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La Une CED

J’étais à deux pas de la Ville Impériale (6/10)

Ecrit par Didier Ayres , le Vendredi, 10 Octobre 2014. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

II

 

A la télévision

Non, à part.

En tête-à-tête, on ne peut pas.

Je suis comme Heidi.

Tu peux garder son micro ?

Oui, avec ses lunettes ?

C’est pire que ce que j’imaginais.

Douce ivresse. Douce ivresse.

Coupure d’électricité 1600 × 896, Patrick Tosani, Vendredi, Tapisserie, Gobelins

Ecrit par MCDEM (Murielle Compère-Demarcy) , le Jeudi, 09 Octobre 2014. , dans La Une CED, Ecriture, Création poétique

 

Coupure d’électricité

un fusible a sauté

dans la nuit de ma tête /

de ma tête-à-poèmes

2 heures après minuit ce n’est rien

le train-tram-rail des rêves

qui roule / Le Directeur du Réseau Central

déféré / dans ma tête qui roule

Sous les verrous / à des éclisses mal

resserrées / des

kilomètres

La Reine morte, Montherlant

Ecrit par Sophie Galabru , le Vendredi, 03 Octobre 2014. , dans La Une CED, Les Chroniques

 

 

Pour la première fois, Montherlant écrivit une pièce, La Reine morte, drame en trois actes, montée en 1942 à la Comédie-Française. Si La Reine morte ne porte pas le tragique antique d’une Antigone réactualisée par Anouilh en 1944 ou d’une Electre par Giraudoux en 1937, elle n’en a pas moins la profonde dignité, et la majestueuse tristesse pour emprunter le mot de Racine. Bien loin des malédictions transgénérationnelles, l’auteur raconte qu’il fut inspiré d’une pièce d’un auteur espagnol du Siècle d’or, Luis Vélez de Guevara, et de sa pièce Régner après la mort (Reinar despuès de morir, 1652). L’auteur explique ainsi que « toute cette production dramatique du siècle d’or est peut-être un moment important de l’histoire du théâtre : superficielle et sans caractères, elle n’a pas d’importance humaine ». Décidé à conserver « l’armature » de Reinar, Montherlant sut lui confier un contenu nourri par la force de ses personnages et la subtilité des dialogues.

J’étais à deux pas de la Ville Impériale (5/10)

Ecrit par Didier Ayres , le Mercredi, 01 Octobre 2014. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

Autour d’un billard électrique


C’est oui ?

C’est non.

Dis-lui.

C’est non.

J’ai trois fois moins de moyens que toi.

J’ai dit cela ?

Une seule aurait suffi.

Regarde, le bureau, tout est bien posé, les livres avec les livres, les différents dossiers ensemble, et le porte-documents rouge de mon père, bien mis à côté.

Génération H, Alexandre Grondeau (et entretien avec l'auteur)

Ecrit par Marc Michiels (Le Mot et la Chose) , le Mardi, 30 Septembre 2014. , dans La Une CED, Les Dossiers, Entretiens

 

Génération H, Alexandre Grondeau, éditions La Lune sur le toit, février 2013, 320 pages, 18 €

Rencontre avec Alexandre Grondeau

 

« Le présent s’enfuit de peur que l’avenir n’arrive jamais »

Génération H.

 

Paru en 2013, Génération H d’Alexandre Grondeau (éditions La Lune sur le toit) caracole aujourd’hui, 18 mois après sa sortie, à la 14e place des meilleures ventes de la FNAC, tous genres confondus. Une spirale à succès qui souffle haut et fort les vapeurs acides d’une génération désabusée, larguée par ses politiques, mais qui porte encore à bout-de-bras un certain idéal d’exister. Un sacré coup de pub (et de pouce) pour le petit éditeur associatif d’Aix-en-Provence, qui ne manque pas de flair !