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Entretiens

Quelques questions à Fouad El-Etr, éditeur, traducteur, poète et écrivain (par Philippe Chauché)

Ecrit par Philippe Chauché , le Jeudi, 18 Novembre 2021. , dans Entretiens, Les Dossiers, La Une CED

 

Philippe Chauché, La Cause Littéraire : Vous avez publié cette année votre premier roman chez Gallimard : En mémoire d’une saison de pluie. Un roman bien singulier, qui donne une part belle au style, un roman que nous avons qualifié de luxuriant et d’éblouissant tant il s’attache à une forme romanesque que nous qualifierions d’un autre temps. Roman d’amour et d’amitié, qui offre au lecteur une plongée romanesque étourdissante, par la richesse de sa langue. Un roman héritier de vos écrits poétiques et de vos traductions de poètes ?

 

Fouad El-Etr : Ce roman est l’aboutissement d’un travail au long cours, un work in progress, dont une première version fut écrite d’un jet en 1962, au retour d’une escapade avec quelques amis aux vacances de la Toussaint. Quatre esquisses pour un portrait, en 1956 à quatorze ans, quand j’étais en Seconde au Lycée Français d’Alexandrie. En mémoire d’une saison de pluie fut plutôt la matrice de toute ma poésie, avant d’être nourri en retour, soixante années durant, de l’écriture et d’une vie de poésie.

Entretien avec Judith Perrignon (par Laurent Bettoni)

Ecrit par Laurent Bettoni , le Mardi, 05 Octobre 2021. , dans Entretiens, Les Dossiers, La Une CED

 

Les ruines de l’eldorado

 

Judith Perrignon a été journaliste politique pendant une dizaine d’années. Mais c’est finalement par le reportage sur le terrain et l’écriture qu’elle dit appréhender le mieux la réalité du monde. À travers une enquête policière inspirée d’une histoire vraie sur le meurtre d’un street artist français dans un quartier abandonné de Detroit, son roman Là où nous dansions (Rivages) captive par son récit tout en questionnant sur la ségrégation, l’injustice sociale et la loi du profit érigée en dogme.

 

Laurent Bettoni : Pouvez-vous nous rafraîchir la mémoire sur le fait réel à l’origine de l’enquête policière dans votre roman et nous dire pour quelle raison vous ne nommez jamais la victime ?

Entretien avec Miguel Bonnefoy (par Laurent Bettoni)

Ecrit par Laurent Bettoni , le Mardi, 28 Septembre 2021. , dans Entretiens, Les Dossiers, La Une CED

 

Enfant d’un monde sans frontières

 

Déjà auteur de deux romans très remarqués ayant reçu de nombreux prix et traduits dans plusieurs langues, Le Voyage d’Octavio et Sucre noir, Miguel Bonnefoy nous revient avec une saga familiale très largement inspirée de ce que ses ancêtres ont vécu, Héritage (Rivages). Un exil, deux guerres, une dictature, la traversée de l’Atlantique dans les deux sens, voilà entre autres ce qu’auront connu les personnages de cette fresque picaresque au cours d’un siècle entier. Cent ans qui, par la grâce du conteur, filent à la vitesse de l’éclair.

 

Laurent Bettoni : Votre roman s’intitule « Héritage », mais il n’est pas question d’argent ni de biens matériels. De quelle sorte d’héritage parlez-vous ?

Entretien Philippe Chauché / Philippe Bouvier, Frédérick Houdaer - Le Clos Jouve éditions (par Philippe Chauché)

Ecrit par Philippe Chauché , le Jeudi, 17 Juin 2021. , dans Entretiens, Les Chroniques, La Une CED

 

Rencontre épistolaire avec Philippe Bouvier et Frédérick Houdaer des éditions lyonnaises Le Clos Jouve :

 

Philippe Chauché, La Cause Littéraire : C’est donc une maison d’édition à quatre mains ; comment est né ce projet éditorial, ces trois collections littéraires : Bistra qui veut dire « vite » en russe, Sprezzatura et Champ Libre ? Avec quels objectifs éditoriaux ? Quels souhaits littéraires ?

 

Frédérick Houdaer : C’est un projet né de deux parcours croisés, avec des références communes (par ex, Gérard Guégan… et ce n’est pas un hasard si nous avons bénéficié des conseils de ce dernier).

Entretien Gilles Brochard/Maxime Dalle sur la revue littéraire Raskar Kapac et le numéro spécial « Augiéras » (par Gilles Brochard)

, le Jeudi, 10 Juin 2021. , dans Entretiens, Les Chroniques, La Une CED

 

Gilles Brochard : Maxime Dalle, vous êtes le fer de lance de la revue littéraire Raskar Kapac qui a la volonté de mettre en avant des esprits libres, des écrivains ou des aventuriers qui ne craignent pas d’être des exemples pour des lecteurs et des admirateurs en dehors des modes.

Est-ce une provocation de célébrer aujourd’hui François Augiéras, ce « fils de la lumière », comme vous le faites dans ce numéro hors-série ?

Maxime Dalle : Si par « provocation », l’on entend « appel à inciter » comme le suggère l’étymologie du mot, alors oui, ce numéro est une provocation à découvrir l’œuvre d’Augiéras. Ce qui rend scandaleuse l’œuvre de ce périgourdin mystique, c’est sa dimension rimbaldienne. Augiéras est imprenable. Dès l’âge de quinze ans, il se considère lui-même comme un vagabond, un jeune homme en quête qui ne cessera toute sa vie de pérégriner dans le Sahara marocain, sur le mont Athos, en Grèce, avec les ermites orthodoxes, mais aussi et surtout en Dordogne qui est son pays d’élection.