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La Une CED

J’étais à deux pas de la Ville Impériale (1/10)

Ecrit par Didier Ayres , le Jeudi, 04 Septembre 2014. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

Texte pour le théâtre créé durant les manifestations à la mémoire de Bernard-Marie Koltès au printemps 2009 à Metz, résidence d’écriture rendue possible par la DRAC livre Lorraine et la ville de Metz.

 

-I-

La notoriété ?

Tu veux dire ?

Cette actrice ne mangeait pas et elle trinquait au gin une partie de la nuit.

Tu veux dire ?

Tu sais quelque chose ?

Alors, un baiser.

Non ?

Tes mains

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Jeudi, 04 Septembre 2014. , dans La Une CED, Ecriture, Création poétique

 

 

 

 

 

La chance

Te prendra

Par les mains

Jusqu’à la lumière

Grand chœur vide des miroirs, Jacques Pautard, éd. Arfuyen

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 30 Août 2014. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

 

Narrer

Quelques propos sur Grand chœur vide des miroirs, de Jacques Pautard.

J’ai pris le temps pour écrire cette page, car la formule du poète du Grand chœur vide des miroirs est d’un principe complexe, que je voulais bien posséder pour rédiger ces lignes. Ainsi, comme il existe en peinture une conduite artistique plus propre à la ligne, au contour ou à la tâche, à la macule, il me semble que l’activité de la poésie est elle aussi bornée par l’art de la musique d’un côté, et celui de raconter de l’autre. Et les choses s’arrangent merveilleusement avec le Virgile de l’épopée, ou le Dante Alighieri des voyages en Enfer. Le texte de Jacques Pautard se trouve justement sur cette crête, cette interrogation. Et je dis cela à dessein, car je suis très touché par cette discussion : que doit narrer le poème, et faut-il que le poème raconte, relate ? C’est-à-dire, comment faire fonctionner le mode lyrique et le récit.

T’écrire est ce soir

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Vendredi, 29 Août 2014. , dans La Une CED, Ecriture, Création poétique

 

 

 

 

 

J’ai joué pour toi. Tu m’as répété que

j’avais jeté avec une précision infinie

 

un sac de sable ouvert sur le soleil

et que ce qui avait voltigé dans

 

l’air avait fait quitter le petit garçon

que tu as été du terrain indéfinissable

Entretien avec Éric Dupont, La Fiancée américaine

Ecrit par Laurent Bettoni , le Mercredi, 27 Août 2014. , dans La Une CED, Les Dossiers, Entretiens

 

Éric Dupont enseigne la traduction à l’université McGill de Montréal et est romancier. Son dernier ouvrage en date, La Fiancée américaine, est paru en avril 2014 aux éditions du Toucan. Au Québec, il connaît un très large succès. Il a obtenu le prix des Libraires du Québec et le prix des Collégiens du Québec (en Amérique du Nord, les collégiens sont les étudiants universitaires). Mais ce n’est pas tellement ce qui compte. Non, le plus important est qu’avec plus de 700 pages Éric Dupont nous donne l’impression d’avoir écrit un livre presque trop court tant il se lit vite. Que contient donc cet Olni (objet littéraire non identifié) venu de chez nos maudits cousins et qui mériterait de devenir le best-seller de l’été, en France ?

 

Laurent Bettoni : La presse québécoise a écrit que ce livre, qui est votre quatrième roman, est la somme de vos précédents. Êtes-vous d’accord, et qu’est-ce que cela signifie ?