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Pablo Martín Sánchez

Pablo Martín Sánchez

 

Ex-athlète, ex-comédien, ex-chercheur, Pablo Martín Sánchez devient écrivain quand il découvre l’Oulipo. Lui offrant La Vie mode d’emploi, sa mère le pousse à abandonner ses études théâtrales et s’installer à Paris, où il assiste à l’une des réunions publiques du groupe à Jussieu. De retour en Espagne, il co-fonde la revue ludolinguistique Verbigràcia, parrainée par l’oplepien Màrius Serra, et commence à préparer une thèse doctorale intitulée L’Art de combiner des fragments : pratiques hypertextuelles dans la littérature oulipienne (Raymond Queneau, Italo Calvino, Georges Perec, Jacques Roubaud), qu’il finira quelques années plus tard à l’Université de Lille, sous la co-direction de Christelle Reggiani. Entre-temps, il participe à diverses manifestations oulipiennes en France (Bourges, Lille, Pirou) et en Espagne (Vigo, Madrid), il traduit des auteurs de la taille de Marcel Schwob, Alfred Jarry, Raymond Queneau, Bernard-Marie Koltès ou Wajdi Mouawad, et il publie le livre de nouvelles Frictions (FriccionesE. D.A., 2011) ainsi que le roman L’Anarchiste qui s’appelait comme moi (El anarquista que se llamaba como yo, Acantilado, 2012). Il travaille depuis 2002 à un projet intitulé Le Projet (El Proyecto), inspiré des Lieux de Georges Perec, qui devrait finir en 2026. Il réside actuellement à Barcelone et, avec l’Argentin Eduardo Berti, est le premier écrivain en langue espagnole coopté par l’Oulipo.