la coupure
c’est avec un peu d’angoisse ce matin que je me suis mis à la rédaction de cette lettre, en ressentant une oppression presque chaude qui me fait plier en moi et m’a inspiré cette coupure
oui, quelque chose qui engendre le mouvement, le bris, l’épars
et dans un autre sens, qui fait se couper, se retirer du flux des choses, réduire en soi la part de réel, comme une capture de la réalité en petits segments, en divers syntagmes
et c’est ici que l’angoisse a son sens, car la coupure pour finir ne s’épuise pas, reste ouverte
écrire revient donc à mettre en valeur, constituer un lien
je ne fais, en vérité, qu’accuser la vieille théorie de la chose et de l’idée, en espérant en faire avancer la cause