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La Une CED

Six questions à Gérard Pfister, éditeur

Ecrit par Didier Ayres , le Mercredi, 02 Octobre 2013. , dans La Une CED, Les Dossiers, Entretiens

 

 

Entretien réalisé par Didier Ayres le 5 septembre 2013

 

C’est dans un café parisien que j’ai rencontré Gérard Pfister, pour lui poser quelques questions sur la maison d’éditions Arfuyen qu’il a créée en 1975 et qu’il dirige avec son épouse, entre le Lac Noir, Paris et Strasbourg.

 

Concernant les tout débuts des éditions Arfuyen, pouvez-vous décrire en quelques mots ce que vous aviez à l’esprit lorsque vous avez créé la revue qui portait ce nom ?

52.dimanche (XXXI)

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 28 Septembre 2013. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

la capture et la fusion

voici quelques mots sur la procédure logique de l’activité de créer

car dire c’est chercher une idée ou une image là où on est susceptible de la trouver

pour ma part, je suis enclin à croire que les idées sont des sortes d’alouettes qu’il faut capturer un instant pour en décrire l’intérêt et dire leurs traits et leurs reliefs

c’est ainsi qu’on détoure un morceau de la réalité, comme le rouge de l’abat-jour à mes pieds ou le petit personnage blanc qui figure un guerrier chinois ; ces choses existent, évidemment, mais pas sans la capture, la saisie, ce en quoi la parole les décèle

ainsi écrire rend captives l’idée et l’image

Alain Morin, Pour quel temps inconnu ?

Ecrit par Didier Ayres , le Vendredi, 27 Septembre 2013. , dans La Une CED, Les Dossiers

 

Poésie asilaire


Comme je reçois à la même date trois livres des éditions Rougerie, lesquelles continuent leur travail d’impression et de diffusion avec un courage exemplaire, je profite de ces lignes pour partager mon sentiment au sujet de deux livres de feu Alain Morin. Cet auteur, que peu connaissent, laisse une impression « métaphysique » comme l’écrit Y. Bonnefoy, quand pour ma part, j’ajouterai, d’une espèce d’ordre supérieur. Par exemple, ce beau poème de Purgatoire : Toi qui vois/ exaspéré d’amour,/ Archange du plaisir/ toi dont le regard/ transperce la beauté,/ je te rends grâce/ homme magique/ aux rêves par milliers. Avec comme exergue : A G…, 4 ans d’internement. Et là est une espèce de secret, un « corps-espace » comme l’écrit Alain Morin, une « liturgie du temps », en tous cas, un hic et nunc très frappant et solitaire.

Le scalp en feu - V

Ecrit par Michel Host , le Mercredi, 25 Septembre 2013. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

 

« Poésie Ô lapsus », Robert Desnos

Le Scalp en feu est une chronique irrégulière et intermittente dont le seul sujet, en raison du manque et de l’urgence, est la poésie. Elle ouvre un nombre indéterminé de fenêtres de tir sur le poète et son poème. Selon le temps, l’humeur, les nécessités de l’instant ou du jour, ces fenêtres changeront de forme et de format, mais leur auteur, un cynique sans scrupules, s’engage à ne pas dépasser les dix pages pour l’ensemble de l’édifice. Lecteur, ne sois sûr de rien, sinon de ce que le petit bonhomme, là-haut, ne lèvera jamais son chapeau à ton passage car, fraîchement scalpé, il craint les courants d’air.

Enfin, Le Scalp en feu sera, à partir de ce 5e numéro, publié simultanément sur les sites de Recours au poème et de La Cause Littéraire / Septembre 2013.

Entretien avec Florence Trocmé, rédactrice en chef de Poezibao et du Flotoir

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Samedi, 21 Septembre 2013. , dans La Une CED, Les Dossiers, Entretiens

 

 

Matthieu Gosztola : Pouvez-vous revenir sur la création de Poezibao. Quelles sont les raisons qui ont préludé à ce choix ?

 

Florence Trocmé : à l’origine de Poezibao, il y a un constat et un désir. Le constat (qui n’a fait que devenir plus évident depuis) fut que la place de la poésie se restreignait comme peau de chagrin dans l’espace des medias. Emblématique peut-être à cet égard, sa quasi disparition de France-Culture. Le désir : tenter, modestement, de pallier cette carence en partageant avec d’éventuels lecteurs des textes poétiques. Dans cette optique, le germe fut un almanach poétique, créé en 2001, à ma demande, par Isabelle Aveline, sur son site aujourd’hui disparu Zazieweb.