« Considéré comme l’un des plus grands écrivains latino-américains, Juan Rulfo est aussi l’un des moins prolifiques. Après la parution en 1953 de son recueil de nouvelles, El Llano en llamas (Le Llano en flammes), puis en 1955 de son roman Pedro Páramo, il a cessé de publier. Ce silence, qui a duré jusqu’à sa mort en 1986, a contribué à faire de Juan Rulfo un mythe littéraire ». Extrait de l’introduction à la présente édition.
A écrivain singulier, roman unique.
Roman unique, puisque Rulfo n’en a pas écrit d’autre.
Mais roman unique par la singularité de sa composition, par l’étrangeté de ses personnages, de leurs actes, de leurs propos, de leur apparence, par l’exotisme planant de son décor, par le caractère décalé des situations et de la mise en scène, plus globalement par l’atmosphère déconcertante qui y règne.