Identification

Les Chroniques

L'Homme sans maladie, Arnon Grunberg/Fleur de province, Christian Larrède

Ecrit par MCDEM (Murielle Compère-Demarcy) , le Mercredi, 20 Août 2014. , dans Les Chroniques, La Une CED

 

L’Homme sans maladie, Arnon Grunberg, éd. Héloïse d’Ormesson, août 2014, rentrée littéraire, 256 pages, 18 €

Fleur de province, Christian Larrède, éd. Les Soleils bleus, mai 2011, 124 pages, 14 €

 

Pourquoi évoquer en parallèle ces deux romans parus, l’un en mai 2011 pour Fleur de province, l’autre l’été 2014 pour L’Homme sans maladie ?

Apparemment, rien ne rassemble particulièrement ces deux romans au point de les inscrire ensemble dans l’en-tête d’un article critique sur des impressions de lecture. Et pourtant…

En débutant ma lecture de L’Homme sans maladie de l’auteur néerlandais installé à New York, Arnon Grunberg, mes souvenirs de lectrice m’ont reportée spontanément vers la lecture plus ancienne de cet autre roman lu deux ans auparavant, Fleur de province, roman de l’homme de média avant tout passionné de musique et d’écriture, auteur français, Christian Larrède.

Les écrivains judéo-algériens

Ecrit par Amin Zaoui , le Lundi, 18 Août 2014. , dans Les Chroniques, Chroniques régulières, La Une CED

 

En ces jours funestes où les haines et les guerres sacrées très sales sont devenues la culture quotidienne, banale, dans le monde arabo-musulman, et afin de lever tout amalgame politico-culturel, j’évoque la littérature judéo-algérienne d’expression française.

Si l’école judéo-algérienne de musique est considérablement connue, par le large public comme par les spécialistes, la littérature judéo-algérienne, quant à elle, demeure totalement méconnue ou tabou.

Le monde de la culture artistique connaît assez bien les génies de la musique et de la chanson à l’image de cheikh Raymond, Reinette l’Oranaise, Lili Labassi, Blond-Blond, Salim Halali, José de Suza, Lili Boniche, René Perez, Maurice El-Medioni, et j’en passe. Une école judéo-algérienne qui a marqué l’histoire de la musique algérienne jusqu’à nos jours.

De l’autre côté, la société littéraire et les gens du livre algériens ne savent rien ou peu de chose sur les écrivains judéo-algériens, à l’image de :

Les déserts de Jean-Marie Gustave Le Clézio (par Léon-Marc Levy)

Ecrit par Léon-Marc Levy , le Jeudi, 03 Juillet 2014. , dans Les Chroniques, La Une CED

 

 

Je n’ai jamais éprouvé de grande passion à la lecture de Le Clézio. Tout au plus une sorte d’admiration froide pour la simplicité et le ciselage de son écriture. Mais je ne suis pas sûr que les livres de Le Clézio soient faits pour susciter de la passion. Ils sont a-passionnels, par une espèce d’évacuation parfaite de l’intérêt narratif. Il n’y a pratiquement pas d’histoires dans les romans de Le Clézio. Juste un cadre, un air, une mélopée, presque un assoupissement. On va dans un livre de Le Clézio comme on va se coucher le soir : c’est confortable, souvent voluptueux. Et puis on dort.

Le plus étonnant est que, quand on rencontre le personnage – je ne le connais pas personnellement, je veux donc dire à travers l’image et le son d’un plateau de télévision – on a le sentiment de continuer en quelque sorte la lecture d’un de ses livres. C’est sans passion, presque anodin, hors vie, mais impeccable, séduisant, précis, modeste.

Le piolet - L’Homme qui aimait les chiens, Leonardo Padura

Ecrit par Michel Host , le Mardi, 24 Juin 2014. , dans Les Chroniques, Chroniques régulières, La Une CED

 

L’Homme qui aimait les chiens, Leonardo Padura, traduit de l’espagnol (Cuba) par René Solis et Elena Zayas, Éditions Métailié, 2011 et 2013, 742 pp., 14 € (1ère publication en espagnol chez Tusquets Editores, Barcelone, 2009)

Une lecture est une aventure personnelle, sinon « à quoi bon ? »

Michel Host

 

« Il s’était battu pour créer un monde meilleur mais il n’avait réussi à semer autour de lui que la douleur, la mort et l’humiliation, quelle ironie du sort ! »

L. Padura

« Et les personnes, alors ? Est-ce que l’un d’eux a un jour pensé aux personnes ? Est-ce qu’on m’a demandé à moi, à Iván, si nous étions d’accord pour remettre à plus tard nos rêves, notre vie et tout le reste jusqu’à ce qu’ils partent en fumée… ? »

L. Padura

Avec « Normas », Snow Owl définit ses normes…

Ecrit par Ana Isabel Ordonez , le Vendredi, 20 Juin 2014. , dans Les Chroniques, La Une CED

 

Snow Owl « Normas »

CD review / Interview

 

Le sang de Juan García-Herreros charrie la fougue du « Latino ». Né à Bogota, en Colombie, il a été bercé dès son plus jeune âge par une musique latine soumise aux influences africaines et caribéennes.

Jeune homme, il écoute les musiciens tels que Tito Puente et Ray Barretto, tout en confessant être tombé amoureux, dès son arrivée à New York, de la musique jazz. Dans son univers musical, Juan García-Herreros a eu le grand honneur d’apprendre de ses maîtres du Latin jazz et du Jazz africain.

Côté virtuosité, son savoir-faire n’est plus à démontrer depuis longtemps. Son univers artistique est le résultat d’un mélange de tous les enseignements ayant une influence sur son âme musicale, avec pour corrélat, un impact direct sur la forme de ses compositions et de son jeu de basse. Son dernier CD,Normas, qui scintille de morceaux habilement élaborés, illustre parfaitement ce propos.