Identification

Création poétique

Marche nocturne, par Alix Lerman Enriquez

Ecrit par Alix Lerman Enriquez , le Lundi, 23 Mai 2016. , dans Création poétique, Ecriture, La Une CED

 

Je marche sur le bitume écartelé

de la rue déjà roide de nuit.

Bitume quadrillé de silence,

écarquillé de noir, mal équarri.

 

Sous l’aridité des étoiles,

leur silence aussi,

je cherche en vain

des restes de rose

au parfum d’enfance oublié.

Mummy is dead, par Murielle Compère-Demarcy

Ecrit par MCDEM (Murielle Compère-Demarcy) , le Mercredi, 04 Mai 2016. , dans Création poétique, Ecriture, La Une CED

 

novembre pressenti

de poix et de bitume

embaume ces lieux saints

recueillis

 

dans ces fleurs et ces gestes

presque automatiques

/ automatisés

aux effluves de cire

Je Tu mon AlterEgoïste (extrait 1), par Murielle Compère-Demarcy

Ecrit par MCDEM (Murielle Compère-Demarcy) , le Lundi, 04 Avril 2016. , dans Création poétique, Ecriture, La Une CED

 

Le téléphone dort de son sommeil de solitude et de silence

Chaque jour entier est une aube qui te rappelle

dans les eaux troubles de l’oubli la fable du soleil

Réseaux infinis de sable et de sel

résonnant dans le clair bruissement des algues

allongées sur la grève

L’absence caresse le vide de sombres errances

Avortées trop d’esquisses s’achèvent

dans le frêle esquif du rêve

Le remugle des nuits remue

sa bauge de fausses promesses

Chant, par Alix Lerman Enriquez

Ecrit par Alix Lerman Enriquez , le Lundi, 04 Avril 2016. , dans Création poétique, Ecriture, La Une CED

 

Chant

 

Je chante sous mon platane préféré

l’écho répété d’un poème

qui hurle l’aube et puis l’aurore,

qui hurle les fractures

de mes rêves délaissés.

 

Je chante, alouette oubliée,

la nostalgie d’un pays

où le soleil se levait rose

sur les branches de l’arbre,

Ouverture, par Alix Lerman Enriquez

Ecrit par Alix Lerman Enriquez , le Mercredi, 09 Mars 2016. , dans Création poétique, Ecriture, La Une CED

 


C’est le matin : bleu de cobalt devant moi.

J’ouvre mes paupières sur le monde.

Je vois la mer presque rouge qui me regarde

et le soleil rouge qui l’éclabousse,

 

comme une orange sanguine

écrasée sur le ciel

sur cette surface d’huile si lisse, si lourde.