le corps
quelle place, à quel degré, où et comment ?
un corps clos, fermé, sans continuation
ce corps-là, seul, est celui qui existe, en vérité
un corps non écrit, invalide, impropre à rester au milieu de la page ?
car écrire, de toute évidence, au contraire peut-être de la peinture, évacue, fait disparaître, anéantit, défait ce que le corps produit comme élocution, humeurs, au profit de quelque chose d’inorganique
forme de présence qui s’efface mais qui cependant ne disparaît pas, mais se constitue comme éclipse, comme un discours qui s’interpose