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La Une CED

Néant calme - Méandres et néant, Stéphane Sangral

Ecrit par Didier Ayres , le Lundi, 01 Juillet 2013. , dans La Une CED, Les Dossiers, Etudes

 

 

Méandres et Néant, Stéphane Sangral, Editions Galilée, juin 2013, 112 pages, 9 €

 

Permettez-moi d’ouvrir ce petit texte de recension de Méandres et Néant, de Stéphane Sangral, par une ou deux notes attenantes, afin de comprendre comment a pris corps ma lecture de cet ouvrage très riche et original. Tout d’abord, le fait que le livre soit arrivé anonymement ou presque à mon domicile, donnait à voir une démarche à la fois sûre d’elle et aventureuse. Par ailleurs, je connais bien les éditions Galilée – par exemple avec le remarquable ouvrage de Michel Deguy, Au jugé, à partir duquel j’ai fait plusieurs conférences en milieu académique – et je sais qu’elles produisent des livres charnus et intelligents.

52.dimanche (XXIII)

Ecrit par Didier Ayres , le Mardi, 25 Juin 2013. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

dimanche 3 juin 2012

 

bord à bord

une toute petite lettre aujourd’hui, sous l’emprise d’un bon rêve, après cette nuit violente, d’orage et de vent

cette correspondance dominicale me rend toujours un peu nerveux, car elle remplit ma journée de quelque chose d’électrique comme si mon épître vivait hors d’elle un instant et me saisissait, le soir venu, par sa mise au propre

hier midi j’avais mon titre : bord à bord

de là, la discussion sur la question de joindre réalité et fiction – fiction au sens large

Vichy Hotel

Ecrit par Marie du Crest , le Mardi, 25 Juin 2013. , dans La Une CED, Ecriture, Nouvelles

 

A notre grand-oncle Pierre Rubenovitch

 

C’est juin qui revient. Le printemps n’était pas revenu depuis l’hiver, cette année-là.

Vichy ville fleurie dit le panneau à l’entrée de la ville.

La ville qui fut la France – La France de Vichy. Pastille blanche, digestive, lisse et mentholée, un petit savon, un jeton au recto-verso qu’elle tient dans sa main.

 

VICHY-ETAT

Dit le texte du bonbon suranné.

Vichy carotte, Vichy carreaux,

Vichy Célestins, presque céleste.

Derrida, El Maâri, Baudelaire, Abou Nouas et les autres

Ecrit par Amin Zaoui , le Lundi, 24 Juin 2013. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

 

In "Souffles" (Liberté)

 

Pourquoi la modernité dans la littérature arabe a-t-elle échoué ou tardé ? Pourquoi, après presque un siècle depuis la publication du roman autobiographique Les Jours de Taha Hussein – ce roman a été publié en 1929 traduit en français et préfacé par André Gide –, le courage littéraire a-t-il régressé dans le monde littéraire arabe ? La bonne littérature a reculé ? La raison s’est éclipsée ? La critique s’est marginalisée ? On va droit, de plus en plus, dans le mur, vers l’abîme ou dans l’obscurité. Les intellectuels arabes ont raté leur rendez-vous avec la modernité, tout simplement, parce qu’ils ont coupé, d’un côté, avec leur patrimoine osé et rationnel, et de l’autre côté, faute de la traduction, avec les richesses de la pensée humaine. Les écrivains arabes, à l’image du lecteur arabe, même quand ils sont occupés par la littérature universelle se trouveront face à des écrits faussement traduits.

52.dimanche (XXII)

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 22 Juin 2013. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

dimanche 27 mai 2012

 

séquence, intervalle

la situation d’aujourd’hui est compliquée, car je suis au chevet de mon amie pour la matinée à cause d’une petite infection respiratoire qu’elle ressent assez douloureusement

cependant, je pensais dès hier à mon travail de maintenant

alors, laissez-moi discourir quelques instants sur la question de ce que je pourrais appeler la séquence et l’intervalle

car c’est une chose bien simple à comprendre, qu’écrire est sujet à la séquence, c’est-à-dire, à la saturation d’un moment qui va, une activité qui pousse par devant, qui fait proue