« La maison » qu’habite le poète est celle du Langage, où « le poème résiste / chambre de passage pour l’ailleurs ». Maison originelle, maison des mots, dont il lui a fallu / dont il lui faut franchir « le seuil » tendu vers « l’intransigeante énigme » invoquée par l’horizon, – seuil
« que nul ne pourra franchir
tant
que l’impossibilité d’être ailleurs
subsistera »
Seuil, situé dans le mouvement de flux et reflux, entre la « maison vide » et la « maison de lumière ». Naître, grandir, franchir le seuil, partir et, revenir car « revenir au foyer dilate l’horizon ».