergie inimaginable déployée pour aller au bout de ce rêve un peu fou.

Rencontre avec Pascal Arnaud, inventeur de Quidam éditeur, par Philippe Chauché

Ecrit par Philippe Chauché , le Mercredi, 22 Février 2017. , dans Entretiens, Les Dossiers, La Une CED

 

La Cause Littéraire : L’année 2017 s’annonce sous de beaux auspices, vous publiez en ce début d’année « Elise et Lise » le tout nouveau roman de Philippe Annocque (« Pas Liev » publié en 2015 a fait l’unanimité des critiques et notamment des nôtres), mais aussi « La Disparition de la chasse » de Christophe Levaux, ou encore « Le Chronométreur » du Suédois Pär Thörn, et vous annoncez également un nouveau roman de Gabriel Josipovici et de Karsten Dümmel. Des fidélités à des auteurs mais aussi des premiers romans. Ces choix, cette « politique éditoriale » sont-ils un principe que vous défendez depuis le début ? Ou bien est-ce le métier que vous pratiquez depuis plus de dix ans qui a dicté et dicte ces publications, le savoir et la saveur du métier d’éditeur ?

 

Pascal Arnaud : S’il y a un principe depuis le début, c’est d’avoir une politique d’auteurs, donc d’être fidèle à un travail spécifique qui, dès le départ, n’est pas donné comme tel. La fidélité c’est une vertu pas toujours évidente eu égard aux impératifs de l’économie de marché, mais elle est globalement là : des auteurs, pas des livres.

Rencontre avec le dessinateur, illustrateur, photographe, Jean-Claude Claeys, par Philippe Chauché

Ecrit par Philippe Chauché , le Mercredi, 01 Février 2017. , dans Entretiens, Les Dossiers, La Une CED

 

Dans les années 80, c’est son imaginaire, sa plume et son crayon qui « illustraient » les couvertures des romans policiers, que publiaient les Nouvelles Editions Oswald. Une collection consacrée pour majorité aux auteurs de langue anglaise, beaucoup d’américains, quelques anglais : Helen McCloy, John Dickson Carr, Robert Bloch, Jack Vance ou encore Howard Fast et John Evans, on y trouvait également des romans noirs de Frédéric Fajardie et de Léo Mallet. On reconnaît immédiatement le style de Jean-Claude Claeys, son dessin en noir et blanc, ses visages, ses corps d’héroïnes, d’hommes déformés par la peur. Le trait est net, vif coupant comme une lame de couteau, un dessin pour une situation, très théâtralisée, une situation pour raconter un roman. En parallèle, Jean-Claude Claeys signe quelques livres scénarisés et dessinés, dont Magnum Song, Lame Damnée (avec Nolane) et La Meilleure façon de tuer son prochain (qui reprend ses fameuses couvertures), un style fait de noirs et de gris, un art de la mise en « scène » de la page, beauté du trait, richesse des combinaisons de gris, de noirs et de blancs, Jean-Claude Claeys manie à dessein les armes du dessin. Son univers doit beaucoup aux films noirs de la Warner ou de la RKO, taxis dans la nuit, rues sombres, clubs de jazz enfumés, femmes fatales, armes de poing, cris et déchirements, musiciens solitaires, c’est toujours Autour de Minuit que tout se joue.

Entretien avec Jean-Luc Romero, conseiller régional d’Ile-de-France

Ecrit par Michel Tagne Foko , le Vendredi, 13 Janvier 2017. , dans Entretiens, Les Dossiers, La Une CED

 

Nous recevons aujourd’hui Jean-Luc Romero, à l’occasion de la sortie de son nouveau livre : SurVivant ! Mes 30 ans avec le sida (Ed. Michalon) Une œuvre documentée, mêlée un peu par la genèse du virus du sida et l’histoire vraie de l’auteur. Une si belle leçon de courage !

Pour revenir à l’auteur, il est le seul homme politique de la République française à avoir révélé sa séropositivité. Maire adjoint du XIIe arrondissement de Paris, chargé du Tourisme et de la Culture. Conseiller régional d’Ile-de-France. Investi par Anne Hidalgo, maire de Paris, d’une mission spéciale sur le tourisme LGBT et la nuit à Paris. Etc.

 

Michel Tagne Foko : À un moment, dans votre livre, vous parlez du 3e congrès d’Africités, qui se déroulait au palais des congrès à Yaoundé au Cameroun, et qui rassemblait de nombreux élus, chefs d’État, ministres, etc., où vous deviez intervenir, militer un petit peu. Comment expliquez-vous le manque d’intérêt pour ce genre de débat ?

Rencontre avec l’écrivain éditeur Arnaud Le Vac, par Philippe Chauché

Ecrit par Philippe Chauché , le Mercredi, 09 Novembre 2016. , dans Entretiens, Les Dossiers, La Une CED

Arnaud Le Vac croit aux affinités électives, il sème à tout va, une manière de vivre poétiquement, autrement dit des lettres d’écrivains, des poèmes, des photos, des reproductions de toiles et de dessins : – Prenez, et jetez au vent. Arnaud Le Vac met en musique Le sac du semeur, une revue numérique et imprimée, que l’on découvre parfois sur la table d’un café parisien, et que chaque lecteur peut imprimer pour l’offrir au vent, pour dit-il réinventer dans la continuité de la vie et du langage notre rapport entre la poésie et la vie.

La Cause Littéraire : Commençons par le début, si vous le voulez bien, pourquoi ce désir d’une nouvelle revue ? Vous faites d’ailleurs référence à celles qui ont marqué le « paysage » poétique français, Dada et la Révolution Surréaliste, nous pourrions y ajouter Tel quel, l’Infini, Ligne de Risque, Sprezzatura, Les Cahiers de Tinbad, vous vous sentez une certaine parenté avec ces dernières ?