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Les Dossiers

Entretien avec Marie Boeswillwald - Comprendre Péguy

Ecrit par Frédéric Aribit , le Mercredi, 12 Mars 2014. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

 

Comprendre Péguy, Marie Boeswillwald, Claire Daudin et Yves Rouvière, Essai graphique, Editions Max Milo, 2013, 14 €

 

Charles Péguy, dites-vous ?… Né l’année où Verlaine tire sur Rimbaud (1873), Péguy meurt il y a tout juste cent ans, en 1914, au tout début de la guerre, quelque part sur le front de la Marne. La postérité l’a longtemps oublié dans les appropriations opportunistes de Vichy et d’un certain catholicisme rigide, avant que La Pléiade et son appareillage critique rigoureux, puis Finkielkraut parmi les tout premiers, le réhabilitent. Avec Claire Daudin et l’illustrateur Yves Rouvière, Marie Boeswillwald vient de publier un petit ouvrage didactique pour nous aider, loin des clichés réducteurs et des amalgames hâtifs, à « Comprendre Péguy ».

 

Frédéric AribitComment en êtes-vous venue à vous intéresser à Charles Péguy, dont le moins que l’on puisse dire est qu’il n’est pas l’un des auteurs les plus visibles dans le paysage littéraire actuel ? Comment expliquez-vous d’ailleurs cette « disgrâce » relative ?

Numéro 3 de la Revue Desports, Le premier magazine de sport à lire avec un marque-page

Ecrit par Philippe Chauché , le Vendredi, 07 Mars 2014. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

 

Numéro 3 de la Revue Desports, Le premier magazine de sport à lire avec un marque-page, janvier 2014, 19,90 €

 

Dans Le scandale McEnroe (Gallimard), Thomas A. Ravier écrit : « Le cavalier cavale de façon peu cavalière pour la chronologie. Il ne trébuche pas sur l’objectivité du match, son bras le tire par le haut (du temps) ; il ne brûle pas les étapes, il prend de vitesse l’incendie. Les floraisons grasses ne lui semblent pas si poétiques qu’on le dit (on dit tant de choses), il voyage sur le court, traverse le miroir en riant de son reflet, indifférent à tout ce qui n’est pas l’émotion de son mouvement naturel ». Ceux qui ont suivi (de loin) les insertions colériques et romanesques du tennisman punk sur les courts, peuvent lire ce petit livre passé presque inaperçu. Les livres comme certains sportifs ne durent souvent qu’un printemps. Heureusement, un printemps peut parfois en cacher un autre, et une revue le faire fleurir.

Le 20ème Maghreb des livres : Entretien avec Georges Morin

Ecrit par Nadia Agsous , le Jeudi, 06 Février 2014. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

 

Les 8 et 9 février 2014, l’association Coup de Soleil fêtera les vingt printemps du Maghreb des livres. A cette occasion, la littérature du Grand Maghreb sera mise à l’honneur et en valeur. Georges Morin, le Président de l’association organisatrice, nous livre son regard quelques jours avant l’événement.

 

Quel bilan faites-vous de cette manifestation littéraire et culturelle vingt ans après sa création ?

 

Le Maghreb des livres a effectivement 20 ans cette année 2014, puisque c’est en octobre 1994 que l’association Coup de soleil (elle-même née en 1985) a créé cette manifestation littéraire sur les conseils de mon ami le grand écrivain Rachid Mimouni. Il lui paraissait important de mettre en valeur, fortement, une fois l’an, l’ensemble des livres parus sur le Maghreb ou écrits par des auteurs du Maghreb.

Lega Société secrète au Congo - Musée du Quai Branly

Ecrit par Yasmina Mahdi , le Mardi, 28 Janvier 2014. , dans Les Dossiers, La Une CED, Documents

 

 

Secrets d’ivoire (13/11/13-26/01/14)

 

« Hélas, il suffit d’une petite fourmi rouge dans la trompe de l’éléphant pour incommoder à en mourir le plus gros gibier de la terre ».

« Les filles peules, blanches comme des mulâtresses, les filles mossis et bambaras, noires comme de l’ébène sahélienne, étaient si élancées et d’une telle grâce qu’en les voyant au marché on se serait cru à une foire organisée pour un concours de beauté » (Hampaté Bâ, L’étrange destin de Wangrin).

Entretien avec Louise Thunin

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Samedi, 25 Janvier 2014. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

 

Matthieu Gosztola : Vous venez de faire paraître Cœurs et blessures aux éditions L’Harmattan (82 p, 11,50 €).

Ce livre est né d’un drame. Pouvez-vous revenir sur ce « fait » qui a marqué les journaux, les consciences, et face auquel vous avez été amenée à porter un regard différent, profondément humain ?

 

Louise Thunin : En 2009, une petite fille martyrisée par ses parents est morte. Son corps est retrouvé dans une jardinière, enterrée sous une dalle de béton. Les auteurs, le père et la mère de la fillette, ont dû répondre de leurs actes devant la Justice en 2012. Des drames étrangement similaires ont suivi au cours de 2012-2013, comme la répétition douloureuse d’une histoire déjà entendue, comme une leçon non encore apprise et dont l’intitulé semble devoir s’étaler en majuscules dans les pages de nos quotidiens comme dans les cieux de notre conscience collective.