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La Une CED

J’étais à deux pas de la Ville Impériale (4/10)

Ecrit par Didier Ayres , le Jeudi, 25 Septembre 2014. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

 

 

Dans un jardin d’hiver, l’hiver


Que faire ? Oui, que faire ?

Regarde son allure.

C’est un bel objet.

Cela veut dire ?

Juste une heure.

Regarde-le à l’envers.

Un verre ?

Non ?

Le Scalp en feu – VIII par Michel Host

Ecrit par Michel Host , le Lundi, 22 Septembre 2014. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

 

« Poésie Ô lapsus », Robert Desnos

 

Le Scalp en feu est une chronique irrégulière et intermittente dont le seul sujet, en raison du manque et de l’urgence, est la poésie. Elle ouvre un nombre indéterminé de fenêtres de tir sur le poète et son poème. Selon le temps, l’humeur, les nécessités de l’instant ou du jour, ces fenêtres changeront de forme et de format, mais leur auteur, un cynique sans scrupules, s’engage à ne pas dépasser les dix à douze pages pour l’ensemble de l’édifice.

Lecteur, ne sois sûr de rien, sinon de ce que le petit bonhomme, là-haut, ne lèvera jamais son chapeau à ton passage car, fraîchement scalpé, il craint les courants d’air.

Enfin, Le Scalp en feu est désormais publié simultanément, ou successivement, le hasard décidant de ces choses, sur les sites de Recours au poème et de La Cause littéraire.

J’étais à deux pas de la Ville Impériale (3/10)

Ecrit par Didier Ayres , le Mercredi, 17 Septembre 2014. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

La symphonie fantastique


Le photographe de Vanity-Fair, comme s’il avait bu, comme s’il avait bu.

Embrassons-nous.

Une nuit.

C’est toujours dans le même sens.

Passe.

Donne.

Redonne.

C’est prohibé.

Hommage à Herbert R. Lottman, Historien par Michel Host

Ecrit par Michel Host , le Mardi, 16 Septembre 2014. , dans La Une CED, Les Chroniques

 

Il était historien, certes, et renommé dans sa spécialité. Cela suffirait pour qu’on lui rende hommage, mais pourquoi dans La Cause Littéraire qui, pour ne pas manquer d’intérêt pour l’histoire, vise d’abord la littérature ? Qu’il ait été un ami serait une autre bonne raison, mais tous nos amis devraient alors, quand ils disparaissent, bénéficier de nos mots d’adieu. Ce qui fait la différence, ce sont ici deux caractéristiques de l’amitié qui était la sienne : Herbert Lottman était l’ami des écrivains et ses armes dans l’existence étaient une vérité et un sourire qui n’avaient pas d’équivalents. Je m’en explique ci-dessous.

Né à New York en 1927, lauréat de la bourse Fullbright, venu en France sur ses 22 ans, il y revint pour y rester définitivement à partir de 1956. Amoureux de ce pays, de sa culture, de ses paysages et de son histoire, il y établira son existence entière et y publiera la presque totalité de ses livres, dont on trouvera une liste en note finale. Ses études étaient pour l’essentiel consacrées à l’histoire et à la littérature française du XXe siècle. Ses biographies d’écrivains ont suscité l’admiration.

Je marche (suite) (poème chanté/compté à voix haute) 2

Ecrit par MCDEM (Murielle Compère-Demarcy) , le Jeudi, 11 Septembre 2014. , dans La Une CED, Ecriture, Création poétique

 

Je marche dans le pas des chevaux

où des haleurs les tirent

toujours plus loin / toujours plus haut

Des tombereaux d’étoiles

parsemés d’orge & d’orages

charriés dans le crin des ridelles /

Dans le flot des autans /

aux crinières d’argent /

aux crinières des gerbes dispersées dans le vent /

dans le blé des poèmes

– Les chants de Poésie / avant tout / en avant