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La Une CED

Chemins ouvrant, Yves Bonnefoy, Gérard Titus-Carmel

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 24 Mai 2014. , dans La Une CED, Les Chroniques

 

Chemins ouvrant, Yves Bonnefoy, Gérard Titus-Carmel, éd. L’atelier contemporain, mars 2014, 150 pages, 20 €

 

Chemins ouvrant ou Le livre choral

Réfléchir. Oui, le mot me vient à l’esprit pour résumer en quoi ces Chemins ouvrant, le livre qu’Yves Bonnefoy et Gérard Titus-Carmel publient aux éditions de L’Atelier contemporain, rassemble des voix différentes et pousse à l’intellection ou à l’introspection, en tous cas à un plaisir intérieur, que seul réfléchir procure parfois. Par rapport à Y. Bonnefoy, je ne dirai sans doute rien de vraiment nouveau sur les dessins et gravures dont la reproduction permet de voir le chemin – ouvrant ? – du peintre, depuis des collages jusqu’à des travaux en technique mixte, parfois sur des supports de calque. Parce que la peinture comme art libéral se place au-dessus – ou au-dehors ? – de la fabrication de l’exégèse – même si ergoter constitue un bien pour l’avancée de la sociologie de l’art. Cependant, laissez-moi évoquer l’écho que fait si bien sentir Yves Bonnefoy, du passage des années sur le travail du peintre.

The Tree of Life de Terrence Malick, ou Comment donner corps au Sacré (1/2)

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Vendredi, 23 Mai 2014. , dans La Une CED, Les Dossiers, Côté écrans

 

Alors que le prochain film de Terrence Malick, Knight of Cups, ne devrait pas (trop) tarder, il nous paraît utile de nous replonger dans ce qui fut sans conteste son plus monstrueux, son plus passionnant (car questionnant) opus : The Tree of Life. Nous avons donc quelque peu modifié une étude que nous avions fait lire en son temps sur le site Reflets du temps (qu’il en soit ici remercié).

L’avant-dernier film de Terrence Malick est un film sur le sacré, et la façon dont le sacré s’inscrit en profondeur dans la nature, alors que cette dernière est tenaillée par la violence qui la pousse à vouloir toujours grandir au mépris de ce qui l’entoure, oubliant alors l’essentiel, d’ouvrir les yeux, simplement, et de prendre conscience de cette beauté qui l’entoure et qui la constitue en propre, immense, cette beauté dont l’amour (sans quoi « la vie passe comme un éclair » est-il dit dans The Tree of Life, ce qui demeure sans doute la plus belle phrase du film) est la déclinaison la plus sensible. Cette beauté qui est aussi bien le fait des planètes, de l’immensité de l’univers, des océans, de la réalité des éruptions volcaniques, que de la minuscule voûte plantaire d’un bébé.

Souffles - Tentation !

Ecrit par Amin Zaoui , le Lundi, 19 Mai 2014. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

 

 

J'adore le voyage dans les langues. La littérature est un voyage à risque, une aventure dans les zones interdites. Celles bourrées de mines antipersonnel ! L'écrivain porte, en permanence, une ceinture explosive! La langue c'est moi. Elle est à moi. Egoïsme. Possession. Obsession ! J'écris en français mais en arabe algérien ? Et j'écris l'arabe algérien en français. Dans les grandes villes réelles ou imaginaires, qu'importe: Jérusalem, Béjaïa, Rome, Constantinople, Thèbes, Tolède, Tombouctou, Fès, Samarkand... l'hospitalité est une religion. De même dans les langues. Elles aussi cultivent leurs hospitalités. Les langues se parlent, se jalousent ! Toute langue créative est individuelle ! Personnelle! Par hospitalité langagière, dans mon français à moi, habite l'arabe algérien! Et dans mon arabe à moi, confortablement s'installe le français.

La douleur des bêtes, la polémique sur la vivisection au XIXe siècle en France, Jean-Yves Bory

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Vendredi, 16 Mai 2014. , dans La Une CED, Bonnes feuilles

 

« La vivisection, résume Jean-Yves Bory, s’est constituée au XIXe siècle en pratique professionnelle. Suscitant un véritable engouement, elle n’a cessé de se développer jusqu’à devenir un paradigme institutionnalisé en 1880 ».

 

En quoi consistait la vivisection au XIXe siècle ?

 

Gluge

Professeur à Bruxelles

Enfonçait des aiguilles

Dans la tête de

Lapins

Baudouin Jannink, éditeur d’art contemporain

Ecrit par Marc Michiels (Le Mot et la Chose) , le Mercredi, 14 Mai 2014. , dans La Une CED, Les Dossiers, Entretiens

 

 

Créées en 1976, les éditions Jannink se sont tournées en 1991 vers l’art contemporain en donnant directement la parole aux artistes. Elles rassemblent aujourd’hui, dans la collection « L’art en écrit », les plus grands noms de l’art contemporain tels que : Christo, Gilbert & George, Antonio Saura, Baselitz, Panamarenko, Villeglé, Arman, Opalka, Soto, Adami…

Le Mot et la Chose (par la voix de Marc Michiels) a demandé au créateur des éditions Jannink, Baudouin Jannink, de revenir sur ce voyage artistique et éditorial.

 

Le Mot et la Chose : Racontez-nous comment cette histoire a débuté ?