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La Une CED

Dit de lieux-dits (III), par Clément G. Second

Ecrit par Clément G. Second , le Mercredi, 23 Novembre 2016. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis, Création poétique

 

 

Parmi d’autres, une rose de lieux-dits inventés, réfutables – à l’instar des nomenclaturés ? –,

 

disposée cardinalement,

 

les faisant rayonner.

 

De gauche à droite, REDAN   CLÉRY   LES ARINETTES,

Enveloppez la bêtise dans un discours religieux…, par Amin Zaoui

Ecrit par Amin Zaoui , le Mardi, 22 Novembre 2016. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

Les minorités face à la majorité de la bêtise

La littérature doit creuser, profondément piocher dans l’Histoire et dans la religion afin de pouvoir interpréter le secret de cette terreur qui menace ou qui habite le fond du citoyen arabo-musulman.

Et ils sont nombreux en nombre de têtes !! Ceux qui ont fait de la religion une profession, un métier pour gagner du pain et pour conquérir le pouvoir et la richesse ! Cela est appelé : la pollution de la religion.

Enveloppez la bêtise dans un discours religieux, n’importe quelle bêtise, grande ou petite, politique, culturelle ou scientifique, emballez-la dans une langue colorée d’un lexique religieux, et elle reprendra les ailes, a dit un jour Ibn Ruchd Averroès, philosophe de la rationalité. Sa parole est toujours d’actualité. La bêtise, toute bêtise fascine dès qu’elle est portée par une langue religieuse ! Dans une société, comme la nôtre, la pauvreté culturelle, l’obscurantisme dans l’école, l’université isolée recroquevillée sur elle-même, l’absence de la pensée critique et rationnelle, tout cet environnement favorise l’hégémonie et la répression religieuses sur l’imaginaire libre du citoyen. Il faut clarifier que dans ce cas de figure, le religieux n’est pas le spirituel. Au contraire le religieux est l’ennemi ou l’opposé du spirituel.

Mère (10), par Didier Ayres

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 19 Novembre 2016. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

Parce que je crois que l’univers est fini, et que l’expansion de l’univers est à mettre au titre de sa totalité, comme le néant existe comme partie du tout. Pas de Big-Bang, l’incommencement. Toutes ces notions sont sujettes à l’épistémologie.

Tiens.

Merci.

Il disait quoi à propos de la tristesse ?

Il revient d’un colloque à Cerisy, et il est remonté.

Une sorte de rayonnement, lit-on ailleurs, dont la musique est inconsciente. Il faut remettre la science au niveau de l’esthétique et ne pas désespérer de l’épistémologie.

Dit de lieux-dits (II), par Clément G. Second

Ecrit par Clément G. Second , le Jeudi, 17 Novembre 2016. , dans La Une CED, Ecriture, Création poétique

 

Toponymer peut faire entrer,

---------------------------------------TRÉLANQUE

 

par  jeu, en mimétisme  avec certain  Nominateur.

 

------------------------GRAVENAS-LES-TOURS


Ces lieux sans lieu,

 

----------CASTEL-TRÉBORD                                        ESPAIN

La poésie d’Aimé Césaire, par Nadia Agsous

Ecrit par Nadia Agsous , le Jeudi, 17 Novembre 2016. , dans La Une CED, Les Chroniques

 

« Parole des profondeurs »

Aimé Césaire est écrivain, dramaturge, biographe, homme politique, avant tout et par-dessus tout, il est poète. Il est cet être sensible et lucide, animé par ses passions ardentes ; il est ce manouvrier de la langue qu’il use à loisir, en toute liberté, pour dire, affirmer haut et fort et graver son être au monde. La poésie césairienne éblouit par la beauté de son verbe ; elle envoûte par son parfum à l’essence de vérité ; elle émeut par sa sincérité, son authenticité et sa profondeur.

Le verbe poétique d’Aimé Césaire sonne comme une promesse de vie et d’épanouissement ; c’est une voix qui résonne en nous, qui parle à notre sensibilité, qui panse nos plaies, nourrit nos ambitions et fait vivre nos rêves.

Aimé Césaire définit la poésie comme « la parole rare », « la parole essentielle », la « parole fondamentale », « la parole des profondeurs ». De son point de vue, la poésie est une parole qui « s’accumule ; elle s’accumule pendant longtemps ; elle s’accumule patiemment, elle fait son cheminement ; on peut la croire éteinte et brusquement, la grande déchirure : l’éruption ! »