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La Une CED

Mère (1), par Didier Ayres

Ecrit par Didier Ayres , le Mardi, 13 Septembre 2016. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

Les personnages ont le visage éclairé par un projecteur qui laisse le restant de la scène dans l’ombre ; peu à peu durant le déroulement de la pièce, on voit le décor : une maison abandonnée où les meubles sont recouverts de draps, et où règnent l’immobilité et en quelque sorte, le silence.

 

Toutes les espèces de mort, et l’atmosphère de mort.

Le gloire posthume, tu y crois ?

Ma sœur a été moniale dans un monastère bouddhiste. Trois années, trois mois, trois jours et trois heures. Voire trois minutes.

Elle ? Elle a toujours été inspirée par la musique, du jazz que son ami du moment collectionnait chez Crocodisc.

Entretien avec Didier Ben Loulou, par Philippe Chauché

Ecrit par Philippe Chauché , le Jeudi, 08 Septembre 2016. , dans La Une CED, Les Dossiers, Entretiens

 

Rencontre avec Didier Ben Loulou – l’écrivain-photographe et le photographe qui écrit – au tout début du mois de juillet à Arles, à l’occasion des RIP (les Rencontres Internationales de la Photo), puis le dialogue va se poursuivre entre Avignon et Jérusalem à propos de Israël 80’s, Éditions La Table Ronde, octobre 2016 ; Chroniques de Jérusalem et d’ailleurs, Éditions Arnaud Bizalion, Marseille 2016 – didierbenloulou.com

 

Tout est toujours une question de regard, de juste regard, et de place, de juste place, le photographe vérifie à chaque image d’Israël 80’s ces principes. Nous sommes à Tel-Aviv, à Nazareth, Jaffa, Jérusalem, des visages d’anonymes s’offrent à nous, en noir et blanc, sous le soleil, la pluie, dans une rue, sur une plage, dans un café, comme des traces des éblouissements de la vie en mouvement d’une nation.

« La chose la plus difficile à apprendre : la sensation ».

Lettre ouverte aux auteurs Indépendants, par Mélanie Talcott

Ecrit par Mélanie Talcott , le Mercredi, 07 Septembre 2016. , dans La Une CED, Les Chroniques

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Réponse à l’avalanche de commentaires délétères émis suite à une chronique que j’ai rédigée sur mon blog :

Chroniquer un auteur indépendant, c’est carrément se tirer une balle dans le pied dès lors que l’on adhère pas au compliment dithyrambique qui a transformé peu à peu l’autoédition en un univers fermé, une espèce de fraternité gélifiée avec ses codes vestimentaires, ses commentaires en listing, ses guéguerres de tranchée et ses omertas. Alors que les choses soient bien claires : je vous emmerde !

Chroniquer  un auteur « Indé » c’est mettre le doigt dans un monde où comme dans la vraie vie pullulent des teignes égotiques qui se prennent souvent pour des génies incompris et ont l’amertume vengeresse, tout en brandissant la pancarte « je suis bienveillance ». On s’y bat pour être au Top 100 Amazon, tout en chiant sur ce géant capitaliste où pourtant on va toutes et tous barboter, indés ou non, en espérant que le nombre exponentiel des ventes nous sauvera de la noyade anonyme.

Une poésie du lien - à propos de deux livres des éditions du Lavoir St-Martin 

Ecrit par Didier Ayres , le Mardi, 06 Septembre 2016. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

 

à propos de deux livres des éditions du Lavoir St-Martin :

D’ors et de ciel, Pascale Anglès, mai 2016, 55 pages, 15 €

Chemin de feu, Bernard Grasset et Glef Roch, 2013, 87 pages, 20 €

 

C’est lors d’une soirée et d’un récital de poésie dans la résidence d’été de l’éditrice du Lavoir S-Martin, que j’ai rencontré la poétesse Pascale Anglès, laquelle m’a offert son recueil paru en mai dernier. Par la même occasion, Bernard Grasset m’a lui aussi offert un recueil de textes poétiques sur la peinture de Glef Roch. Ainsi, je suis reparti dans la chaude nuit limousine, avec ces deux livres qui m’ont frappé tout autant par leur adresse que par la qualité des textes. Et comme tout cela revient au mérite de Marie-Noëlle Chabrerie, l’éditrice de ces deux ouvrages, j’ai décidé de rassembler ces deux lectures car elles présentaient toutes les deux un terme commun, le lien, une poésie du lien.

Désert Désir des Îles (1), par Clément G. Second

Ecrit par Clément G. Second , le Lundi, 05 Septembre 2016. , dans La Une CED, Ecriture, Création poétique

Notules - notîles en attente d’autres -

 

« Les îles sont des miséricordes de la mer »,

Saint-Pol-Roux

 

Les îles, miséricordes, faveurs, concessions ou remords de la mer. Ou encore contradictions, oublis ou démentis, exceptions, miettes, bribes… Hypostases d’écume nouée, cernée, solidifiée par jeu ou par inadvertance à longueur de ressac, ou par simple retrait de l’élément qui met la consistance au jour.

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Soubresauts, points d’honneur, points sans texte de la terre.

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D’autant plus ouvertes à l’immensité que jetées menues sur l’océan.

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