Même un peu tard, je vous souhaite : une bonne nouvelle année 2015. Elle ne sera que ce que nous ferons d’elle, ce que vous ferez d’elle !
À mon avis, tout ce que les intellectuels de ce pays ont pu réaliser durant cette année 2014, en 365 jours, en 365 nuits, c’est la création de ce Club d’intellectuels appelé « Carrefour des lumières » (Moultaqa al Anouar) initié et dirigé par le chercheur Saïd Djabelkhir. Un cercle des lumières dans un espace d’obscurité intellectuelle.
Quand, dans un pays musulman, dans un pays africain, un club des lumières voit le jour, ceci dit que nous sommes en bonne santé intellectuelle. Et le Voltaire algérien est né !
Dans ce Maghreb intellectuellement affaibli par la politisation de la religion, par l’instrumentalisation de la religion, on a besoin d’un Voltaire, d’un Rousseau, d’un Ibn Ruchd, d’un El Maâri … on a besoin d’une tête pensante et courageuse capable de délibérer et de bousculer notre société intellectuelle devenue trop bavarde, trop hivernale, trop hypocrite.