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La Une CED

Rencontre avec l’écrivain Dominique Lin

Ecrit par Philippe Chauché , le Samedi, 21 Juin 2014. , dans La Une CED, Les Dossiers, Entretiens

 

Rencontre avec l’écrivain Dominique Lin qui a coordonné la publication de 39-45 en Vaucluse, une somme unique de témoignages et de documents retraçant ce qui s’est vécu en Vaucluse durant la dernière guerre mondiale

 

Comment est né ce projet ?

 

André Brun, qui était membre d’Expressions Littéraires Universelles, l’association porteuse du projet, et impliqué auprès des anciens combattants, est venu présenter ce projet à Corinne Niederhoffer, responsable des éditions Élan Sud, c’était en 2009. Le recueil de correspondances d’Émile Sauvage, poilu vauclusien, était déjà paru dans la collection Mémoires. Le projet n’était pas encore décidé quand le dernier poilu français a disparu, ce fut une alerte, l’élément déclencheur. Pour la guerre de 39-45, il était grand temps qu’on s’y mette !

Avec « Normas », Snow Owl définit ses normes…

Ecrit par Ana Isabel Ordonez , le Vendredi, 20 Juin 2014. , dans La Une CED, Les Chroniques

 

Snow Owl « Normas »

CD review / Interview

 

Le sang de Juan García-Herreros charrie la fougue du « Latino ». Né à Bogota, en Colombie, il a été bercé dès son plus jeune âge par une musique latine soumise aux influences africaines et caribéennes.

Jeune homme, il écoute les musiciens tels que Tito Puente et Ray Barretto, tout en confessant être tombé amoureux, dès son arrivée à New York, de la musique jazz. Dans son univers musical, Juan García-Herreros a eu le grand honneur d’apprendre de ses maîtres du Latin jazz et du Jazz africain.

Côté virtuosité, son savoir-faire n’est plus à démontrer depuis longtemps. Son univers artistique est le résultat d’un mélange de tous les enseignements ayant une influence sur son âme musicale, avec pour corrélat, un impact direct sur la forme de ses compositions et de son jeu de basse. Son dernier CD,Normas, qui scintille de morceaux habilement élaborés, illustre parfaitement ce propos.

La Lumière du soir, Marwan Hoss, éd. Arfuyen. Vie saxifrage, Gabrielle Althen, éd. Alain Gorius

Ecrit par Didier Ayres , le Jeudi, 19 Juin 2014. , dans La Une CED, Les Chroniques

 

La Lumière du soir, Marwan Hoss, éd. Arfuyen

Vie saxifrage, Gabrielle Althen, éd. Alain Gorius

 

Pour dire quelques mots sur le dernier livre de Marwan Hoss que publient les éditions Arfuyen, il faut passer par divers éléments, dont le principal à mon sens est la retenue, la sobriété de l’expression et la clarté du propos. Par ailleurs, je retiens aussi le rythme calme de ces poèmes – calme peut-être dû à cette décennie qui a devancé le livre La Lumière du soir, lequel avait été précédé en 2004 par Déchirures. Pour illustrer cette impression, écoutons le poète :

 

Les mots se cabrent

Quelques jours d’écriture

Pour des mois de silence.

Les lois de la Grande Maison pour éviter l’incendie et tuer le métier à tisser

Ecrit par Kamel Daoud , le Mercredi, 18 Juin 2014. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

 

Lisez-vous ce que propose, en guise de programme, un gouvernement algérien aux députés ? En général non. Car on sait. On sait que le programme va se réduire à l’os de l’essentiel : le régime vend du pétrole et du gaz, puis donne de l’argent à ceux qui le menacent par leurs émeutes ou ceux qui le soutiennent par leur servilité. La stratégie économique est d’une pauvreté affligeante à chaque fois. Rien que du Souk El Fellah, échelle nationale. Le Pouvoir n’arrive pas à sortir de la conception du colis alimentaire pour deux raisons : à cause de son essence et à cause de sa conception de l’économie. Son essence est distributive : il a chassé le colon et il ne peut concevoir la fortune de tous que comme distribution du butin. On ne crée pas, on partage ce que Dieu ou le colon ont laissé ou donné. Il n’y a pas de conception de l’enrichissement que par la légitimité idéologique. On devient riche par l’Histoire, pas par l’effort. Et cette histoire peut être celle de la révolution, du sang, de la légitimité, de la filiation ou de la vitesse.

L’essence du régime est populiste et sa vision de l’économie est celle de la cantine.

Je marche

Ecrit par MCDEM (Murielle Compère-Demarcy) , le Lundi, 16 Juin 2014. , dans La Une CED, Ecriture, Création poétique

 

 

(récit-poème marché/compté à voix haute)

 

Je marche dans la transparence

dans le vide de rien & de l’évanescence /

Dans le pas trotté des chevaux

où se débrident /

encore aphones /

les rênes de l’aube