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Entretiens

Entretien avec Pierre Vinclair (1) La ritournelle infinie ?

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Vendredi, 10 Février 2012. , dans Entretiens, Les Dossiers, La Une CED



Entretien avec Pierre Vinclair, à l’occasion de la parution de Kojiki (avec Yukako Matsui) au corridor bleu (240 p., 22 €), première partie


Matthieu Gosztola : Tu pratiques la course à pied avec une intensité qui me laisse sans voix (pour la pratiquer moi-même, mais à un bien moindre niveau ; si je cours le marathon, mon temps personnel fait grise mine auprès du tien). Peux-tu nous parler des incidences que peut avoir ce mode d’existence qui n’est plus que pure existence, c’est-à-dire cette façon qu’a le corps dans la course de ne plus exister mais de s’exister si je puis risquer ce terme, sur ta vie, et donc, puisque l’un et l’autre ne sauraient ne pas être intimement mêlés, sur ton écriture ?

Manifestation : le Maghreb des livres

Ecrit par Nadia Agsous , le Jeudi, 02 Février 2012. , dans Entretiens, Les Dossiers, La Une CED

Entretien avec Georges Morin

La 18ème édition du Maghreb des livres aura lieu à l’Hôtel de Ville de Paris, les samedi 11 et dimanche 12 février 2012.

Conformément au système rotatif instauré par l’association Coup de soleil entre les trois pays du Maghreb, après la Tunisie en 2011 et l’Algérie en 2013, le Maghreb des livres met à l’honneur en 2012 le Maroc et ses écrivains.

Georges Morin, président de l’association Coup de soleil, nous éclaire sur cette manifestation culturelle considérée comme la plus grande librairie de France sur les pays du Maghreb.


Dans quel contexte est née l’association Coup de soleil ? Quelle est sa vocation première ?

 

C’est en octobre 1985, à Paris, lors d’une soirée chez une amie, qu’est née l’idée de créer l’association Coup de soleil. Nous étions un groupe d’amis, Algériens, Marocains, Tunisiens, Arabo-berbères, Juifs, Pieds Noirs.

Retour à la Rue Darwin, entretien avec Boualem Sansal

Ecrit par Nadia Agsous , le Vendredi, 16 Décembre 2011. , dans Entretiens, Les Dossiers, Chroniques Ecritures Dossiers, La Une CED

Autour de "Rue Darwin"


À la mort de sa mère, Yazid dit Yaz, le personnage principal du dernier roman de l’écrivain algérien Boualem Sansal, se lance dans une quête de ses origines familiales. D’évènement en événement. De découverte en découverte. De rebondissement en rebondissement, Yaz émerge comme un précieux témoin qui nous livre, dans une écriture de l’aveu et de la confession, son histoire personnelle qui vient faire écho à l’histoire de son pays.

À travers l’interview qui suit, Boualem Sansal raconte, dans un langage franc et sincère, ses débuts d’écrivain, son histoire familiale et celle de Yazid, le protagoniste de son roman.

Boualem Sansal a reçu le Prix de la paix des libraires allemands, lors de la Foire du livre de Francfort, le 16 octobre 2011.


Entretien avec Boualem Sansal :

Entretien avec Marc Pautrel

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Mardi, 19 Juillet 2011. , dans Entretiens, Les Dossiers, Chroniques Ecritures Dossiers, La Une CED, Univers d'écrivains

Mené par Matthieu Gosztola

Vous semblez faire en sorte que le cadre de vos récits ait trait toujours à une certaine a-temporalité, qui pourrait presque s’apparenter à celle des contes, ce qui n’est pas seulement perceptible dans Le Métier de dormir (Confluences, 2005). Ce lien constant entre les contes et vos récits tient aussi me semble-t-il à leur brièveté qui permet de ne jamais les clore, et de les rattacher à un héritage grandiose du récit elliptique et bref où ce sont nos rêves, notre imaginaire, qui viennent poursuivre les faits relatés. Faire choir les récits de la contemporanéité afin de les faire tomber dans l’imprécision des rêves et des contes, mais toujours suivant l’extrême précision que permet votre écriture, ses entrelacs et son chant comme se déployant en contre-points successifs, est-ce ce qui paradoxalement permet de dire vraiment quelque chose du contemporain ?


Je crois que ce qui est commun à tous mes textes, c’est leur caractère légendaire. Le récit, ou pour les textes plus longs, les histoires (ou romans), sont livrés par écrit en raison de l’importance quasi mythique que le narrateur leur accorde. Il faut raconter cette chose, apparemment commune, mais qui met en lumière une vérité.