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Les Chroniques

Joyce, le début de la fin ?

Ecrit par Léon-Marc Levy , le Jeudi, 05 Avril 2012. , dans Les Chroniques, Chroniques régulières, La Une CED


James Joyce constitue un cas à part dans la littérature mondiale. (A peu près) tout le monde le connaît, au moins de nom. (A peu près) tout le monde dit que c'est un immense écrivain. Si vous grattez un peu, vous vous apercevez très vite que très peu l'ont vraiment lu. Ou, s'ils l'ont fait, c'est un livre voire un bout de livre. Et il est rare qu'ils y aient pris vraiment du plaisir ! Voilà qui pose question. Comment peut-on à la fois considérer Joyce comme un écrivain majeur du XXème siècle et sentir, confusément, que sa lecture n'est pas toujours un moment de bonheur pour ceux qui s'y consacrent ?


Nous sortons souvent de Joyce un peu... lessivés ! La traversée d'« Ulysses » est une expédition hasardeuse (osons la métaphore homérique). J'ose à peine parler de « lecture ». Joyce nous emmène avec lui dans un furieux combat avec la langue. Ou « contre » la langue. Et c'est pire encore avec ses œuvres tardives, « Finnegans Wake » en particulier. Une question surgit jusqu'à l'obsession quand, au gré des lectures de Joyce, on revient, comme je viens de le faire, à son « Dubliners » (« Gens de Dublin »). Je pense en particulier à la nouvelle intitulée « The Dead » (« Les morts »).

La mère Michel a lu (9). Moments de philosophie antique

Ecrit par Michel Host , le Mardi, 27 Mars 2012. , dans Les Chroniques, Chroniques régulières, La Une CED


PLATON. EUTHYPHRON. L’invention de l’éthique personnelle. Traduction du grec ancien de Victor Cousin. Révision, notes et postface par Yannis Constantinidès. Éd. Mille et Une Nuits. 72 pp. 3,50 €


ÉPICTÈTE. De l’attitude à prendre envers les tyrans et autres textes. Texte traduit du grec ancien et établi par Joseph Souilhé, avec la collaboration d’Armand Jagu. Folio Gallimard, n°5350, 130 pp., 2 €.


SOCRATE L’ICONOCLASTE


La Mère Michel eût-elle aimé être des disciples de Socrate, elle qui a la tête si peu philosophique ? Sans doute ne l’eût-elle jamais rencontré dans quelque banquet ou réunion de beaux esprits, ni même suivi au Lycée, d’ailleurs non encore construit à l’époque, ou dans les rues d’Athènes…

Editorial : Un an déjà ! (par Léon-Marc Levy)

Ecrit par Léon-Marc Levy , le Jeudi, 08 Mars 2012. , dans Les Chroniques, Editoriaux, La Une CED


Un an. Aujourd’hui.

Un an que La Cause Littéraire a vu le jour et s’est installée sur le Net. C’est peu. C’est beaucoup : pendant ces quelques mois notre Cause s’est imposée tranquillement, et avec un dynamisme qui étonne tous nos observateurs – en vérité qui nous étonne un peu nous-mêmes ! -  dans le paysage de la critique littéraire. Par sa densité (près de 2000 articles déjà !), la qualité constante de sa production, la richesse et la diversité croissante de son équipe rédactionnelle, la Cause s’est fait une place, naturellement. 80 rédactrices et rédacteurs, dans la plus grande dispersion géographique, dans la plus grande variété de sensibilités, de goûts, de passions, de méthodes d’analyse. Le pari relève de l’acrobatie mais il est gagné, ou en train de l’être. Nous avons tenu promesse : La littérature, les littératures, sans chapelle, sans sectarisme, avec comme seules exigences la liberté des regards, la rigueur des approches, le refus des dogmes, et l’absence de complaisance envers les logorrhées écrites qui nous envahissent – sous le nom de littérature. La littérature n’est pas mondanité même si les mondanités l’ont souvent, plus ou moins, accompagnée !

La mère Michel a lu (8), le captif de Mabrouka d'El Hassane Aït Moh

Ecrit par Michel Host , le Lundi, 05 Mars 2012. , dans Les Chroniques, Chroniques régulières, La Une CED

LE CAPTIF DE MABROUKA, roman, 150 pp., éditions de L’Harmattan, collection Lettres du monde arabe, 2010. 14,50 €.

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De deux nouvelles, la bonne et la moins bonne, les héros des séries policières souvent choisissent de révéler la seconde en premier lieu, réservant la première pour après. Héroïquement, imitons-les.

Il n’est pas bon qu’un éditeur quel qu’il soit «fabrique »  - c’est le terme consacré -  des livres dans lesquels l’inexistant travail de relecture place le lecteur dans de pénibles perplexités : coquilles en nombre suffisant pour être remarquées, orthographe ici ou là aléatoire, modes et aspects des verbes sujets à variations mal explicables et au manque de cohérence… tout cela diminue l’agrément de la lecture, c’est-à-dire sa facilité. Son mouvement naturel vers l’avant en est freiné et tout le monde en pâtit, le lecteur bien entendu, l’auteur qui s’en trouve desservi, l’éditeur enfin dont le sérieux est mis en doute. Pour en finir avec le sujet, ceci : tous ceux qui actuellement traînent leurs guêtres chez les éditeurs savent que le travail très délicat et spécialisé du correcteur d’édition n’est plus qu’exceptionnellement confié à de véritables professionnels, mais la plupart du temps à des stagiaires, à des novices par conséquent, que l’on paye à peine ou pas du tout. C’est d’ailleurs la raison.

Carnets d'un fou - XV

Ecrit par Michel Host , le Samedi, 18 Février 2012. , dans Les Chroniques, Chroniques régulières, La Une CED

 

Le 10 février 2012


Rétrospectivité / Prospectivité / Objectivité / Subjectivité / Invectivité / Perspectivité / Salubrité

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"[...] le visage de l'imposteur, de celui qui, pour subsister, cherche à plaire à l'insignifiance."

Martin Melkonian, Le Clairparlant

 

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