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Captation de Fil de Mémoires, de Jeanne Orient, du mardi 18 janvier 2021 (par Pierrette Epsztein)

Ecrit par Pierrette Epsztein le 24.02.21 dans La Une CED, Les Chroniques

Captation de Fil de Mémoires, de Jeanne Orient, du mardi 18 janvier 2021 (par Pierrette Epsztein)

 

 

Chronique d’un moment insolite de mon existence :

Cet après-midi du Mardi 19 Janvier 2021 à 15 heures pile, Jeanne Orient, Alain Hoareau, son comparse et ami, les trois écrivains, et moi, désignée par Jeanne dans le rôle de modératrice – rôle qui me fut dévolu pour la première fois dans ma vie –, nous nous retrouvâmes donc tous à la librairie Gallimard située au 15 du Boulevard Raspail. La responsable de cette librairie, Anne Ghisoli, et toute son équipe, acceptèrent de nous accueillir dans des conditions sanitaires très strictes exigées par les circonstances. Elle nous reçut avec une amabilité et une délicatesse sans égale. Alain Hoareau m’attendait à la descente du taxi et m’aida à porter mes sacs et à m’installer, ce dont je lui suis très reconnaissante car j’étais bien chargée.

Cette fois-ci, la prestation se fit de façon tout à fait exceptionnelle puisque en absence du public. Personne ne fit défaut. Chaque intervenant présent avait l’obligation d’être masqué, la distanciation sociale respectée entre les participants. C’est donc dans un format totalement inédit que la séance put se tenir. Mais Jeanne, qui ne renonce jamais à un projet qui lui tient à cœur, mit tout en œuvre pour que cette prestation, prévue de longue date, ne soit pas annulée. Jusqu’au dernier moment, elle dut s’adapter. Elle passa beaucoup de temps et d’énergie à mettre en œuvre ce nouveau protocole. Chacun se plia de bonne grâce aux nécessités du moment. Et cette prestation inhabituelle put se dérouler avec la bonne volonté de sa fidèle et efficace équipe. Une perche fut installée par son technicien habituel pour que les images et le son soient captés sans que nous ayons à toucher à un micro. Et le lendemain soir, ceux qui le souhaitaient purent visionner sur YouTube cette expérience inédite en Visio-conférence. Ce fut un véritable exploit permis par les outils de la technologie moderne. Elle fut partagée également sur le site de la Librairie Gallimard. Elle reçut une audience inespérée avec des retours en nombre, élogieux et originaux.

C’est à la responsable de la librairie, à Jeanne, et à tous ceux de nos amis fidèles qui durent cette fois-ci renoncer à se rendre à cette rencontre, que je dédie cette chronique pour ajouter un supplément à la captation qui fut réalisée. Garder trace de cet épisode étrange et si émouvant me sembla profitable pour moi et pour tous ceux qui n’avaient pu être parmi nous. Cette chronique paraîtra le plus tôt possible sur le site de La Cause littéraire où je publie régulièrement. Exceptionnellement, à cette occasion, j’utiliserai le « je », ce que je ne m’autorise que très rarement. Mais cette fois-ci, il me serait apparu tout à fait artificiel de me cacher derrière un « nous » ou un « on » anonyme. C’est donc en mon nom propre que je vous ferai part de la traversée de cet épisode inhabituel. J’espère que cette revue où mes chroniques sont visibles, et Léon-Marc Lévy, son rédacteur en chef qui dirige ce site, accepteront cette dérogation.

Dans Le faisceau des vivants, de Valérie Zenatti, livre adressé à titre posthume à Aharon Appelfeld, elle écrit : « Quand on rencontre quelqu’un, c’est signe qu’on devait croiser son chemin, c’est signe qu’on va recevoir de lui quelque chose qui nous manquait. Il ne faut pas ignorer ces rencontres. Dans chacune d’elles est contenue la promesse d’une découverte ». Je dédie ces mots à celle que j’appelle Princesse Jeanne. Elle se reconnaîtra puisque c’est grâce à elle que je suis à cette place ce jour pour vous présenter trois auteurs et leurs ouvrages. Je dois dire que je suis très heureuse de participer à ce fil de mémoireS, dont le titre, L’auteur, son roman et la distance entre le récit et le récit de soi, correspond pleinement à ces trois ouvrages.

Le premier est le roman Les grandes poupées, de Céline Debayle, paru en août 2020 chez Arléa, dont j’ai rédigé la chronique pour La Cause Littéraire. Le deuxième est le roman Une douleur blanche, de Jean-Luc Marty, paru chez Julliard en octobre 2020. Le troisième est un récit, Les Terzieff, Chronique d’une famille, écrit par Catherine Terzieff, publié chez L’Harmattan en janvier 2019. C’est Jeanne Orient qui m’a fait connaître les deux premiers auteurs. Quant à Catherine Terzieff, je l’avais déjà repérée et lue lorsqu’elle a publié Une vie pour le théâtre, Terzieff mon frère, aux éditions Le bord de l’eau en 2015.

J’ai parcouru attentivement ces trois livres avec un plaisir manifeste et je suis ravie de les faire connaître à ceux qui ne les ont pas encore découverts. Je dirai quelques mots de chaque ouvrage, juste pour vous mettre l’eau à la bouche. Chacun de ces livres raconte à sa façon une histoire de blessures dans la lignée d’une famille. Un fil de mémoires en quelque sorte. Mais tous les trois ont su transcender leurs failles par la grâce de l’écriture. Chacun, dans un style qui lui est propre, est un artisan des mots. Ils cisèlent leur objet comme des ébénistes offrent à leurs lecteurs ce qu’on peut appeler « de la belle ouvrage ». C’est grâce à leur audace qu’ils nous touchent.

À 15h45, avec un léger retard, juste le temps qu’il fallut au technicien pour vérifier la fiabilité de l’installation, la séance put commencer. Nous étions tous un peu impressionnés de parler dans ce « temple de la littérature » où les murs étaient tapissés des photographies des écrivains célèbres qui nous avaient précédés.

Jeanne Orient, la maîtresse de cérémonie, donna en premier la parole à Anne Ghisoli. En quelques mots très simples, elle présenta son travail et se réjouit de ce moment. Puis, elle s’effaça en toute discrétion.

Ce fut ensuite à Jeanne d’ouvrir le bal. Après avoir remercié la directrice et son équipe de nous recevoir malgré tout et ceux qui l’accompagnaient dans cette prestation et bien sûr les écrivains et moi-même qui avions choisi, malgré toutes les difficultés, de nous déplacer pour présenter ces ouvrages. Elle le fit, comme souvent, en citant un poète, façon élégante d’ouvrir à la discussion. Cette fois, elle eut recours à un extrait d’Ecuador, récit de voyage écrit par Henri Michaux et publié en 1929 : « Ne me laissez pas pour mort, parce que les journaux auront annoncé que je n’y suis plus. Je me ferai plus humble que je ne suis maintenant. Il le faudra bien. Je compte sur toi, lecteur, sur toi qui me vas lire, quelque jour, sur toi lectrice. Ne me laisse pas seul avec les morts comme un soldat sur le front qui ne reçoit pas de lettres… ». Elle laissa ensuite la parole aux auteurs afin qu’ils se présentent et parlent, en quelques mots, de leur ouvrage. Chacun le fit avec ses propres mots.

Puis, ce fut mon tour. Puisque le temps nous est compté, j’avais pris le parti de ne poser qu’une seule question à chacun, celle qui me paraissait la plus judicieuse pour tenter d’englober l’œuvre dans son ensemble, sachant que j’aurai peu de temps pour les relancer. Après m’être exprimée sur mon impression générale concernant chaque livre, je la leur soumis.

J’avais proposé à Jeanne de fournir la question à l’avance afin que les auteurs aient la possibilité d’y réfléchir. Jeanne préféra la surprise. Je me pliai à ses exigences même si je trouvais ce procédé risqué. À leur demande, je la leur posai pendant le temps d’installation. Ils trouvèrent celle-ci compliquée. Je n’en fus pas étonnée.

J’ai commencé par Catherine Terzieff qui nous offrait avec une sincérité émouvante une saga familiale qui ressemblait fort à un documentaire très écrit, sans quête d’ordre chronologique mais distancié par la remontée du souvenir et le tri dans ceux-ci. Son récit était émaillé en son milieu de photos, témoignages de moments-clés de son existence. Une famille aux liens complexes et souvent aimants et pourtant emplis de contradictions dans lesquelles beaucoup d’entre nous pourrait se retrouver. Je la conviai à mentionner trois précieux joyaux de sa vie de famille qu’elle souhaiterait conserver bien au chaud dans sa boîte à souvenirs et je l’invitais à les partager avec nous. Elle fut la seule à répondre avec précision en évoquant les trois premiers souvenirs qui lui viendraient spontanément en mémoire. En premier, elle choisit une fontaine étroite, située dans un endroit éloigné de la propriété de ses grands-parents maternels dans les environs de Toulouse. C’était là que les trois enfants s’autorisaient à enfreindre les règles de pudeur, de mise dans cette famille. Ils s’y ébattaient presque dévêtus, à part Laurent qui n’hésitait pas à montrer sa nudité et s’en délectait. Dans ce lieu clandestin, ils pouvaient rire, parler et chanter en toute liberté. C’était pour eux quatre un moment de plaisir intense. Le deuxième souvenir qu’elle mentionna concernait son frère Robert à qui elle rendait visite le plus souvent possible. Il était hospitalisé pour un cancer, et savait qu’il approchait de sa fin. Il lui répétait sans cesse qu’il se sentait comme le Titanic qui s’enfonçait inexorablement dans l’océan. Il lui répétait cette phrase calmement comme une évidence. À chaque fois qu’il la prononçait comme une litanie, elle en était ravagée. Le troisième souvenir avait comme objet Laurent, le frère tant admiré par tous, presque adulé. Elle nous raconta comment elle assistait à chacun de ses spectacles. Comment il la subjuguait par son inventivité et le plaisir que lui procurait le fait de l’accompagner dans tous ses déplacements.

Je poursuivis avec le roman de Jean-Luc Marty. Il s’agit, au premier abord, du retour au pays natal d’un fils voyageur ou d’une simple étape au pays de l’enfance dans un petit port de pêche, pour reprendre lien avec une mère malade, retrouvée après une longue absence. Ce sera l’occasion pour l’auteur d’évoquer le Brésil où il a tissé des liens très forts avec la population, de rappeler la disparition en mer d’un père pêcheur, et de dessiner un personnage mystérieux rencontré au bord de la route, perdu dans un lieu de nulle part et qui va conduire le narrateur à vivre une déconcertante et troublante histoire d’amour avec cette femme insaisissable qui a une étrange passion dont nous découvrons au fil des pages ce qui la rend si insolite. En réalité, cela déroule bien plus que cela. C’est l’occasion pour lui de s’embarquer dans un voyage intérieur. Ce qui m’a fascinée dans ce roman, c’est la façon singulière que l’auteur a de traduire dans une langue poétique les silences et l’importance fondamentale du geste. C’est sous cette optique que je tentai de l’amener à se prononcer. Je lui suggérais ceci : L’écriture de votre roman m’a évoqué un film en noir et blanc avec tous les dégradés intermédiaires de gris, qui nous parle d’aventures, de rencontres mais surtout d’un retour sur vous. En a-t-il été de même pour vous ? En fait, il esquiva la question. Il s’embraqua plutôt dans une réflexion personnelle. Lui aussi commença par l’évocation d’un poème tiré de l’ouvrage d’Octavio Paz, L’inconnu personnel, publié chez Fata Morgana, où faisant référence à Pessoa il formule : « Nous écrivons pour être ce que nous sommes et nous écrivons pour être ce que nous ne sommes pas. Dans l’un et l’autre cas, nous nous cherchons. Et lorsque par chance nous nous trouvons, signe de l’art, nous découvrons un inconnu… ». Il se laissa porter sur cette vague pour parler de lui et de son rapport à ses romans. Il exposa, avec une franchise émouvante, son rapport tardif et complexe à la lecture et à l’écriture, l’importance qu’il accordait aux gestes, aux attitudes de ses personnages pour exprimer son rapport aux personnes, aux lieux et au monde sans oublier de glisser des allusions discrètes à l’actualité. Je le laissai s’exprimer librement sans chercher à le ramener à ma proposition. Il alla à ce qui était pour lui l’essentiel et il aurait été tout à fait déplacé de ma part de lui imposer ma vision.

Je terminai par Céline Debayle. C’est elle dont j’avais côtoyé de plus près le roman. Cette fois encore, il s’agit de rapports familiaux empreints de failles, de blessures d’enfance qui laissent des traces indélébiles, mais aussi de la dimension collective de la période et la dimension individuelle de la rébellion, celle qui permet à la narratrice de pouvoir exercer son droit à la liberté, et de puiser au tréfonds d’elle la force de garder l’intime conviction d’être dans la vérité de son être, dès ce qu’on appelle « l’âge de raison ». Dans ce roman, ce qui m’a séduit c’est la maîtrise de la construction. Dans ma question, je repris à mon compte la supposition formulée par Patrick Tudoret, écrivain lui-même et auteur dramatique, lors de l’émission du 9 octobre 2020, Tambour battant, d’Antoine Spire dont il a été le comparse ce soir-là. Il avait comparé la construction des Grandes Poupées à une pièce classique et je lui suggérai ceci : « Quel serait pour vous la ou les pièces classiques auxquelles vous penseriez et quel rôle endosserait chacun des personnages de votre roman ? ». Elle non plus ne suivit pas ce chemin. Elle parla de ses projets d’écriture, de son rapport à la langue qu’elle voulait précise et l’importance qu’elle attachait à trouver une construction solide et un fil à ne pas lâcher pour ne jamais tomber dans l’anecdotique et la confession. Elle tenait au terme « roman » avec sa part d’imaginaire par rapport à la réalité vécue. Avec elle aussi, je lui laissais toute liberté de dérouler sa pensée. Pas un instant ne m’est venu à l’esprit de la couper dans son élan. Elle dit ce qu’elle jugeait essentiel de dire et il m’aurait paru déplacé de l’interrompre. Cette fois-ci, mon rôle fut limité au temps imparti. Je me devais donc de m’effacer totalement face aux auteurs.

Une fois que les trois auteurs eurent répondu, chacun à leur façon, la parole fut donnée à ceux qui avaient posé à l’avance par écrit des questions à Jeanne pour que se révèle par leurs mots la force de la réflexion collective. Comme la durée de cette soirée était très resserrée et le temps imparti nous étant très limité, couvre-feu oblige, elle fut obligée de faire un tri drastique. Je lui faisais entière confiance pour choisir les plus ouvertes et celles qui permettraient une réponse au plus près du thème. Elle lut celles proposées par des lectrices et Alain Hoareau prêta sa voix à celles formulées par des lecteurs. Les ouvrages avaient été commandés à l’avance et seraient dédicacés par les auteurs pour être envoyés aux acheteurs. A 17h30, la salle devait impérativement être close pour que le matériel soit rangé et que la librairie puisse remettre tout en ordre pour le lendemain lors de l’ouverture.

Chacun se quitta donc un peu brutalement. Mais c’était la règle du jeu et, malgré la frustration que chacun put ressentir, chacun d’entre nous se plia à la règle que Jeanne et Alain imposèrent sans dérogation aucune, et reprit son chemin à regret. Les échanges se poursuivraient au gré de chacun, ailleurs et autrement. C’est ce que, je pense, nous espérerions tous.

Encore une fois et même si je sais qu’elle n’est pas une adepte de l’éloge lorsqu’il s’adresse à elle, je ne renoncerai pas une fois de plus à féliciter la meneuse de revue ! Alors, je lui dirai :

« Vive la vie vivante que tu as su, malgré toutes les contraintes, nous offrir, Princesse Jeanne, et un grand merci à toi de nous laisser dès ce soir quelques courts instants de joie et d’échanges avec cette belle phrase d’introduction d’Henri Michaux qui colle parfaitement à ton souhait. Le thème de ce Fil de MémoireS que tu as choisi de dérouler a permis à chaque auteur de raconter plus encore son livre mais aussi, avec pudeur, de se raconter un peu. Tu as su conserver, peut-être à notre insu, cette “force” de rester confiants. Il y a eu, comme lors des autres Fil de MémoireS de Jeanne, ce profond de chaque auteur venu dire et répondre de “sa vérité”, de son récit, de sa distance ou pas. C’est toujours “improviser” que de se dire. Peut-être que cette improvisation de chacun, en fonction des circonstances, a donné quelque chose de “nouveau” à tout cela et aussi cette sorte de “sécurité” d’être entre amis en ces temps d’insécurité, cet espace-temps que ce soit celui de l’instant du dire qui parfois est loin de l’instant premier de l’écriture, cet espace aussi où “sous masque” on dit beaucoup, il y a cette dualité, ce tumulte en soi qui nous fait craindre de “manquer”… de temps, de mots, de “vrai”. Chacun y a mis du sien pour faire de ce moment de “la vie tenace” malgré le rythme effréné imposé. Ce Fil entre les auteurs présents, leurs mots, leur étrangeté… leur “résistance à la fatalité” aussi. Tu as su faire en sorte que ce Fil de MémoireS ne se casse pas et continue de résister contre vents et marées, contre la cadence à laquelle nous étions tenus par l’horaire d’un couvre-feu. Tu as su, grâce à la mise en ordre, faire en sorte que les quelques petits bruits de la rue ne dérangent nullement l’écoute. Tu as fait en sorte que nous soyons dans une vivifiante “perfusion” de vie, de souvenirs, de vent, d’embruns. Peut-être avions nous aussi le “vertige des vivants”, ceux qui après les épreuves de cette année terrible mais aussi celles que doivent traverser chaque écrivain dans son récit. Et les livres qui nous entouraient nous faisaient un peu “remparts”. Merci à toi, chère Princesse Jeanne pour ce compliment où tu me présentes comme “roc” que je ne suis aucunement. J’ai juste tenté de tenir ma place, celle imposée par les circonstances : me tenir en retrait pour mettre le plus possible les auteurs en valeur. C’est à toi que revient tout le mérite de ce moment magique que tu nous as permis de connaître ».

Une rencontre avec un livre est toujours une aventure exaltante, d’autant plus quand on a aimé l’ouvrage. C’est comme une amitié qui restera dans notre mémoire, même si nous ne rencontrons jamais son auteur. J’ai eu la chance de pouvoir analyser ces trois ouvrages de très près, et j’ai eu le privilège de pouvoir échanger avec eux dans la vraie vie. Ce fut un moment de grande joie. Je ne sais pas si je les reverrai un jour. Mais peu importe les conditions particulièrement difficiles, c’est un épisode que je garderai précieusement dans mon tiroir « aux souvenirs ».

 

Pierrette Epsztein

 

Jeanne Orient est conseillère en communication culturelle et stratégique. Elle est productrice et réalisatrice des Rendez-vous de Jeanne. Cette entreprise a été inaugurée en 2018 et se poursuit au gré des possibilités de chacun des protagonistes. Lors de ces rencontres individuelles qui s’effectuent en face à face, elle sonde avec un doigté certain une personnalité du monde culturel. Puis, dans la continuité des mêmes objectifs, sont nés Les Fils de MémoireS de Jeanne Orient. Cette aventure si essentielle au lien social et à la promotion de la littérature a vu le jour en septembre 2019 au café de Flore à Saint-Germain des-Prés au cœur de Paris. Depuis cette date, cette expérience s’est perpétuée une fois par mois, en soirée et en public dans divers lieux différents mais toujours prestigieux de la capitale. Tous ces moments sont enregistrés et visibles sur la chaîne YouTube.

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A propos du rédacteur

Pierrette Epsztein

 

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Rédactrice

Membre du comité de Rédaction

Domaines de prédilection : Littérature française et francophone

Genres : Littérature du "je" (autofiction, autobiographie, journaux intimes...), romans contemporains, critique littéraire, essais

Maisons d'édition : Gallimard, Stock, Flammarion, Grasset

 

Pierrette Epsztein vit à Paris. Elle est professeur de Lettres et d'Arts Plastiques. Elle a crée l'association Tisserands des Mots qui animait des ateliers d'écriture. Maintenant, elle accompagne des personnes dans leur projet d'écriture. Elle poursuit son chemin d'écriture depuis 1985.  Elle a publié trois recueils de nouvelles et un roman L'homme sans larmes (tous ouvrages  épuisés à ce jour). Elle écrit en ce moment un récit professionnel sur son expérience de professeur en banlieue.