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Ecrits suivis

Dit de lieux-dits (VIII), par Clément G. Second

Ecrit par Clément G. Second , le Mardi, 03 Janvier 2017. , dans Ecrits suivis, Ecriture, Création poétique, La Une CED

 

VIII

 

 

Ces lieux parmi lesquels….

Pourquoi, C’était un soir, à Passeprise ou Éprigest, dans les récits,  entremêler des lieux répertoriés et d’autres de fiction ?

Infuser des inventions  et, revenant plus tard des Loings-Sur-Muir vraisemblables sous forme de décors Sa voix, soudain, lui rappela Morpeyres toponymiques peut aider à entrer dans la trame narrative.

Aux Cirtels, quand il avait sombré dans le silence

Dit de lieux-dits (VI & VII), par Clément G. Second

Ecrit par Clément G. Second , le Mercredi, 14 Décembre 2016. , dans Ecrits suivis, Ecriture, La Une CED

 

VI -

Ces lieux qui n’en ÉCRANTELINET ont pas ailleurs que dans l’Ailleurs pourtant pressenti grâce à eux, ont à voir avec le flottant, le mouvant, le ciel – lequel décline son atlas souple en reflet dirait-on de leurs évolutions.

--------TRISSEINTES

Ne pas en abuser, ils sont  sans défense.

-----------------------VILLANZY

Ils se laissent nommer, donc taire aussi.

Sortis du bleu, du gris, de tout informe, ils y retournent en se gommant dans le registre d’une faiblesse irrésistible.

-------------------------------------MORANDE

Mère (14 & Fin), par Didier Ayres

Ecrit par Didier Ayres , le Mardi, 13 Décembre 2016. , dans Ecrits suivis, Ecriture, La Une CED

 

Une femme et des hommes devant le mur d’une maison en démolition. Ils portent des gants de cuir, sans doute à cause de la saison hivernale.

C’est une suite de petits souvenirs qui finissent par faire un tout. Mais quant à l’interprétation de toutes ces années, ça se mélange un peu, les dates, les noms. Et puis il y a sans doute des personnes inventées, que j’ai prises pour de vrais souvenirs. Comme si j’étais un peu déchirée. Et tenue à des approximations. Comme cette divination sur les oiseaux que me faisait cet inconnu de Vierzon, qui était peut-être un charlatan, j’ai toujours cru ce qu’il disait. Je suis une sorte de femme sans avenir, disons, tournée vers ce qui a existé, et pas sans avenir, mais dont l’avenir devient déjà du passé avant d’être. Comme cette petite buvette de La Muette, où je jouais enfant, c’est devenu une sorte de repère, une solide analyse. Parce que j’ai été tétanisée, terrassée. Défaite. Puis reconstruite, réparée. Et sans aucune aide. Juste avec ma volonté, ma volonté propre. Et pas un fantasme. Non, de la peur. De la vraie peur, quelque chose de terrible que je n’arrive pas toujours à exprimer. Ce que ce landau avait de typique ? Je n’en sais rien. Mais, j’ai souvenir de la biscotte et du chocolat. Du chocolat très fort. Presque amer et qui me dégoûtait.

Mère (13), par Didier Ayres

Ecrit par Didier Ayres , le Vendredi, 09 Décembre 2016. , dans Ecrits suivis, Ecriture, La Une CED

 

Prends.

Merci.

Une mixtion de fer et de carbone.

Et l’anxiété ?

Toujours.

C’est un apprentissage, si tu veux.

Devant l’heure qui avance, je propose que nous buvions un peu de cette vieille liqueur qui a fait la renommée de notre famille.

Une chimère.

Un palimpseste pour l’oubli ! (2), par Nadia Agsous

Ecrit par Nadia Agsous , le Vendredi, 02 Décembre 2016. , dans Ecrits suivis, Ecriture, La Une CED

 

A leur tour, les occupant-es de la Basse Casbah mettent en branle leur machine à fabriquer les mythes :

« Mais non ! Mais non ! Vous êtes devenus fous ou quoi ? Mais non ! Ces êtres sont les petits-enfants des djinns des jardins du Roi Shahlilar qui ont pris des formes humaines ! Méfiez-vous ! Ils sont insidieux. Tantôt ils incarnent le bien, tantôt ils épousent le mal. Ils errent dans les interstices du temps et éliminent tout ce qui obstrue leur chemin. Ce sont eux qui ont égorgé les dix-huit poètes qui ont osé révéler à la face du monde leurs desseins meurtriers et destructeurs ! Ô hommes d’ici, rappelez-vous du jour où ils ont kidnappé et violé les huit filles du propriétaire du bar pour se venger de leur père qui incitait les hommes à la débauche et les éloignait du chemin d’Allah. Souvenez-vous de cette journée funèbre où les mots se sont tus. Où les cœurs se sont durcis. Ce jour du malheur où l’obscurité et la peur ont forcé les portes de vos vies empêtrées dans des angoisses d’une terrifiante complexité ».