« Dans l’absolu, si le réel se perd, c’est le néant qui gagne », Michel Baglin
« Suis-je le gardien de mon frère ? » (Caïn à Yahvé, Genèse 4, 9)
Vie réelle et vie hors du réel
Michel Baglin, poète considérable, romancier, nouvelliste, essayiste, vient de nous quitter pour un monde dont nous ignorons tout, quoique certains puissent en disserter à l’infini. Son beau livre, réédité par Alain Kewes et ses éditions Rhubarbe, à Auxerre, fut publié une première fois en 1998 aux éditions N&B. On se dira qu’en vingt ans, le contexte a changé et que cet essai pourrait bien être devenu obsolète en bien des endroits. On risquerait de se tromper par systématisme.