"Que vienne encore
la lumière éphémère des mimosas
leur poudre parfumera de jaune nos doigts
les sabots très sûrs de l'âne gris
un sentier au flanc des monts saccagés
je me sens lourde des générations passées
et de celles à venir" (p.73),
écrivait, significativement, l'auteure dans "Nous avons tant voyagé", un livre précédent (Le Taillis Pré, 2018) - dans lequel l'étrange solidarité des hommes dans l'injustice et le mal cherchait déjà sa difficile justification :