Mère de guerre de Adolphe Nysenholc, éd. Lansman, 2006, 8 €
L’auteur belge, Adolphe Nysenholc, qui a été le premier à soutenir une thèse de cinéma en Belgique, écrit aussi pour le théâtre. Mère de guerre a été créé aux Ecuries de la Maison Haute, en 2006 à Bruxelles, dans une mise en scène de Jacques Neefs, et a fait l’objet d’une publication chez Lansman, la même année. Mais avant d’en venir à mon propos, c’est-à-dire le sujet de la pièce, je voudrais préciser que j’ai rencontré l’auteur à Bruxelles en octobre dernier et qu’il m’a, dans la confiance, livré son histoire personnelle, celle d’un enfant sauvé de l’extermination nazie par un couple de belges néerlandophones. Ses parents, juifs polonais, se sont ainsi tragiquement sacrifiés pour le sauver (quand il était petit), en le remettant entre les mains de ce couple de flamands, avant d’être gazés à Auschwitz. Adolphe Nysenholc est donc un miraculé de la Shoah.