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La Une CED

Hemingway à Taourirt Mimoun

Ecrit par Amin Zaoui , le Lundi, 22 Avril 2013. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

 

In "Souffles"

 

Je l’ai vu, l’écrivain. De mes propres yeux, je l’ai vu, l’écrivain du siècle ! Ce que je vous raconte ne relève pas de l’imagination, ni d’hallucination ! Cette semaine, de vrai, au village Taourirt Mimoun, j’ai vu Ernest Hemingway ! Je ne suis pas frappé par un Djinn, ni hanté par le diable. Et je suis sûr et certain que cet écrivain est né le 21 juillet 1899 à Oak Park dans l’Illinois aux Etats-Unis et mort le 2 juillet 1961 à Ketchum (Idaho). Mais moi, je l’ai vu, ces jours-ci, d’abord à Béjaïa, comme partir sur les traces d’Ibn Khaldun. Puis Hemingway soudain a pris « la route des olives » vers la grande Kabylie. Dans les pays des Berbères, il n’y a ni petite ni grande ! Ils ont tous la même taille, celle de l’olivier ou celle de la liberté, c’est kifkif !

52.dimanche (XIV)

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 20 Avril 2013. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

dimanche 1er avril 2012

 

lettre pour les pâques fleuries

qui va ?

en fait qui est celui qui agit à l’intérieur, et que je connais simplement dans le prisme de ma propre étrangeté ?

je ne sais

il s’agit sans doute de quelqu’un qui a une part de ressemblance avec moi, car celui qui écrit n’est pas exactement celui qui vit

par exemple, que puis-je définir à partir du bon goût du bol de café de ce matin, sinon à m’en faire l’interprète ?

52.dimanche (XIII)

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 13 Avril 2013. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

le dimanche 25 mars 2012

 

qui discourt ?

ou le portrait de l’artiste en lui-même

ce matin, au milieu de la page, l’angélus qui sonne comme une biffure

et par cette sonnerie je vais essayer de rendre intelligible ce quelque chose de la blessure, de l’instabilité propre à l’action d’écrire, apparition des idées et des discours

c’est comme naturel que cette intelligence vienne en brise-lames, une forme d’esprit qui s’étaie dans le bois d’œuvre de mon travail

Carnets d'un fou - XXI par Michel Host

Ecrit par Michel Host , le Jeudi, 11 Avril 2013. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

 

 

Le 4 avril 2013

 

Rétrospectivité / Prospectivité / Objectivité / Subjectivité / Invectivité / Perspectivité / Salubrité

 

« Il faut se hâter de rire avant d’être heureux sans quoi nous risquerions de mourir sans avoir ri ».

L.-F. Céline, Lettres, à Simone Saintu, le 7 juillet [1916]

Propos sur Poèmes d'août de Maria Ângela Alvim

Ecrit par Didier Ayres , le Mardi, 09 Avril 2013. , dans La Une CED, Les Dossiers, Etudes

 

Quelques propos sur les Poèmes d’août, Maria Ângela Alvim, ed. Arfuyen, coll. Ombre, 2000, 14 €

 

Hymne aux choses abstraites

 

Comment expliquer le choix de livrer quelques mots sur ce livre paru en 2000 aux éditions Arfuyen, de la poétesse Maria Ângela Alvim, sinon, comme si l’idée des anges de la grâce – chère au cœur de Jean Tauler – pouvait s’appliquer au monde des livres. Car, je ne sais plus depuis quand ni pourquoi ce livre est dans ma bibliothèque, ni pourquoi encore une fois, je l’ai sorti du rayonnage, sinon par une vive nécessité – qu’expliquerait peut-être la mystique rhénane. Je dis « encore » mais il faudrait dire « à nouveau ». Comme quelque chose de non concret, de diffus, qu’il faut recommencer. Juste cette musique qui va l’amble de la musique des poèmes, tout à fait baignés de la lumière crépusculaire du suicide de Maria Ângela en 1959 à l’âge de trente-trois ans.