Identification

Albums

Wake up America, Tome 2, 1960-1963, John Lewis, Andrew Aydin, Nate Powell

Ecrit par Marie-Josée Desvignes , le Vendredi, 16 Octobre 2015. , dans Albums, Les Livres, Critiques, La Une Livres, USA

Wake up America, Tome 2, 1960-1963, éd. Rue de Sèvres, mai 2015, trad. (USA) Alex Nicolavitch, 192 pages, 14 € . Ecrivain(s): John Lewis, Andrew Aydin, Nate Powell

 

Récit de la vie et du combat de John Lewis, infatigable défenseur des droits civiques et de la liberté, Wake up America est le second tome d’une trilogie, illustrée par Nate Powell, scénarisé par Andrew Aydin et John Lewis. Il fait suite au tome 1 dont la période englobait de 1940-1960 et montrait le début des sit-in et des actions non-violentes.

Wake up America, c’est aussi le cri de ralliement de John Lewis dans la marche en avant vers la liberté et l’égalité et contre la discrimination raciale, comme l’était juste, après lui, celui de Martin Luther King : I have a dream.

« Nous marchons en ce jour pour des emplois et pour la liberté mais il n’y a pas de quoi être fiers : des centaines de milliers de nos frères ne sont pas là. Ils n’avaient pas d’argent pour le transport car ils reçoivent des salaires de misère et parfois pas de salaire du tout ».

Kamarades, La fin des Romanov, scénario Benoit Abtey, Jean-Baptiste Dusséaux, dessin et couleurs Mayalen Goust

Ecrit par Marie-Josée Desvignes , le Mercredi, 07 Octobre 2015. , dans Albums, Les Livres, Critiques, La Une Livres

Kamarades, La fin des Romanov, Ed. Rue de Sèvres, mai 2015, mai 2015, 58 pages, 13 € . Ecrivain(s): Benoit Abtey, Jean-Baptiste Dusséaux, Mayalen Goust

 

Petrograd, « 1917, la première guerre mondiale bat son plein », le Tsar de toutes les Russies, Nicolas II Romanov est au début de son déclin. Les révolutionnaires avec Lénine à leur tête n’attendent qu’un faux-pas pour prendre le pouvoir. Le sang coule de part et d’autre, sur la page le blanc rivalise avec le rouge, offrant un univers froid, terrifiant. L’idéaliste Staline œuvre dans l’ombre, avide de pouvoir, il est rusé et n’hésite pas à trahir les siens pour servir sa cause. Sa fourberie est bien rendue par le dessin, homme sombre, mystérieux. « Je suis jaloux de ton bonheur Volodia, savoure-le ». Il va gagner l’amitié de Volodia en lui parlant de son amour perdu, un amour qui l’a rendu aride.

Volodia, homme sincère et droit, amoureux d’Ania, en fera les frais, alors même qu’Ania, fille du tsar est prête par amour à rejoindre la cause des révolutionnaires « le peuple a faim, il rêve de liberté, si vous ne faites rien, nous mourrons tous, père ! ».