Identification

La Styx Croisières Cie-III Mars 2021 (par Michel Host)

Ecrit par Michel Host le 05.05.21 dans Chroniques régulières, La Une CED, Les Chroniques

La Styx Croisières Cie-III Mars 2021 (par Michel Host)

 

Ère Vincent Lambert, An III

Humain, citoyen le plus vulnérable, la République française, la médecine, la banque et la magistrature réunies, t’ayant baptisé Légume, te tueront.

 

Ère Samuel Paty. An II

Tu veux expliquer aux enfants la pensée et le dire libres. Alors « La religion » te saisira au cou et te décapitera sur un trottoir. Citoyen libre, sache à quoi t’attendre !

 

À la cime des arbres le vent ne cesse pas

Le feuillage marmonne

À croire qu’un ruisseau coule au-dessus de nous

Philippe Jaccottet, Ivre de livres (mars 2014)

Lµ-1. Gl./ Philippe Jaccottet, né en 1925, poète, traducteur, a quitté notre monde ce 24 février 2021, à un grand âge. Né en Suisse, il vécut très longtemps dans la Drôme, à Grignan, non loin du Mont Ventoux. J’y fus seulement treize ans, en été, sur la rive gauche de la haute Ouvèze, dans les mêmes paysages. Qui n’a pas eu cette chance ne sait ce que sont les ciels grecs de notre pays, la rumeur douce d’un temps laissé à des traditions que l’on devine encore frémissantes, les silences bavards, les violences apaisées quoique non résolues et déversées dans les cimetières séparés pour l’éternité. Une chapelle délaissée, puis mise par terre, les vêtements sacerdotaux, le grand livre liturgique et son lutrin jetés dans les décombres. Un autre silence, plus lointain, traverse le temps lorsque dans les vallées on entend que marchent vers Rome les soldats d’Hannibal et leurs éléphants, les derniers partisans de Napoléon au retour de l’île d’Elbe, puis les pas tranquilles des pèlerins de Saint-Jacques !

 

µ-2. Restes, Reliefs et Oublies…

§-1. M. Philippe Sollers, romancier fatigué (*), qui se voulait autrefois tête pensante politique, thuriféraire de l’ex-président Mao et de son broyeur autocratique, ami de l’avisée critique littéraire Mme Josyane Savigneau, déclare lors d’un entretien donné au Figaro Littéraire du 25/II/2021, que la période que nous traversons « montre par tous les côtés ce qui ressemble à un désir de totalitarisme ». On s’interroge : M. Sollers est-il destiné depuis toujours à prophétiser bêtises et approximations, somme toute à faire l’intéressant, ou, pour sa réputation, ne ferait-il pas mieux d’écrire ses derniers romans, ses souvenirs intra-utérins, ses prévisions pour l’éternité qui le guette et nous avec lui ? Il semble que sa lucidité ait encore subi des dommages irrémédiables. On lui demande s’il éprouve des regrets, des remords. Sa réponse tranche comme le sabre d’un vieux cuirassier : « On a essayé de m’inculquer le sentiment de culpabilité dès l’enfance, mais je connais le film. Non merci, ni remords ni erreurs. Assez de “moraline”. Je ne suis pas dans la morale, et je ne l’ai jamais été ». Nous en déduisons que le doute n’est plus permis.

(*) Des médisants prétendraient que l’épithète « fatigant » conviendrait davantage.

 

µ-3. Faits et Gestes

Voir la rubrique Hic et Nunc (µ-9)

 

µ-4. Ils ont dit, écrit…

§-1. Pierre-André Taguieff : « Le décolonialisme est un projet utopique global ». – « Les idéologues du décolonialisme rejoignent les islamistes dans leur haine de l’humour, de l’ironie et de la satire, une haine qui se traduit par la “cancel culture”, cette culture de l’élimination de tout ce qui est censé choquer ou blesser les membres d’un groupe supposé discriminé, dominé ou racisé. La passion moralisatrice de ces minorités actives, dans lesquelles se croisent gauchistes et islamistes, c’est la haine de la liberté intellectuelle et de la libre création » […]. Sur le décolonialisme : « On peut y voir une reformulation du projet révolutionnaire communiste, qui visait l’instauration d’une société sans classes » (Le Fig. 17/III/2021).

Gl./ Je souhaite que le lecteur me pardonne de revenir sans cesse à l’islamisme, notablement à celui qui tue (c’est sa fonction). Il est soutenu et plaint par nos gauchistes, parfaits islamolâtres aujourd’hui, qui en 1968 distribuaient pains et victuailles aux travailleurs en grève – le mot signifiait « ouvriers, exploités » – volontairement enfermés dans les Ateliers Panhard & Levassor, de l’avenue d’Ivry (XIIIe arrdt. de Paris) (Si je me permets l’anecdote, c’est que je me comptais parmi ces âmes secouristes.) Quelques années ont passé. Les Ateliers Panhard n’existent plus. Les ouvriers non plus. Ils sont en Chine. Ceux, peu nombreux, qui restent ici attendent qu’on leur rende salaires pour des travaux décents, ou se font livreurs de pizza, ou assiègent les centres Pôle-Emplois, à moins qu’ils ne rêvent d’être médecins, ministres, pédégés, gratte-papier dans une administration, gardiens-chefs dans une prison ou serfs chez Amazon… Bref, il n’y a plus de classe ouvrière. Plus de classe opprimée et dominée à soutenir. Nos gauchistes l’ont donc remplacée par les islamistes, selon eux les nouveaux « damnés de la terre », sans songer une seconde que ces derniers sont et seront toujours guidés par une religion ennemie de tout ce qui n’est pas elle, religion aspirant à son tour à la domination universelle (le califat) et dont ils seront l’une des premières cibles. Il est proprement incroyable que ces cerveaux programmés et mécanisés puissent, après les violents épisodes christianophobes du passé, retomber dans une islamolâtrie mortellement fanatique. L’esprit gauchi ne trouve à se nourrir que dans ses plus absurdes contradictions, la négation de ses ambitions, la pure déraison. Il lui faut désigner des victimes, fausses à défaut de vraies.

 

§-2. N’oublions pas (c’était en janvier 2020) la lycéenne iséroise Mila qui, en termes certes dépourvus des circonlocutions de la bienséance bourgeoise, eut l’audace de prendre à partie l’islam. Elle vit et étudie aujourd’hui dans un lieu secret, sous protection policière. Elle n’est plus libre. Elle doit se cacher. Cela, en ce pays qui proclame la « Liberté » sa vertu et son devoir premiers. Dans ce pays de laïcité qui ne reconnaît pas le blasphème. Mila ne peut plus envisager ni de passer le baccalauréat ni d’entreprendre la carrière de chanteuse qu’elle ambitionnait. Les autorités scolaires et politiques, d’une notoire lâcheté, se gardent de la soutenir. On prend la tangente sur la pointe des pieds. Emmanuel Macron, président des Français pour quelque temps encore, s’est ému de cette situation, mais n’a fait qu’en parler, ce qui équivaut à être sur la ligne d’Abdallah Zekri, délégué du CFCM, qui met la simple critique de la religion au rang du blasphème impardonnable : « Elle l’a cherché, qu’elle assume ». En Iran, au Pakistan, elle serait lapidée, décapitée. Elle vit sous ces menaces proférées sur les « réseaux sociaux » qui lui promettent le « viol », l’« égorgement »… C’est une « pute », une « Française de merde », une « espèce de pute LGBT », à qui l’on assure d’être « enterrée vivante » ou qu’on va lui « avaler tous (s)es organes »… S’ajoute ici l’extraordinaire haine des femmes des islamistes, la vindicte crasse à connotation sexuelle dont les accablent ces croyants de l’extrême. Malgré tout Mme Ségolène Royale, icône poussiéreuse de la gauche résiduelle, ne la défendra pas : « Ériger une adolescente qui manque de respect en parangon de la liberté d’expression ? Sûrement pas ». Des associations féministes et LGBT, pas davantage : ce serait « faire le jeu de l’extrême droite ». C’est surtout mettre dans son jeu l’extrême couardise, une capitulation en rase campagne, le déni de ses propres convictions sous couvert d’arguties jésuitiques. En ce qui me concerne, puisque tous ces gens bien-pensants baissent leur pantalon et lèvent leurs cottes devant des fanatiques religieux dont ils n’attendent que bénéfices électoraux, je leur mettrai volontiers le doigt, si la puanteur du lieu ne me retenait, là où Mila souhaitait le mettre à Allah…

 

Lµ-5. « Monsieur… Monsieur… Madame… »

§-1.

– Madame, Charles Baudelaire ne refermait le journal que pour aussitôt courir se laver les mains. C’est dire ! Et depuis, les choses ont grandement empiré !

– Comment cela, monsieur ?

– Eh bien, si j’abandonne mon quotidien sur la table, j’ai le sentiment d’y déposer une boîte à ordures.

– Qu’attendez-vous, monsieur, pour en refermer le couvercle et la descendre sur le trottoir ?

§-2.

– Monsieur Tout-le-Monde. – Monsieur Dieu, si vous n’avez pas écouté ma prière, je ne vois pas pour quelle raison vous écouteriez celles des autres !

– Dieu. – Une prière ? Des prières ? je ne vois pas non plus. J’ignore de quoi vous me parlez ! Pour moi, c’est de l’hébreu !

§-3.

– Madame, je suis leucoderme, blanc de peau si vous voulez, je n’ai colonisé personne, n’ai eu aucun esclave en ma possession, ni n’ai attenté à la pudeur sur la personne d’une dame, d’une jeune fille, d’une ou d’un enfant… Je vois en chaque humain, jaune, noir, rouge, blanc ou vert… le même être humain que moi, mon égal, mon frère, ma sœur. Je lis couramment l’écriture inclusive. Je ne mange plus de viande. J’aime le jazz, le riz cantonais, la samba ! Que puis-je faire de plus pour vous plaire ?

– Monsieur, vous ne me plairez jamais. Vous expierez les fautes et les crimes de vos arrière-grands-parents jusqu’à la soixante-dix septième génération ! Disparaissez de ma vue !

– C’est bien dommage, madame. Si je ne me trompe, tant de générations nous mettrons vers l’an 2550. Nous serons morts vous et moi ! Moi qui vous trouvais si belle !

– Allons, monsieur. Vous ne me flatterez pas avec d’aussi misérables calculs.

– Ah ! Audrey, je t’en supplie… Pitié ! Je t’aime !

 

Lµ-6. Pensées et Divagations

81. Nous sommes pucerons jetés dans le cosmos, les cirons (1) de Voltaire. Certains, pourtant, persistent à se vouloir empereurs, califes, voire pédégés, chefs de rayons !

82. Que la face du monde en soit changée ou non, après Pascal, le nez de Cléopâtre n’aura jamais la bonne longueur.

83. La photographie, argentique, par le noir et blanc notamment, ressuscite le temps en l’immobilisant. Le clouant, elle rend sensible son écoulement. L’image fixe et en couleurs (kodachrome…) l’anecdotise, le cinéma le mime seulement.

84. Jeune fille, jeune homme, cours ! Elle est derrière toi, ta vie. Déjà.

Divergence. Il m’arrive de ne savoir où je suis : dans une sorte de réalité ? Dans son illusion ? Sa parodie ? Ailleurs ? Où ? Le sens m’échappe… Très bien. Mais lorsque je me figure « ma mort », son instant, la fermeture du jour, le « mehr licht » de Goethe, un vertige de terreur me saisit. Sénèque ne me sert plus de rien. Bref, je fais le faraud (M. H.).

 

85. Bavardant, lorsque me viennent les pensées sans que j’aie même à les solliciter, m’est arrivée celle-ci : le professeur, au long de sa carrière, enseigne à de beaux jeunes gens et à de belles jeunes filles. La beauté est un puissant stimulant de son art.

86. Ces jeunes êtres très beaux sont aussi des esprits vierges ou à peu près. Il importe de ne pas les polluer, de ne pas leur ôter leur liberté d’admirer comme de critiquer. Il suffit de leur apprendre à penser par eux-mêmes. C’est une affaire d’honneur.

87. Carrière ? Celle du professeur m’est concevable. Pas du tout celle de l’artiste. C’est faire de la réussite sociale – dont je ne refuse pas l’éventualité – la mère maquerelle de l’art. Parlons plutôt de trajet de vie.

88. Je n’insinue nullement que l’échec social de l’artiste sera la marque de son génie ou de sa médiocrité.

89. La pensée qui ne mord rien ni personne n’est que rêverie brumeuse de princesses et de princes charmants.

90. Optimiste : un arbre tombe, écoutons la forêt qui pousse ses arbrisseaux. Pessimiste : un arbre tombe, les autres vont suivre (2).

 

Lµ-7. Boutades, Badineries et Gaudrioles

Emil Cioran pose la question : Que pouvait bien penser Socrate à 2 heures de l’après-midi ? Nous l’avons posée à nos familiers, nos proches, à des inconnus. Voici ce que pouvait penser Socrate :

– « Je ferai bien une petite sieste. Mais Xanthippe a-t-elle retapé le lit ? » (Un professeur de philo, rue de la Sorbonne)

– « Intelligence et stupidité ? ». « Beau sujet, mais encore un livre que je n’écrirai pas » (Socrate, par téléphone)

– « Le temps est à l’orage. Pourrai-je aller jusqu’au Pirée ce soir ? » (Xanthippe, par téléphone. Selon elle, Socrate ne supporte pas de rester à la maison)

– « “L’essentiel” qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce qu’un commerce “essentiel” ? Ah, je sais ! Tous les commerces sont essentiels à l’homme et à la femme, sinon ils n’auraient pas été inventés. Encore un livre que je n’aurai pas à écrire ! » (Un coiffeur pour dames sur la place Maubert)

– « Platon m’aime-t-il ou fait-il semblant ? Je crois qu’il me prend pour un clochard parisien, un va-nu-pieds » (Mme Hidalgo, mairesse de Paris)

– « Héraclite a dit : ”J’appelle la présomption un mal sacré et la vue un mensonge”. Le foutriquet ! Qu’est-ce qu’il aura voulu dire ? Il ne l’a pas volé son surnom de L’Obscur ! » (Martin Heidegger, rencontré sur le Bd de Montparnasse)

– « Platon me donne la parole, à ce qu’il paraît. Par Zeus il est bien bon… Mon démon me dit qu’il est resté trop longtemps au fond de sa caverne ! » (Ma concierge, qui lit les philosophes grecs dans la langue)

– « Penser… encore penser ? C’est tuant à la fin ! Je pars en vacances à Ankara » (Un parisien anonyme).

 

Lµ-8. Le Poème. Oiseaux

Vers extraits de Poésie 1946-1967, de Philippe Jaccottet.

 

« Tu es ici, l’oiseau du vent tournoie,

toi ma douceur, ma blessure, mon bien.

De vieilles tours de lumière se noient,

et la tendresse entrouvre ses chemins ».

 

« Je me retrouve au seuil d’un hiver irréel

où chante le bouvreuil obstiné, seul appel

qui ne cesse pas, comme le lierre. Mais qui peut dire

Quel est son sens ? »

 

Un printemps peut

jaillir en joie ou souffler vers la mort.

– Voici le merle. Une fille timide

sort de chez soi. L’aube est dans l’herbe humide ».

 

Lµ-9. Hic et Nunc

§-1. Bonheurs du jour ! Nous avons des petits-fils délicieux. Il ne se passe une journée que l’on ne trouve, au hasard des chemins et ruelles, deux garçons de 13 à 16 ans gisant sur l’asphalte, poignardés. C’était à Lyon ou à Bordeaux. À Paris, une jeune fille de 14 ans est battue par son ex-petit ami et sa nouvelle dulcinée, rivale de la précédente. Ils ont 15 ans tous les deux. Sous le pont d’Argenteuil, ils « balancent » leur victime respirant encore dans les eaux de la Seine. Elle y sera retrouvée, noyée ! Tous trois étaient dans la même classe du même lycée. Les assassins précoces sont aussitôt revenus dans Paris, où ils ont pris un repas roboratif. L’exercice physique à outrance, cela ouvre l’appétit ! C’est la mère du jeune homme qui le conduira jusqu’au commissariat de police.

§-2. Tohu-bohu et billebaude. Le président déconfine et reconfine, prophétise et procrastine, confère et déblatère. Le peuple court en tous sens, comme sur la fourmilière écrasée par un éléphant. Le virus, chinois d’abord, puis anglais et sud-africain, serait à la recherche d’un costume de mariachi. M. Boris Johnson n’a toujours pas trouvé de coiffeur. On nous dit qu’une association « noire » refuse que des « blancs » assistent à leurs débats d’idées. Madame Audrey Pulvar, de la Diversité, féministe, antiraciste décolonialisée, ex-journaliste qui ne déteste pas exhiber ses cuisses (bien belles au demeurant !) sous les regards masculins concupiscents, dame aujourd’hui reconvertie dans la politicaillerie tactique approximative, informe les mâles blancs de tous les pays que s’ils insistent pour y assister, il leur sera intimé de se taire. Elle a raison, le silence est d’or. Dans les refuges pour animaux abandonnés, la plupart des chats noirs ne sont pas adoptés mais on ne les brûle plus : c’est le Moyen-Âge modéré par les ultimes réflexes des antiques civilisés. À Lille, la chapelle Saint-Joseph, édifice de la fin du XIXe siècle, est livrée aux démolisseurs avec le consentement des Beaux-Arts, de la Municipalité et de l’Église catholique désireuse d’agrandir son campus universitaire contigu. La population lilloise, dans sa presque totalité, reste indifférente. Le canal de Suez est obstrué quatre jours durant par un navire porte-container géant envasé et magiquement remis à flot par une marée haute saisonnière. On a cru le Monde Nouveau abandonné par son dieu Unique, le Veau d’Or. On en tremble encore à Wall Street, à la City et chez les grands assureurs. On nous apprend que l’avant-dernier rhinocéros blanc d’Afrique vient d’être sacrifié aux vieillards chinois mal assurés de leurs érections tardives. Vieillesse, quand tu nous tiens ! La mairesse progressiste de Strasbourg tient à financer la construction d’une mosquée turque, d’où sortiront un jour les fous d’Allah qui confineront les femmes et les filles sous de noirs torchons, les tiendront cloîtrées, leur interdiront la musique et la danse, décapiteront les réfractaires à la loi de Dieu. Dernières nouvelles du front épizootique (ne sommes-nous pas des animaux parlants mais stupides ?) : contre la Covid 19, les vaccins nous arriveront demain, après-demain… plus tard, on ne sait trop… Nous n’avons pas trouvé le moyen d’en fabriquer. Mais rien n’est à redouter, vers l’automne 2030, les quelques français respirant encore auront été vaccinés et, en 2036, M. Vladimir Poutine sera réélu. Tout ne va pas si mal, au fond ! Qu’en dites-vous ?

§-3. Le président avait déclaré que les écoles resteraient ouvertes malgré le virus vagabond, l’éducation des plus jeunes étant le premier devoir de la nation. Il va, comme c’est logique, les fermer pour un mois ou plus, puis les rouvrir avant de les refermer à clef jusqu’à la fin de ce siècle. Qui a prétendu qu’il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée ?

 

Michel Host

 

(1) Éviter de confondre avec « le » ciron de Pascal

(2) Repensons à Pierre de Ronsard et à sa Forêt de Gastine : « Bûcheron, arrête un peu le bras… »

  • Vu: 1293

A propos du rédacteur

Michel Host

 

(photo Martine Simon)


Tous les articles et textes de Michel Host


Rédacteur. Président d'honneur du magazine.


Michel Host, agrégé d’espagnol, professeur heureux dans une autre vie, poète, nouvelliste, romancier et traducteur à ses heures.

Enfance difficile, voire complexe, mais n’en a fait ni tout un plat littéraire, ni n’a encore assassiné personne.

Aime les dames, la vitesse, le rugby, les araignées, les chats. A fondé l’Ordre du Mistigri, présidé la revue La Sœur de l’Ange.

Derniers ouvrages parus :

La Ville aux hommes, Poèmes, Éd. Encres vives, 2015

Les Jardins d’Atalante, Poème, Éd. Rhubarbe, 2014

Figuration de l’Amante, Poème, Éd. de l’Atlantique, 2010

L’êtrécrivain (préface, Jean Claude Bologne), Méditations et vagabondages sur la condition de l’écrivain, Éd. Rhubarbe, 2020

L’Arbre et le Béton (avec Margo Ohayon), Dialogue, éd. Rhubarbe, 2016

Une vraie jeune fille (nouvelles), Éd. Weyrich, 2015

Mémoires du Serpent (roman), Éd. Hermann, 2010

Une vraie jeune fille (nouvelles), Éd. Weyrich, 2015

Carnets d’un fou. La Styx Croisières Cie, Chroniques mensuelles (années 2000-2020)

Publication numérique, Les Editions de Londres & La Cause Littéraire

 

Traductions :

Luis de Góngora, La Femme chez Góngora, petite anthologie bilingue, Éd. Alcyone, 2018

Aristophane, Lysistrata ou la grève du sexe (2e éd. 2010),

Aristophane, Ploutos (éd. Les Mille & Une nuits)

Trente poèmes d’amour de la tradition mozarabe andalouse (XIIe & XIIIe siècles), 1ère traduction en français, à L’Escampette (2010)

Jorge Manrique, Stances pour le mort de son père (bilingue) Éd. De l’Atlantique (2011)

Federico García Lorca, Romances gitanes (Romancero gitano), Éd. Alcyone, bilingue, 2e éd. 2016

Luis de Góngora, Les 167 Sonnets authentifiés, bilingue, Éd. B. Dumerchez, 2002

Luis de Góngora, La Fable de Polyphème et Galatée, Éditions de l’Escampette, 2005