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La Une CED

Quel avenir pour l’édition numérique à l’heure des médias sociaux ? Entretien avec Stéphanie Vecchione

Ecrit par Marc Michiels (Le Mot et la Chose) , le Vendredi, 19 Juin 2015. , dans La Une CED, Les Dossiers, Entretiens

 

Stéphanie Vecchione intervient auprès des auteurs pour les aider à cibler et engager leurs lecteurs sur le web. Elle conseille et forme également les acteurs du monde du livre dans la construction de leur communication digitale et de leur communauté. Responsable de la communication des dynamiques éditions La Bourdonnaye, elle vient de relever un nouveau défi : lancer, avec Benoît de La Bourdonnaye, Déclic Digital, une société de formation et conseil en numérique. Le Mot & la Chose a donné la parole à Stéphanie Vecchione pour faire le point sur les challenges du livre et explorer les possibles de l’immense continent digital adaptés à l’avenir de la lecture.

 

Le Mot & la Chose : Le marché du livre physique en France ne cesse de se contracter ces dernières années (-1,3% en 2014 pour 3,9 milliards d’euros). Selon le cabinet d’études Xerfi, les acteurs du marché ne peuvent plus faire l’impasse sur un développement de leurs offres d’ouvrages électroniques. Pensez-vous que l’édition numérique conjointe à une communication du type social médias seront suffisantes pour rendre ce marché pérenne ?

Carnets d’un fou - XXVIII, par Michel Host

Ecrit par Michel Host , le Vendredi, 19 Juin 2015. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

 

« Laissons les jolies femmes aux hommes sans imagination », Marcel Proust, Albertine disparue

 

# Les femmes ?

Dédierai-je ces Carnets de mai aux femmes, jolies ou moins jolies ? Je m’y appliquerais volontiers. Nous verrons ce qu’il en sortira. À suivre le conseil de Marcel Proust (1), nous nous trouverions prisonniers d’un rude dilemme. Assortis à de jolies personnes, nous manquerions d’imagination. Liés à de moins jolies, nous en déborderions ? À l’évidence, par sauvegarde et nécessité. Je reste dans un doute gênant, car d’un côté, en tant que romancier et nouvelliste entiché de fictions, je ne crois pas manquer complètement d’imagination, et, de l’autre, je n’ai jamais regardé celle à qui j’ai lié mon sort autrement que comme une fort jolie femme ! Ah, Marcel, tu me gâches mon plaisir.

Les contrées de femmes-malédiction !

Ecrit par Amin Zaoui , le Jeudi, 18 Juin 2015. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

 

Azul Picasso !

Par excellence, la femme et l’art représentent l’ennemi farouche des islamistes. Pourquoi la femme et l’art font-ils peur aux islamistes ? Tout simplement, parce qu’ils symbolisent le chemin ascendant vers la liberté et vers la beauté.

En permanence, les Algériens, de même les Arabes et les musulmans, ont la tête et l’œil collés, braqués sur une seule partie du corps féminin !? Focalisation sur un seul organe ! Hallucination ! Obsession ! Quatre-vingt-dix pour cent de leurs discours tournent autour de la nudité ou autour de la couette sur le corps féminin !

Habité par cette situation maladive obsessionnelle, et afin de dénoncer cet état sociétal inhumain, j’ai écrit Le Miel de la sieste, roman paru aux éditions Barzakh 2014, dans lequel je raconte l’histoire d’un petit garçon, Anzar, né avec une malformation génitale. Il est né avec deux petites boules asymétriques. Et voici la folie qui court tout le village : la maman, la tante, la sœur, le père, l’oncle… tout le monde est affolé. L’état d’urgence décrété dans le village. Un enfant avec deux testicules inégaux ! Le ciel va tomber sur les têtes !

D1 - Première partie sur trois

Ecrit par Marie-Pierre Fiorentino , le Jeudi, 18 Juin 2015. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

Sur ce sentier d’où je domine les eaux du détroit de Johnson, les fleurs de cornouiller signent, à flanc de coteaux, l’avènement de juin. Quand je suis arrivée hier dans la nuit, j’ai pu brièvement observer de la fenêtre de mon chalet les flots rutilants avant que les rayons de lune cessent de les éclairer mais déjà leur rumeur me reposait du décalage horaire et calmait mon impatience des retrouvailles.

Dans le jour levé depuis quelques heures, la rumeur enfle au fur et à mesure que je descends vers la berge où je me posterai aujourd’hui. Un festin et son spectacle se préparent. Les saumons ont commencé à remonter le bras de mer pour retrouver le lieu de leur naissance où ils vont frayer. Les grizzlis les attendent et les orques les suivent. Des poissons éventrés par les crocs ou les griffes des uns, les dents des autres, brilleront un instant encore dans une gerbe d’éclaboussures où leur sang se diluera, faisant diversion pour que d’autres aient la vie sauve et perpétuent l’espèce.

Mais elle, quand va-t-elle arriver ? Quand verrai-je son aileron entamé autrefois par un filin de pêcheur battre le pavillon de sa survie et trancher l’eau comme une lame pour y disparaître un moment avant de ressurgir, plus loin ? Elle mènera la troupe D. Elle est donc D1 selon la classification établie par le cétologue du coin. En mon for intérieur, je l’appelle Dalva.

Les sautes d’humour de Marcel Proust, Serge Sanchez, par Michel Host

Ecrit par Michel Host , le Vendredi, 12 Juin 2015. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

Les sautes d’humour de Marcel Proust, Serge Sanchez, Payot, avril 2015, Collection dirigée par Mario Pasa, 160 pp., 12 €

 

Une lecture est une aventure personnelle, sinon « à quoi bon ? », Michel Host

 

Entre rire et sourire, l’esprit !

« Parfois dans la vie, sous le coup d’une émotion exceptionnelle, on dit ce que l’on pense », Le Côté de Guermantes, cité par Serge Sanchez (p.155)

 

Un de mes amis, rappelant la célèbre définition du « propre de l’homme » selon Rabelais, ajoutait que, de nos jours, il n’est plus de rires sans arrière-pensées. Il citait aussitôt Jules Renard se présentant à ses lecteurs : Je suis le monsieur qui a toujours, hélas !… le petit mot pour rire.