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La Une CED

Poésie en chantilly

, le Mardi, 08 Mars 2011. , dans La Une CED, Etudes, Chroniques Ecritures Dossiers

L'érotisme en Poésie


En ces jours gris et encore (trop) froids, on se surprend à rêver de robes légères, de jambes effleurées sous la table à la terrasse d’un café, de caresses échangées dans un lit qu’une fenêtre ouverte sur l’été baignerait de lumière.

On se surprend à rêver de la grammaire d’un souffle, qui, au fil des baisers que les lèvres égrèneraient sur la peau, se conjuguerait au temps de la douceur, au temps du vent presque chaud faisant voleter les cheveux autour de la nuque, au temps des fleurs qui nous donnent à entendre la note secrète de leur parfum, déjà à travers nos yeux, au temps de la chaleur entourant avec douceur les frissons de notre sommeil qui commence, sur l’herbe dont le parfum brûlé et doux monte jusqu’à nous comme une vague.

Carnets d'un fou -7

Ecrit par Michel Host , le Mercredi, 02 Mars 2011. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

CARNETS D’UN FOU


par Michel HOST

VII. Le 19 février 2011

Rétrospectivité / Prospectivité / Objectivité / Subjectivité / Invectivité / Perspectivité / Salubrité

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« Il faut se rappeler que la plupart des critiques sont des hommes qui n’ont pas eu beaucoup de chance et qui, au moment où ils allaient désespérer, ont trouvé une petite place tranquille de gardien de cimetière. »

J-P Sartre, Qu’est-ce que la littérature ?

L'Arbre aux secrets -3

Ecrit par Ivanne Rialland , le Mercredi, 23 Février 2011. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

CHAPITRE III


Quand elle rentra à la maison, sa mère était levée et l’attendait, inquiète et passablement en colère :

— Où étais-tu passée ? Il est 14 h ! Tu ne peux pas partir comme ça sans me prévenir ! Tu n’as même pas déjeuné ! Franchement, Rose, qu’est-ce qui t’est passé par la tête !

Rose était indignée et avait bien envie de lui retourner la question, mais elle se tut, en voyant les cernes violets sous les yeux de sa mère et son air triste. Elle s’excusa. Elle dit qu’elle ne le referait plus. Et elle s’installa à la table de la cuisine où sa mère lui servit à déjeuner.

Durant l’après-midi, sa mère resta mélancolique, mais elle lut, elle regarda un peu la télévision, elle sortit un moment dans le jardin. La crise semblait passée. Au dîner, elle proposa même à Rose de partir quelques jours au bord de la mer.