Identification

La Une CED

Allah Akbar au pluriel (1ère partie), par Amin Zaoui

Ecrit par Amin Zaoui , le Jeudi, 19 Mai 2016. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

 

Souffles 12 mai 2016

 

1. Bonne nuit mon enfance !


Paisiblement, comme un poème, mon enfance s’écoulait comme dans du coton de quiétude. Nous vivions dans un douar dont la totalité des maisons appartenaient à mes oncles, mes cousins, mes tantes et mes grands-parents. Un douar où tous les habitants portent le même nom.

Sous la lumière du quinquet, ou sous la lueur fatiguée de la bougie, mes rêves sont nés et ont grandi. On cherchait de l’eau d’un puits situé à quelques kilomètres, en bas du douar, sur les dos des ânes ou sur les dos des femmes ! Les hommes qui sont forts ne portaient jamais les choses pesantes !

Le monde me tue, collectif de pièces de théâtre, Espaces 34

Ecrit par Marie du Crest , le Jeudi, 19 Mai 2016. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières, Théâtre

 

Le monde me tue, collectif de pièces de Cédric Bonfils, Marie Dilasser, Thibault Fayner, Samuel Gallet, Olivier Mouginot, Sabine Tamisier, Editions Espaces 34, 2007, 184 pages, 10 €

 

Trop compliqué pour toi, de Cédric Bonfils

 

OPUS 1 ou la Lumière et le Noir

Les élèves des écoles de cinéma achèvent leurs études assez souvent par la réalisation d’un court métrage, geste inaugural d’une œuvre en devenir. Les 6 élèves de l’ENSATT du département Ecriture dramatique de la toute première promotion de l’école, en 2007, proposèrent six pièces courtes à partir d’une citation donnée extraite d’Accatone de Pasolini : « Ou le monde me tue ou je tue le monde ! ». Les Editions Espaces 34 les ont éditées dans un seul volume intitulé Le monde me tue. Deux jeunes metteurs en scène de l’ENSATT (S. Delétang et G. Delaveau en assurèrent la création).

A propos de Circonvolutions de Stéphane Sangral, par Didier Ayres

Ecrit par Didier Ayres , le Mercredi, 18 Mai 2016. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

 

Une expérience de langage

à propos de Circonvolutions de Stéphane Sangral, éd. Galilée, avril 2016, 150 pages, 15 €

 

Comment déconstruire physiquement et métaphysiquement le poème ? C’est tout l’art du dernier recueil de poésie de Stéphane Sangral qui livre, avec Circonvolutions, une plongée en apnée dans un univers presque angoissant, ou néanmoins confiné à l’ennui du poète qui confine, quant à lui, à la métaphysique. Un de mes interlocuteurs sur la Toile me disait que le monde ne peut pas être sans ce qui n’existe pas. Pour Stéphane Sangral le monde se déconstruit comme monde et tombe dans la langueur négative d’une interrogation sans fin, mais s’appuie cependant sur le langage et sa part immatérielle.

L’Equipe raconte l’Equipe, 70 ans de passion, Gérard Ernault et Les Anciens de l’Equipe, par Jean Durry

Ecrit par Jean Durry , le Mardi, 17 Mai 2016. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

L’Equipe raconte l’Equipe, 7 ans de passion, Gérard Ernault et Les Anciens de l’Equipe, Robert Laffont, octobre 2015, 352 pages, 29 €

 

Remarquable.

Qui, chercheur ou curieux, s’intéressera en profondeur à l’histoire de la Presse, ne trouvera guère de monographie comparable à cette rétrospective des 70 ans de parcours du quotidien sportif « L’Equipe » depuis son premier numéro, le 28 février 1946, rétrospective tracée sous l’égide de l’Association des Anciens du journal et de son Président Gérard Ernault. Entre prologue et épilogue, ces sept décennies sont découpées en douze épisodes de quelques années et environ 25 pages chacun, scindés selon les transformations et les mutations successives. Les – nombreux – rédacteurs de chacun des textes ont personnellement connu la plupart des premiers protagonistes ou furent eux-mêmes les acteurs des péripéties qu’ils rappellent ou font découvrir.

Défunt amour, par Nadia agsous

Ecrit par Nadia Agsous , le Lundi, 16 Mai 2016. , dans La Une CED, Ecriture, Bonnes feuilles

 

De : elle2000@yahoo.fr

A : man43@wanadoo.fr

05 mai 2009

3h56 mn

 

Défunt amour,

Mon sexe ne danse plus. Mes reins ne cambrent plus. Mes seins ne se dressent plus à l’évocation de l’image de toi. Et c’est dans le désert du désir de toi que je t’écris ce mail.

Mon dernier mail.

Voici venu le temps de tourner le dos à cette histoire folle qui m’a longtemps tenue en laisse.