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Ecrits suivis

Jean et Jean-Pierre Giraudoux : le poème du Père et du Fils (36)

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Samedi, 17 Septembre 2016. , dans Ecrits suivis, Ecriture, Création poétique, La Une CED

 

Vivant

Vous avez été bousculé ?

 

Surpris ?

 

Assailli

Doucement assailli

 

Caressé soudain

Par autre chose

Mère (1), par Didier Ayres

Ecrit par Didier Ayres , le Mardi, 13 Septembre 2016. , dans Ecrits suivis, Ecriture, La Une CED

 

Les personnages ont le visage éclairé par un projecteur qui laisse le restant de la scène dans l’ombre ; peu à peu durant le déroulement de la pièce, on voit le décor : une maison abandonnée où les meubles sont recouverts de draps, et où règnent l’immobilité et en quelque sorte, le silence.

 

Toutes les espèces de mort, et l’atmosphère de mort.

Le gloire posthume, tu y crois ?

Ma sœur a été moniale dans un monastère bouddhiste. Trois années, trois mois, trois jours et trois heures. Voire trois minutes.

Elle ? Elle a toujours été inspirée par la musique, du jazz que son ami du moment collectionnait chez Crocodisc.

Jean et Jean-Pierre Giraudoux : le poème du Père et du Fils (35)

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Samedi, 10 Septembre 2016. , dans Ecrits suivis, Ecriture, Création poétique, La Une CED

 

Nulle part

Les âmes

 

Ne se trouvent mieux

Qu’à l’intérieur des arbres

 

L’écorce les protège

Le feuillage les ombrage

 

Le vent les berce

Jean et Jean-Pierre Giraudoux : le poème du Père et du Fils (33)

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Vendredi, 19 Août 2016. , dans Ecrits suivis, Ecriture, Création poétique, La Une CED

 

Vous n’imaginez pas de paysage

Sans une fenêtre

 

Pour le faire parler

Du dedans de l’intimité

Aux livres

 

Toute frémissante de tisanes

 

*

Voulfe 4 & 5 (Fin), par Joëlle Petillot

Ecrit par Joelle Petillot , le Mardi, 05 Juillet 2016. , dans Ecrits suivis, Ecriture, Nouvelles, La Une CED

 

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Victoire arriva au concert légèrement en avance, décidée à ne pas en perdre une miette et fin prête pour l’inconfort des chaises ecclésiastiques, tant il est vrai que le prix de l’illumination se mesure dans toutes les églises du monde à l’intensité d’un mal de fesses carabiné.

Elle s’assit et ouvrit le programme remis par une dame maussade en chemisier à jabot moisi.

Couperin, Bach, Rameau. Et le Tic-Toc Choc en finale.

Elle jeta un œil distrait à la photo de l’artiste, dont le gentil sourire flouté lui parut charmant, autant qu’on pût l’augurer d’un noir et blanc reproduit avec une mauvaise photocopieuse.