La nouvelle traduction de Michel Host restitue parfaitement la mélodie, les rythmes, les battements du cœur, la froideur géométrique, les clartés et les ténèbres de F.G. Lorca. Chez le poète espagnol, le désir comme l’angoisse défont l’apparence. Il montre celui (ou celle) qu’on refuse de reconnaître. La poésie rapproche donc de l’inconnu, atteint son énigme :
« Des brises de roseaux mouillés
et la rumeur de voix anciennes
résonnaient au travers de l’arc
brisé du mitan de la nuit.
Les bœufs et les roses dormaient.